3/06/2014

Birleşmiş Milletler ve Küresel Kamu Malları - İnsan Hakları - Karşılıklı kontrol ve Devletler arasındaki geçirgenlik.


This article explores the theory that the United Nations (UN) greatest contribution to the production of Global Public Goods has been its role when establishing spaces and capacities for creating common values. It analyses the impact of globalization on the UN role ; especially the nature of permeability as a globalization product is essential to the understanding of current challenges faced by the United Nations and as well as the core of the Global Public Goods program. The article looks quickly at the evolution of the United Nations role in the areas of peace and security, human rights and development cooperation. In conclusion, eight levers of change will be identified in order to determine the United Nation's ability to contribute substantially to the GPG (Global Public Goods): introduction of common stand and values, quality directorate, improvement of governance, stronger consolidation of legal instruments, focus on strategic choices and power of networks.
Following the second world war, in order to build a sustainable peace, the space for an international leadership needed to be expanded, resorting of social forces to erect and increase the crucial components of peace and providing an exhaustive form of governance that would reach numerous actors. The sovereignty of States was central to this vision, yet this sovereignty rooted in broader values and principles. The struggle against Nazism provided a common frame to pursue those same common values. That was the architecture build by the United Nations founders. This was not to become an idealistic project, but rather a highly pragmatic purpose providing answers to urgent needs following the destructions caused by the war. In the lack of common values, international cooperation was defined as the supervision of all matters imposed by the prominence given to sovereignty and non-interference principles. The promotion of mutual control would serve to best the interests of international community, thus mutual control becomes a precious Global Public Good. From an historical point of view, only largest disasters have provided a space giving effect to the States to unite around a more complete context for common values. Only when facing extreme external threats, States choose to incorporate their cooperation into an official frame of rules and more solid institutions. Permeability presents a challenge on the same magnitude but fundamentally different in nature. The challenge is not due to an external threat but to the impact of globalization on the relations between the States and the governance of their societies. The starting point of United Nations answer to this challenge can be detected in their efforts to tread a new road in various areas of activity. We find three areas in which globalization has had a profound impact on the United Nations Mission: security, cooperation to development and human rights.

Bruce JENKS, « Les Nations unies et les biens publics mondiaux : contributions historiques et défis à venir », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement [Online], 3 |  2012, Online since 03 April 2012, connection on 06 March 2014. URL : http://poldev.revues.org/947 ; DOI : 10.4000/poldev.947

Cet article explore la thèse selon laquelle la contribution la plus importante de l’Organisation des Nations unies (ONU) à la production de biens publics mondiaux a été son rôle dans l’instauration d’espaces et de capacités permettant de créer des valeurs communes. Il analyse l’impact de la mondialisation sur le rôle des Nations unies ; il identifie notamment la qualité de la perméabilité en tant que produit de la mondialisation, ce qui est essentiel à la compréhension des défis actuels auxquels font face les Nations unies et également au cœur du programme sur les biens publics mondiaux (BPM). L’article examine brièvement l’évolution du rôle des Nations unies dans les domaines de la paix et de la sécurité, des droits de l’homme et de la coopération au développement. En conclusion sont identifiés huit leviers de changement qui détermineront la faculté des Nations unies à contribuer de manière substantielle aux BPM : l’instauration de normes et de valeurs communes, la qualité de la direction, l’amélioration de la gouvernance, un réalignement institutionnel, des financements innovants, le renforcement de la consolidation des instruments juridiques, la concentration sur des points stratégiques et le pouvoir des réseaux.
Après la deuxième guerre mondiale, pour construire une paix durable, il fallait élargir l’espace pour une direction internationale, recourir aux forces sociales afin d’ériger et renforcer les composantes essentielles de la paix, et offrir une forme exhaustive de gouvernance qui atteindrait de multiples acteurs. La souveraineté des Etats était toujours au cœur de cette vision, mais il s’agissait d’une souveraineté ancrée dans des valeurs et des principes plus vastes. La lutte contre le nazisme avait fourni le cadre commun pour la poursuite de ces valeurs communes. Telle était l’architecture construite par les fondateurs des Nations unies. Il n’était pas question d’un projet idéaliste, mais plutôt d’un dessein hautement pragmatique qui répondait au besoin urgent d’agir après les destructions de la guerre. Dans l’absence de valeurs communes, la coopération internationale fut définie comme l’exercice d’un contrôle qu’imposait la primauté accordée aux principes de souveraineté et de non-ingérence. La promotion du contrôle mutuel servirait au mieux les intérêts de la communauté internationale ainsi le contrôle mutuel peut être un bien public mondial précieux.  Sur le plan historique, seuls les grands désastres ont fourni un espace permettant aux Etats de s’unir autour d’un ensemble plus vaste de valeurs. C’est uniquement lorsqu’ils sont confrontés à des menaces extérieures extrêmes que les Etats choisissent d’inscrire leur coopération dans un cadre officiel de règles et d’institutions plus solide. La perméabilité représente un défi de la même ampleur, mais elle est fondamentalement différente par nature. Le défi est dû non pas à une menace externe, mais à l’impact de la mondialisation sur la relation des Etats avec les sociétés qu’ils gouvernent. L’amorce de la réponse des Nations unies à ce défi est perceptible dans leurs efforts pour tracer une nouvelle route dans de nombreux domaines de leur activité. Nous constatons trois domaines dans lesquels la mondialisation a eu un impact profond sur la mission des Nations unies : la sécurité, la coopération au développement et les droits de l’homme.

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