3/13/2010

Reaching for the Stars When Space Was a Thrill

By DENNIS OVERBYE
Published: March 8, 2010
The years from 1957 to 1962 were a golden age of science fiction, as well as paranoia and exhilaration on a cosmic scale. The future was still the future back then, some of us could dream of farms on the moon and heroically finned rockets blasting off from alien landscapes. Others worried about Russian moon bases.

]…]In the pages of magazines like Aviation Week, Missiles and Rockets and even Fortune, companies, some famous and some now obscure, were engaged in a sort of leapfrog of dreams. And so, for example, Republic Aviation of Farmingdale, N.Y. — “Designers and Builders of the Incomparable Thundercraft” — could be found bragging in Aviation Week and Space Technology magazine in 1959 about the lunar gardening experiments it was doing for a future Air Force base on the moon.

Most Americans never saw these concoctions, but now they have been collected and dissected by Megan Prelinger, an independent historian and space buff, in a new book, “Another Science Fiction: Advertising the Space Race 1957-1962.” It is being published on May 25 by Blast Books.

]…] Ms. Prelinger said she had grown up “on a cultural diet of science fiction and space,” memories of the moon landings and “Star Trek” merging in her mind. “As a result,” she said, “I grew up believing that I was a junior member of an advanced technological society.”

The book, she said, was inspired by a shipment of old publications to the library, including Aviation Week & Space Technology and Missiles and Rockets. “I little expected that the advertising in their pages would seize my attention more than the articles themselves,” she writes in the introduction to her book.

In one illustration, the hands of God and Adam from Michelangelo’s Sistine Chapel ceiling have been transformed into a giant pair of space gloves reaching for each other. In another, the silhouette of a spaceship forms a cross. “These images suggest that the furthest reach of what humankind hoped to find in space was in fact the very essence of infinity,” Ms. Prelinger writes.

]…]What has not disappeared in all these years and decades is the yearning and arguing about space. We’re still fighting about what NASA should do as far as human exploration of the universe is concerned, collectively looking more and more like that bewildered advertising man floating in space on the cover of Ms. Prelinger’s fascinating book. Since those advertisements appeared, the United States invaded Vietnam and left; the Soviet Union crumbled and China rose; the whole nation stopped smoking.

We never did find the essence of infinity — at least not yet.

More to read here : http://www.nytimes.com/2010/03/09/science/space/09space.html?pagewanted=2&ref=science

Atteindre les étoiles : quand la conquête de l’espace faisait frissonner de plaisir.

By DENNIS OVERBYE Published: March 8, 2010

Les années 1957 à 1962 reflètent l’âge d’or de la science fiction, de la paranoïa et de l’ivresse à échelle cosmique. A cette époque le futur n’était peut-être pas le même futur cependant certains d’entre nous pouvaient rêver de bâtir une ferme sur la lune, de fusées à ailettes au cours d’un décollage autant héroïque qu’explosif depuis le sol d’un paysage alien. D’autres craignaient l’établissement de base lunaire par les russes. ]…] Dans les magazines comme Aviation Week, Missiles and Rackets et même Fortune on voyait des entreprises, quelques unes réputées et d’autres de nos jours disparues, s’engager de manière discontinue dans des projets au gré de leurs rêves. Ainsi par exemple, l’ Aviation of Farmingdale, NY – designers et constructeurs du formidable Thundercraft – pouvait se vanter d’ expériences de jardinage lunaire dans le magazine Aviation Week and Space Technology en 1959 dans la perspective de l’établissement d’une base lunaire par l’Armée de l’Air.

La plupart des Américains n’ont pas été témoins de ces échafaudages, aussi Megan Prelinger historienne mordue d’astronomie, les a collectionnés et disséqués dans son dernier ouvrage « Another Science Fiction : Advertising the Space Race 1957-1962 « (Une Autre Science Ficiton : La Conquête de l’Espace et la Publicité 1957-1962) publié le 25 mai par Blast Books. Mme Prelinger dit qu’elle a été éduquée conformément à ‘un régime qui la nourrissait de science fiction et d’espace’, avec des souvenirs d’alunissages et de ‘Star Trek’ se confondant dans son esprit. « C’est ainsi que j’ai grandi « dit elle « en croyant que j’étais le nouveau membre d’une société très avancée dans le domaine technologique ». « Le livre s’inspire » dit elle dans l’introduction « d’une grande quantité d’anciennes publications que je trouvais à la bibliothèque, dont les articles dans Aviation Week & Space Technology et dans Missiles & Rockets. Je ne m’attendais pas à ce que les publicités s’emparent de mon attention autant que les articles eux-mêmes. »

Une illustration représente les mains de Dieu et d’Adam de la chapelle sixtine de Michel-Ange portant une géante paire de gants cosmiques. Sur une autre l’ombre du vaisseau spatiale forme une croix. « Ces images suggèrent que l’espoir de trouver quelque chose dans l’espace se situait à des années lumières de l’être humain et représentait en fait la quintessence de l’infini. », écrit Mme Prelinger.]…]

Le désir de cette conquête et les débats qu ‘elle suscite n’ont pas disparu au cours des dernières décennies. Les discussions restent vives à propos de ce que la NASA devrait faire face à l’exploration de l’espace par l’être humain, nous tendons à ressembler à cet homme désorienté flottant dans l’espace de cette illustration publicitaire sur la couverture de l’ouvrage fascinant de Mme Prelinger. Depuis la parution des ces publicités, les Etats-Unis ont envahi le Vietnam et sont repartis, L’Union Soviétique s’est effondrée et la Chine s’est éveillée ; le pays tout entier a arrêté de fumer.

Nous n’avons pas trouvé la quintessence de l’infini – enfin….pas encore.

Plus de détails ici : http://www.nytimes.com/2010/03/09/science/space/09space.html?pagewanted=2&ref=science

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire