9/26/2014

Arno Arr Michaelis : "Ben neo-nazi oldu" - Nefret Sonra - Benim Hayatım - Auschwitz'e Yolunda - yaralı insanlar insanlar zarar yorlar -

I was a leader of violent racist extremism for 7 years. Compassion, love, and forgiveness changed the course of my life in 1995. Today I share My Life After Hate as a speaker, teacher, student, and author.

Smiling on the Way to Auschwitz
"I didn’t want to go." Who wants to go somewhere where a million people were murdered? The men, women, and children who were systematically tortured and executed certainly didn’t want to go. Just like me, I imagine they would have much preferred to go to the movies, or explore a friendly new place filled with wonder and joy, rather than go to the place called Auschwitz.
But they didn’t have a choice. I did.
…almost there now. Still smiling even amidst the foreboding woods trotting by outside the train window. Woods where I have a feeling nightmares happened, along the way to one of the worst nightmares in human history. I’m still smiling because I know what an honor it is to have this chance to bear witness. To breathe in the suffering of millions of my human family. The suffering that still drives people to hurt each other today. The suffering that hurts so bad it can take the human right out of any one of us, the moment we pass our hurt on to others instead of cradling ourselves with loving-kindness. Smiles help to conjure up that loving-kindness when it’s most needed. The cause of the Holocaust was the society that allowed Hitler to come to power. A society reigned by fear. Fear of people who seemed different. Fear of not having enough. Fear of standing up. Fear of speaking out. Most of all, most simply: fear of change.
I’m back on the train now.
My trip to Auschwitz included a return ticket. As the train begins to move, I don’t know that I’m glad to leave. I saw a room full of shoes. Shoes that once belonged to men, women, and children. Little kid’s shoes that once caught a parents eye from a shop window. These will look so cute on my little one. Piles and piles of shoes. Before the room full of shoes there was a room full of eyeglasses. Then, a room full of human hair, some removed from gas chamber corpses by the forced labor of fellow Jews, some removed from live people by the forced labor of other fellow Jews before they were executed with mechanical precision.
A room full of 4.2 million names, shown to me by a man who won’t rest until each of the remaining 1.8 million names are uncovered.
I don’t know that I’m glad to leave such horror, because I feel an obligation to honor as much of the immense suffering as I can. Being there, where it happened, at the epicenter of a massive atrocity that I once had a hand in denying, was something that I had to do. Something I have to keep doing.
Yes, there is horror happening somewhere on Earth as I live and breathe. All of us share the same capacity for shame or greatness, hate or love. All of us are subject to the unbearable pain of a broken heart, no matter what color our skin is, no matter what language we speak, no matter how much money we do or don’t have, no matter what spiritual tradition or lack thereof, no matter who we’re attracted to, or how we relate to gender. All suffering is as deserving of someone to bear witness to it as the Holocaust is.
When we express gratitude, for things like knowing when to jump off the tram, looking at the girl at the movie theater with the giggles and the silvery purple hair, and experiences like sharing some almonds with a taxi driver, we are tending a garden of inner peace where our interdependence with all life is a welcome given. When we share that authentic happiness with the world around us, it becomes contagious. As a Former who once espoused the same hatred that destroyed millions, I understand the antidote to that hate: presence, and love. Hurt people hurt people. Happy people don’t. When we can be confident in the basic goodness of existence, and smile in appreciation, ideologies of fear and separatism have no purchase on who we are.

Dziękuję Auschwitz. My heart is awakened like never before, and utterly fearless. Arno Arr Michaelis
http://mylifeafterhate.com/smiling-on-the-way-to-auschwitz/
neo-nazis
Arno Michaelis débute son adolescence en tant qu'activiste du mouvement 'Le Pouvoir aux Blancs' groupe raciste le plus important dans le monde. Aujourd'hui il est devenu l'auteur de 'Ma vie après la haine' : "Pendant 7 ans j'étais le dirigeant d'un groupe raciste extrémiste. L'amour, la compassion, le pardon ont changé ma vie en 1995. Aujourd'hui je partage 'Ma Vie Après la Haine' en tant qu'orateur, professeur, étudiant et écrivain."
Sourire sur la route d'Auschwitz.
Je ne voulais pas y aller. Qui veut aller dans un endroit où des millions de gens ont été assassinés? Les hommes, les femmes et les enfant qui ont été systématiquement torturés et exécutés ne voulaient pas y aller. Comme moi, je pense qu'ils auraient préféré aller voir un film, ou partir à la découverte d'un nouvel endroit avec des amis au lieu d'aller dans cet endroit appelé Auschwitz.
Mais eux n'avaient pas le choix. Moi si.
... nous y serons bientôt. Je continue cependant de sourire étreint par le mauvais présage des arbres qui défilent devant la fenêtre du wagon. Dans ces forets je sens bien qu'un cauchemar a eu lieu, un des pires cauchemars de l'histoire de l'humanité. Je continue de sourire parce que je suis conscient de la possibilité qui m'est offerte de pouvoir encore être témoin. De pouvoir respirer dans ce lieu de souffrance de millions de familles. Cette souffrance qui conduit encore de nos jours certains à se meurtrir. Cette souffrance qui fait si mal au point de nous déposséder de nos droits de l'homme, au moment où on transmet aux autres de la douleur au lieu de se réchauffer mutuellement de tendresse bienveillante. Les sourires aident à invoquer une gentillesse nécessaire. L'origine de l'holocauste se trouve dans cette société qui a permis à Hitler d'accéder au pouvoir. Une société dominée par la peur. Peur des gens qui paraissent différents. Peur de revendiquer. Peur de parler. Et surtout, plus simplement peur du changement.
Je reprends le train.
Mon voyage à Auschwitz était un aller-retour. Le train démarre et je ne sais pas si je suis heureux de partir. J'ai vu une pièce remplie de chaussures. Des chaussures qui ont appartenu à des hommes, des femmes et des enfants. Des chaussures de jeunes enfants qui ont un jour attiré l'attention des parents : celles-ci iraient si bien au plus petit. Des piles et des piles de chaussures. Avant cette pièce il y en avait une autre remplie des lunettes. Puis une pièce remplie de cheveux parfois retirés des corps issus des chambres à gaz par des Juifs soumis au Travail Forcé, parfois retirés à des êtres vivants, toujours par des Juifs soumis au Travail Forcé. Une pièce remplie de 4,2 millions de noms qu'un homme, qui ne serait pas tranquille tant que le million et demi restant ne seraient pas identifié, m'avait montrés.
Je ne sais pas si je suis heureux de laisser derrière moi autant d'horreur parce que je ressens aussi une obligation de rendre hommage autant que possible à cette souffrance immense. Etre là, où tout s'est passé, à l'épicentre de l'atrocité massive que je niais autrefois, c'était quelque chose que je me devais de faire. Quelque chose que je dois continuer à faire.
Oui sur cette terre l'horreur est omniprésente en ce moment même. Nous possédons tous la même capacité à éprouver la honte ou la grandeur, la haine ou l'amour. Nous sommes tous censés souffrir un jour d'une peine de coeur insurmontable, quelle que soit notre couleur de peau, la langue que nous parlons, peu importe l'argent que nous avons ou que nous n'avons pas, nos traditions religieuses ou notre athéisme, peu importe vers qui nous sommes attirés, hommes ou femmes. Toute souffrance mérite un témoin et surtout et avant tout celle générée par l'Holocauste.
Lorsqu'on exprime de la gratitude pour des petites choses comme la liberté de sortir du tram quand on veut, regarder la fille au cinéma qui ricane avec ses cheveux mauves argentés, partager des amandes avec le chauffeur de taxi, on aspire à une paix intérieure où l'interdépendance avec toutes les chose de la vie est bienvenue. Lorsqu'on partage cet authentique bien-être avec les gens autour de nous, il devient contagieux. En tant qu'un Ancien soutien de cette même haine qui détruisaient des millions de personnes, je connais l'antidote à la haine, présence et amour. Les personnes qui souffrent font souffrir; les gens sereinement heureux ne le font pas. Avoir confiance dans la bienveillance de l'existence, esquisser un sourire peuvent faire disparaître les pouvoirs des idéologies séparatistes basées sur la crainte.
Dziękuję Auschwitz. Merci. Mon esprit s'est ouvert comme jamais auparavant, plus courageux et sans peur. Arno Arr Michaelis

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