3/21/2010

'Aid Industry is Part of the Problem' - Ida Karlsson - STOCKHOLM, Mar 18 (IPS) - Aid organisations perpetuate humanitarian disasters. That is one of the conclusions made by war correspondent Linda Polman in her latest book as she describes the world of humanitarian aid.

When there is a major disaster, large and wealthy aid organisations come pouring into the area, according to Polman who has seen the results in a range of crisis areas. "Should international non-governmental organisations (NGOs) carry on providing relief if warring factions use aid for their own benefit, thus prolonging the war?" she asks. ‘With Friends Like These (De crisiskaravaan) - The untold story of humanitarian aid operations in war zones’ investigates the effects of emergency aid on the course of wars and on the crises themselves. She criticises the aid industry‘s multi-billion dollar operations, which she describes as a business in a market of supply and demand, dressed up as Mother Teresa. "Aid has always been a subject of abuse. Money is disappearing into the wrong pockets,’’ she says. Polman talks about "contract fever" and how aid organisations focus on winning and extending contracts and follow the flow of funds. ]…] The salaries and the danger-and-discomfort bonuses in the aid sector are said to be fostering an international jet set. "In humanitarian territories, restaurants, squash courts and golf and tennis facilities are often reconstructed sooner than bombed-out schools and clinics," she writes in her book and notes "wherever aid workers go, prostitution soars". She also describes how aid is used and abused by governments and rebels. "The military regime is making a lot of profit from the aid in Darfur. Aid organisations pour millions of dollars a year into Sudanese government coffers, because they have to pay tax on every morsel they hand out in aid." ]…] According to a 2005 study by the Centre for Civil Society Studies at John Hopkins University in the U.S., the non-profit sector is an enormous economic force and the fifth largest economy in terms of GDP after the U.S., Japan, Germany and Britain. "About 37, 000 aid organisations in the world spending 130 billion dollars makes it an industry," Polman says. She welcomes the possibility of humanitarian organisations being tried by the International Criminal Court. "I would applaud at least the possibility of the option because of the role international aid organisations play in wars.’’ http://ipsnews.net/newsTVE.asp?idnews=50711

L’industrie de l’aide humanitaire en partie responsable du problème- Ida Karlsson - STOCKHOLM, Mar 18 (IPS) – Les organisations d’aide humanitaire sont à l’origine de la pérennité des désastres humanitaires. Cette conclusion vient de la correspondante de guerre Linda Polman qui décrit dans son dernier livre les actions de l’aide humanitaire mondiale.

Au cours de catastrophes majeures, les organisations riches et imposantes entrent en scène pour déverser leur aide dans la région, selon L.Polman témoin des conséquences de ces actions dans de nombreuses régions en crise. « Les organisations Internationales Non-Gouvernementales (ONG) doivent-elles continuer à soulager les populations alors que les factions guerrières détournent cette aide pour elles-même en bénéficier et ainsi prolonger la guerre ? » demande-t-elle. «Dans son livre Friends Like These (De crisiskaravaan), elle examine les dessous des opérations d’aide humanitaire dans les régions en guerre et les conséquences de l’aide d’urgence sur la poursuite des conflits et sur l’origine de la crise. Elle critique les opérations de milliards de dollars de l’industrie de l’aide humanitaire qu’elle décrit comme des entreprises soumises au marché de l’offre et de la demande dissimulées sous l’habit de Mère Teresa. « L’aide a toujours été source d’abus. L’argent disparaît dans les mauvaises poches », dit-elle. L.Polman parle de la ‘ course aux contrats ‘ et décrit comment les organisations se concentrent sur le gain ou le renouvellement des contrats en suivant le cours des fonds collectés.]…] Les salaires élevés et les bonus de danger et de pénibilité du travail dans le secteur de l’aide humanitaire collaborent à l’émergence d’une ‘ jet set humanitaire‘ internationale. Dans les territoires bénéficiaires de cette aide, les cours de squash, golf, tennis et les restaurants sont souvent reconstruits avant les écoles et les hôpitaux. ]…] Selon une étude du Centre for Civil Society Studies at John Hopkins University aux Etats-Unis, le secteur associatif d’aide à but non-lucratif est une puissance économique prodigieuse, la cinquième économie en termes de PIB après les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne et l’Angleterre.

« Près de 37 000 organisations dans le monde qui dépensent des milliards de dollars, c’est une industrie » dit L.Polman. Elle se réjouit de l’éventualité pour certaines organisation d’aide humanitaire d’être mises en accusation par la Cour Pénale Internationale. « J’applaudirais l’éventualité de cette option à cause du rôle que jouent les organisations d’aide dans les guerres à un niveau mondial. »

http://ipsnews.net/newsTVE.asp?idnews=50711

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