Changing Patterns in Social Identification-The second refugee generation, the Generation of the Revolution (Jiil ath-Thawrat) has the heroic tales of the Palestinian Resistance Movement that brought the Palestinians in Lebanon even closer together and shaped the collective identity. The third refugee Generation, the Generation of the War (Jiil al-Harb), has the experiences of the war and its horrors, as well as the idea of steadfastness as a source of a collective Palestinian identity.
Transformation
dans le processus d'identification sociale- Les
réfugiés de la seconde génération, les Réfugiés de la
Révolution (Jiil
ath-Thawrat)
gardent
en mémoire les histoires héroïques du Mouvement de Résistance
Palestinien, qui a rapproché en quelque sorte les réfugiés
Palestiniens du Liban en façonnant leur identité collective. La
troisième génération de réfugiés, la Génération de la Guerre
(Jiil
al-Harb),
a
connu les expériences de la guerre et ses horreurs avec
cette idée de détermination comme base indispensable à la
construction de l'identité palestinienne collective.
Changing Patterns in Social Identification - According to UNRWA statistics from 2002, 20% of the Palestinian refugee population in Lebanon is between 9 and 18 years of age, and about 50% of all Palestinian refugees are under 25 years of age. These figures portray a highly youth-centred society. Most individuals who make up the age group between 1-25 belong to the fourth refugee generation. The first refugee generation in Lebanon, the Generation of Palestine or the Generation of the Catastrophy (Jiil al-Falastin or Jiil an-Nakbah) has the memories of the homeland and the trauma of war and dispossession as a common denominator and unifying power for the imagined community of the Palestinians with a collective identity. The second refugee generation, the Generation of the Revolution (Jiil ath-Thawrat) has the heroic tales of the Palestinian Resistance Movement that brought the Palestinians in Lebanon even closer together and shaped the collective identity. The third refugee Generation, the Generation of the War (Jiil al-Harb), has the experiences of the war and its horrors, as well as the idea of steadfastness as a source of a collective Palestinian identity. The fourth refugee generation however, has neither a name that would mark their collectivity, nor a shared experience of heroism or outside terror. It does not have strong and defined visions of a happier future in Palestine that would bring it together. The fourth generation is certainly considered to be Jiil al-‘awdah, (the Generation of the Return) by most Palestinians as well as non-Palestinians, and yet taking a closer look at this generation that is growing up in a very particular political, economic, physical, technological, social and historical environment, one can observe new patterns of social identification that may clash with the older generation’s expectations, aspirations and ideas about a “proper Palestinian identity”. One may as well call the fourth refugee generation in Lebanon “the forgotten generation of forgetfulness”. The Fourth Refugee Generation in Burj al-Shamali - The Burj Al-Shamali refugee camp is located on the outskirts of Tyre, a coastal city in Southern Lebanon. Most of its inhabitants came from northern Palestine and Galilee, and they are, to a large extent, Sunni Muslims. The fourth refugee generation of Burj al-Shamali is growing up in a very particular political environment because the 1990s brought significant changes to the reality of the Palestinians in Lebanon. With the end of the Lebanese Civil War in 1990, the fourth refugee generation in Lebanon is the first to have experienced a relatively peaceful childhood, and have never been the target of deliberate armed assaults. Yet being the post-war generation, they are the ones that are being punished for the crimes the Palestinians are said to have committed during the war, and they are therefore growing up with the post-war restrictions placed on the Palestinians by the Lebanese. Moreover, with the Gulf War in 1991 and the open support of the Palestinians for Saddam Hussein, the Arab League decided to punish them with an amendment that made the status of the refugees a national responsibility rather than an Arab one as it once was. This allowed Lebanon to progressively strip the Palestinians of the rights they enjoyed during the Cairo period. After the war, the Lebanese government once again tightened the restrictions on Palestinian refugees, to make sure they would never regain the power they once had, but also to ensure that Palestinians do not aim to settle in Lebanon. Moreover, Lebanon imposed tight restrictions on movement, Palestinians have been denied the right to work in 72 professions, alongside being denied access to public higher education, to public health services, social security, land or property ownership. What is more, Palestinians who obtained property during the Cairo period are not able to pass this property on to their heirs. In fact, this has all been done to ensure that there are no future prospects for the fourth refugee generation in Lebanon whatsoever.Fiorella Larissa Erni
Transformation
dans le processus d'identification sociale
– Selon les
références statistiques de
l'UNRWA
(United Nations Relief and Works Agency for
Palesinians Refugees in the Near East;
Office
de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient), 20 % de la population de
réfugiés de Palestine au Liban, a entre 9 et 18 ans, et 50 %
de tous les réfugiés Palestiniens n'ont pas atteint l'âge de 25
ans. Les
résultats de ces statistiques donnent l'image d'une société
centrée sur les jeunes. La plupart des personnes composant la
tranche d'âge 1 à 25 ans appartient à la quatrième génération
de réfugiés. Le
première génération de réfugiés au Liban, la Génération de la
Palestine ou la Génération de la Catastrophe (Jiil
al-Falastin or Jiil an-Nakbah)
garde
les souvenirs d'un pays d'origine, du traumatisme de la guerre, de la
dépossession des terres et la conscience de posséder un pourvoir
unificateur pour une communauté
imaginaire de
Palestiniens partageant une identité collective. Les réfugiés de
la seconde génération, les Réfugiés de la Révolution (Jiil
ath-Thawrat)
gardent
en mémoire les histoires héroïques du Mouvement de Résistance
Palestinien, qui a rapproché en quelque sorte les réfugiés
Palestiniens du Liban en façonnant leur identité collective. La
troisième génération de réfugiés, la Génération de la Guerre
(Jiil
al-Harb),
a
connu les expériences de la guerre et ses horreurs avec
cette idée de détermination comme base indispensable à la
construction de l'identité palestinienne collective. La quatrième
génération cependant ne possède ni un nom qui désignerait leur
communauté, ni l'expérience partagée de l'héroïsme ou de la
terreur opérée à l'extérieur du pays. Cette quatrième génération
est sans aucun doute considérée par tous les Palestiniens et
non-Palestiniens, de Jiil
al-‘awdah, (la
Génération du Retour), cependant en regardant de plus près cette
génération qui grandit dans un environnement politique, social,
économique, historique, technologique bien particulier, on observe
les nouveaux processus d'identification sociale qui s'affrontent avec
les attentes, aspirations et idées des générations précédentes à
propos de
la 'juste identité palestinienne'. On pourrait appeler cette
quatrième génération de réfugiés au Liban, la Génération des
'Oubliés de l'Oubli'.
La
quatrième génération de réfugiés à Burj-al-Shamali – Le
camp de réfugiés de Burj-al-Shamali est situé dans les environs de
Tyr, une
ville côtière du sud du Liban, la plupart des habitants viennent du
Nord de la Palestine et de Galilée et sont pour la majorité d'entre
eux Musulmans Sunnites. La quatrième génération de réfugiés de
Burj-al-Shamali a grandi dans un environnement politique très
spécial au gré des changements apportés dans les années 1990 dans
la réalité des Palestiniens au Liban. La fin de la guerre civile
du Liban en 1990 a permis à la quatrième génération de réfugiés
de faire l'expérience d'une enfance relativement paisible qui n'a
jamais ou presque subi les assauts armés. Or cette génération
d'après guerre va se retrouver punie pour des crimes que
les Palestiniens ont commis et va grandir par conséquent soumise
aux restrictions infligées sans différencier les Palestiniens du
Liban. De plus avec la guerre du golf en 1991 et le soutien
non-dissimulé des Palestiniens à Saddam-Hussein, la Ligue Arabe a
décidé d'imposer un amendement instituant un statut à
responsabilité nationale pour les réfugiés qui remplace le
précédent qui était de responsabilité Arabe. Ce qui va permettre
aux autorités libanaises de restreindre les droits des réfugiés
par rapport aux droits obtenus pendant la période du Caire. Après
la guerre, le gouvernement libanais a de nouveau durci les
restrictions à l'égard des réfugiés palestiniens afin de
s'assurer qu'ils ne reprendraient jamais le pouvoir qu'ils avaient
auparavant et qu'ils ne revendiquent
pas une implantation au Liban. De plus, le Liban a imposé des
restrictions de déplacement, on a interdit aux Palestiniens le droit
de travailler dans 72 professions, le droit à l'enseignement
supérieur, le droit aux services de santé publics, le droit à
l'accès et à la propriété des terres. Les Palestiniens ayant
obtenu des terres pendant la 'période du Caire' n'ont pas le droit
de les transmettre à leurs héritiers. En fait , tout ceci a été
fait dans le seul et unique but d'anéantir les perspectives d'avenir
pour les réfugiés palestiniens de cette quatrième génération.
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