3/07/2014

Uluslararası Hukuk ve Koruma Sorumluluğu - Güvenlik önlemleri - Kalkınma işbirliği - İnsan hakları

United Nations and Global Public Goods part 2
We find three areas in which globalization has had a profound impact on the United Nations Mission: security, cooperation to development and human rights.                                                                            Security measures - An international Directorate request in order to face intra-state conflicts and failing States has considerably blurred  the distinction between internal and external security. It has led to a substantial expansion of security concept and understanding. It has resulted in guerillas wars without clear front lines and conflicts and the mistreatment of civilians as main victims. It has shown humanitarian crises requiring international attention. On site a new coherence between political, military and humanitarian interventions and development appeared to be needed. The evolution of peacekeeping principles and practices reflect an enormous enlargement of political space and expectations in terms of international leadership. The former generations of peacekeeping logic has led to peace-building as a major component to the United Nations mission. Peace-building is the logical expression of the interference between internal and external; military and civilian (United Nations Peacebuilding Commission, 2010). The imprecision surrounding State sovereignty, the development of new roles and goals for maintaining peace on the field, the rise of peace-building and increased concern about the need to preventive diplomacy represents a significant change for the United Nations mission. The endemic permeability of exercising sovereignty in failing States gives rise to new norms.
Development cooperation - During the cold war, aid was viewed as a foreign policy instrument and a reward for the Alliance members. This perception was enhanced through a feeling, during this post-colonial of instant era, that emerging countries had right to resource transfer. Aid was a foreign policy instrument and hence was an integral part of national interest. The transition to clearly defined objectives and to establishment of measurable targets was the inevitable consequence of the need to provide an new logic of development cooperation. In the lack of a foreign policy specific purpose, the performance and extend of the impact became essential to this new aid arguments. For the first time, goals were described as appropriate aims of global development  about questions that electorate of donor countries could understand and support. This purpose found in turn a path in the adoption by the Millennium Summit of the Millennium Development Goals (MDGs). Those MDGs can be used in particular to measure the progress made at national level according to a set of criteria stating desirable achievements of a global consensus.

Human Rights -  The enabling environment changes at the end of the 80's and the beginning of the 90's had significant impact on the on Human Rights Programme. On the one hand the collapsing distinction between internal and external security and the emergence of intra-states conflicts open a new space of interventions on behalf of human rights. On the other hand, the new focus on development cooperation contributed of giving priority to considerations unique to human rights. This has resulted to the adoption by the General Assembly of the concept of the responsibility to protect in the 2005 World Summit Outcome. The outstanding success of the acknowledgment of human rights as a moral international standard has been described as the most unlikely event of the XXth century. The Charter provisions, the Universal Declaration of Human Rights, the Status of the International Criminal Court (ICC) as well as the adoption of the international responsibility to protect by the General Assembly together constitute a solid endorsement to the International Leadership expectations.
Bruce JENKS, « Les Nations unies et les biens publics mondiaux : contributions historiques et défis à venir », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement [Online], 3 |  2012, Online since 03 April 2012, connection on 06 March 2014. URL : http://poldev.revues.org/947 ; DOI : 10.4000/poldev.947

 Nous constatons trois domaines dans lesquels la mondialisation a eu un impact profond sur la mission des Nations unies : la sécurité, la coopération au développement et les droits de l’homme.                                                                                                                   Sécurité - La demande d’une direction internationale à même de faire face aux conflits intraétatiques et aux Etats défaillants a considérablement brouillé la distinction entre les concepts de sécurité interne et externe. Elle a conduit à une extension significative du concept et de la compréhension de la sécurité. Elle a entraîné des guérillas sans lignes de front précises et des conflits dont les civils ont été les principales victimes. Elle a abouti à des crises humanitaires requérant l’attention internationale. Sur le terrain, elle a nécessité une cohérence entre les interventions politiques, militaires, humanitaires et de développement. L’évolution des principes et pratiques du maintien de la paix reflète l’élargissement énorme de l’espace politique et des attentes en matière de direction internationale. La logique des anciennes générations de maintien de la paix a mené à la consolidation de la paix en tant que composante majeure de la mission des Nations unies. La consolidation de la paix est l’expression logique du brouillage entre l’extérieur et l’intérieur, le militaire et le civil (United Nations Peacebuilding Commission, 2010). Le flou autour des questions de souveraineté étatique dans le cas des Etats défaillants, le développement de nouveaux rôles et objectifs pour les opérations de maintien de la paix sur le terrain, l’essor de la consolidation de la paix et l’attention accrue sur la nécessité d’une diplomatie préventive représentent un changement important de la mission des Nations unies. La perméabilité endémique de l’exercice de la souveraineté dans les Etats défaillants donne naissance à de nouvelles normes.
La coopération au développement - Pendant la Guerre froide, l’aide était perçue comme un instrument de politique étrangère et une récompense pour les membres de l’alliance. Cette perception était renforcée par un sentiment, dans l’ère postcoloniale immédiate, que les pays émergents avaient droit à un transfert des ressources. L’aide était un instrument de politique étrangère et à ce titre faisait partie intégrante de l’intérêt national. Le passage à la définition d’objectifs clairs et à l’établissement de cibles mesurables était la conséquence inévitable du besoin d’offrir une nouvelle logique de coopération au développement. Dans l’absence d’un objectif de politique étrangère précis, la performance et la mesure de l’impact devinrent essentiels à cette nouvelle plaidoirie pour l’aide. Pour la première fois, les objectifs étaient échafaudés comme des buts légitimes du développement mondial autour de questions que les électeurs dans les pays donateurs pouvaient comprendre et soutenir. Ce dessein trouva à son tour sa voie dans l’adoption par le Sommet du millénaire des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Les OMD permettent notamment de mesurer les progrès accomplis au niveau national selon un ensemble de critères qui sont l’objet d’un consensus mondial sur les résultats souhaitables. 
Les Droits de l'Homme - Les changements dans l’environnement habilitant à la fin des années 1980 et au début des années 1990 eurent des répercussions considérables pour le programme des droits de l’homme. D’une part, le flou croissant quant à la distinction entre la sécurité intérieure et extérieure et l’émergence des conflits intraétatiques ouvrirent un nouvel espace aux interventions au nom des droits de l’homme. D’autre part, le nouvel accent mis par la coopération au développement sur des objectifs et sur le développement humain contribua également à placer au premier plan des considérations propres aux droits de l’homme. Cela a mené à l’adoption par l’Assemblée générale du concept de la responsabilité de protéger dans le Document final du Sommet mondial de 2005 (Assemblé générales des Nations unies, 2005). Le succès qui a marqué la reconnaissance des droits de l’homme en tant que norme de moralité internationale a été décrit comme l’une des histoires les plus improbables du XXe siècle. Les dispositions de la Charte, la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Statut de la Cour pénale internationale (CPI) de même que l’adoption par l’Assemblée générale de la responsabilité internationale de protéger constituent ensemble une solide approbation de l’attente de la direction internationale en la matière.

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