1/28/2015

Köylü hakları hakkında Birleşmiş Milletler Bildirgesi 2 - Pastoralists hakları - eş-yönetmek ve kendini yönetme kendi toprakları - göçebelik için hakları ve saire.

The rights of pastoralists - After stating their commitment to organize themselves and defend their rights, they invited states and international organizations, as well as their customary leaders, to promote and protect their rights, including freedom of association, freedom of movement (including cross-border mobility), the right to education (including for children in mobile communities), human rights education and training, cultural rights, tenure rights over land, territories and other natural resources.

Le droit des peuples pastoraux - Aux alentours de deux cents populations nomades et éleveurs transhumants qui représentent quelques 50 tribus des peuples d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe ont exprimé leur préoccupation au sujet de droits inégaux entre nomades d’accès à l’éducation, la santé et autre services et installations essentiels, ils sont exclus d’un accès équitable aux marchés, à l’information et à la connaissance dont ils ont besoin pour leur bienêtre et leur développement.

 The rights of pastoralists - Compared to others who work in rural areas, the rights of pastoralists are relatively less protected under international law. A number of international instruments adopted by pastoralists, other nomadic peoples, and organizations that support them should nevertheless be mentioned before concluding this In-Brief, even if they do not constitute language agreed by states. It was noted earlier that representatives of mobile peoples created the World Alliance on Mobile Indigenous Peoples (WAMIP) during the Fifth World Parks Congress of IUCN in 2003. At the same meeting, IUCN members adopted the IUCN Mobile Indigenous Peoples’ Recommendation 5.27, which recommends that governments, NGOs, local communities, civil society, international organizations and inter-governmental bodies should give due recognition to mobile indigenous peoples’ rights, and their special capacities and needs, and thereby:
a. Ensure that Mobile Indigenous Peoples have secure and full rights to co-manage and self-manage their lands, that they can derive equitable benefits from the use of natural resources, including eco-tourism, and that their customary law is respected and recognized in national law;
b. Recognize collective and customary rights of mobile communities and respect the integrity of the Mobile Indigenous Peoples’ resource management systems;
c. Recognize Mobile Indigenous Peoples’ community conserved areas as a protected area governance type, and build upon their traditional and evolving institutions and customary norms;
d. Promote policies to facilitate cross-border mobility and trade in transboundary protected areas by Mobile Indigenous Peoples who have traditionally lived in and used those areas;
e. Adopt and promote adaptive management approaches that recognize the dependence of Mobile Indigenous Peoples on common property resources and build on their mobility and different lifestyles, livelihoods, resource rights and tenure, customary laws, and dynamic scales of land use;
f. Adapt protected area and community conserved area management to the special needs of mobile communities, including their use rights, resource management practices, seasonal and temporal rights, corridors for movement and targeting mobile use to achieve conservation objectives;
g. Respect, promote and integrate the use of traditional knowledge, institutions and customary laws and resource management practices of Mobile Indigenous Peoples alongside mainstream science on a complementary basis. Develop common conservation objectives. Ensure that development of protected areas and related interventions are evaluated on the basis of local knowledge and are implemented through Mobile Indigenous Peoples’ institutions;
h. Recognize and guarantee the rights of Mobile Indigenous Peoples to the restitution of their lands, territories and resources, conserved and traditionally occupied and used sustainably by them, that have been incorporated within protected areas without their free, prior and informed consent; mobility should be restored where appropriate; and
i. Promote cross-cultural dialogue and conflict resolution within and between mobile and sedentary people around and in protected areas (…)
Almost two hundred nomadic and transhumant pastoralists, representing some 50 tribes and peoples of Africa, America, Asia and Europe, expressed their concern that pastoralists do not enjoy equal rights to education, health and other crucial services and facilities, are excluded from fair access to and control of markets, information and knowledge they need for their well-being and development. After stating their commitment to organize themselves and defend their rights, they invited states and international organizations, as well as their customary leaders, to promote and protect their rights, including freedom of association, freedom of movement (including cross-border mobility), the right to education (including for children in mobile communities), human rights education and training, cultural rights, tenure rights over land, territories and other natural resources.

Le droit des peuples pastoraux – Par rapport aux autres travailleurs ruraux, les droits des peuples pastoraux sont relativement moins bien protégés par la législation internationale. Il faudrait mentionner les instruments internationaux adoptés par les peuples pastoraux, nomades et organisations qui les soutiennent, même si ils ne sont pas présentés dans la langue convenue par les Etats. Il a été noté précédemment que les nomades ont créé l’Alliance Mondiale des Populations Nomades en 2003 au cours du Cinquième Congrès Mondial sur les Parcs organisée par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Au cours de la même réunion, es membres de l’UICN ont adopté  la recommandation 5.27 sur les populations autochtones consistant à recommander aux gouvernements des Etats, des ONG, les communautés locales, la société civile, les organisations internationales et les organes intergouvernementaux à reconnaître et soutenir les droits des peuples nomades selon leurs capacités et leurs besoins, et par conséquent :
a.      garantir que les Populations Autochtones et Mobiles aient le plein exercice de leurs droits de cogérer et d’autogérer leurs terres et faire en sorte qu’elles puissent tirer des avantages équitables de l’utilisation des ressources naturelles, y compris l’éco-tourisme, et que leurs droit coutumiers soient respectés et reconnus dans la législation nationale ;
b.   reconnaître les droits collectifs et coutumiers des Peuples Autochtones et respecter l’intégrité de leurs systèmes de gestion des terres et des ressources naturelles ;
c.    reconnaître les aires de conservation communautaire des populations autochtones et mobiles comme des aires protégées dotées de gouvernance, conserver les traditions et respecter l’évolution des institutions et des normes coutumières ;
d.     promouvoir la mobilité transfrontalière et le commerce dans les zones protégées transfrontalières des populations autochtones nomades qui habitent et continuent à utiliser traditionnellement ces aires ;
e.    adopter et promouvoir les approches de gestion adaptative qui reconnaissent la dépendance par les populations autochtones envers l’utilisation des ressources naturelles de propriété commune, et conserver leur mobilité et modes de vie, leurs droits d’utilisation des ressources et droits fonciers, droits coutumiers et les modèles dynamiques pour l’utilisation des terres ;
f.      adapter la gestion des aires protégées et des aires de conservation communautaire aux besoins spécifiques des communautés mobiles, y compris leurs droits à l’exploitation, leurs pratiques de gestion des ressources pastorales, les droits d’accès aux zones saisonnières ou temporaires, aux routes migratoires et le ciblage des nécessités de mobilité en vue d’atteindre les objectifs de conservation ;
g.     respecter, promouvoir et intégrer l’utilisation du savoir traditionnel, des institutions et des droits coutumiers et des pratiques de gestion des ressources pastorales des populations mobiles parallèlement à la science dominante qui deviendra une base complémentaire. Développer des objectifs de conservation communs. Assurer que le développement des aires protégées et les interventions inhérentes soient évalués sur la base du savoir local et soient appliqués en vertu des institutions des Peuples Autochtones mobiles ;
h.     reconnaître et garantir les droits de restitution de leurs terres, leurs territoires et leurs ressources aux Peuples Autochtones. Des terres conservées, traditionnellement occupées et durablement utilisées par eux, qui ont été intégrées dans les aires protégées sans leur consentement préalable donné librement en connaissance de cause ; leur mobilité devrait être restituée le cas échéant ;
i.      promouvoir le dialogue interculturel et la résolution des conflits à l’intérieur et entre les populations nomades et sédentaires dans les aires protégées (…)
Aux alentours de deux cents populations nomades et éleveurs transhumants qui représentent quelques 50 tribus des peuples d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe ont exprimé leur préoccupation au sujet de droits inégaux entre nomades d’accès à l’éducation, la santé et autre services et installations essentiels, ils sont exclus d’un accès équitable aux marchés, à l’information et à la connaissance dont ils ont besoin pour leur bienêtre et leur développement. Après avoir affirmé leur engagement à s’organiser pour défendre leurs droits, ils ont invité les Etats et les organisations internationales ainsi que leurs chefs coutumiers à promouvoir et protéger leurs droits, dont la liberté d’association, la liberté de mouvement (y compris la mobilité transfrontalière), le droit à l’éducation (y compris pour les populations nomades), les droits de l’homme de l’éducation et de la formation, les droits sur les terres, territoires et ressources naturelles.

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