Negociation of a United Nations Declaration on the Rights of Peasants « The
term mobile peoples covers indigenous and traditional peoples whose livelihoods
depend on extensive common property use of natural resources, and who use
mobility as a management strategy and as an element of cultural identity”
Negociation
concernant la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Paysans « Le
terme nomade désigne les autochtones et populations traditionnelles dont les
moyens dépendent de l’utilisation des ressources naturelles de vastes
propriétés communes, dont le caractère nomade est un élément d’identification
culturelle et de stratégie de gestion de l’environnement.
Negotiation of a United Nations Declaration
on the Rights of Peasants and Other People
Working in Rural Areas - Peasants, landless people, rural
workers, herders, pastoralists and fisherfolk represent 70% of all people who
live in extreme poverty and 80% of all those who are hungry. Hundreds of millions of peasants and other
people working in rural areas are victims of discrimination and human rights
violations, and most of them are not effectively protected by conventions of
the International Labour Organization (ILO) because they do not work in the
formal sector. To respond to this situation, in 2008 La Via Campesina, a
network of peasant organizations that is one of the world’s largest
transnational social movements, adopted a Declaration on the Rights of Peasants
- Women and Men. The first issues focus on the definition of ‘peasants and
other people working in rural areas’; state obligations; gender equality and
the rights of rural women; civil and political rights; economic, social and
cultural rights; the right to a clean and healthy environment; the rights of
rural workers; the rights to land, fisheries and forests; the rights to seeds
and biological diversity; and the rights to other means of production. The
purpose of this In-Brief is to help negotiators to draft and finalize the UN
Declaration successfully.
Definition of peasants and other people working in rural areas - The
Advisory Committee’s final study defined the rights-holders addressed by the
Declaration as ‘peasants and other people working in rural areas’, understood
to include smallholder farmers, landless people working as tenant farmers or
agricultural labourers, people living from traditional fishing, hunting and
herding activities, and rural women. The Committee excluded ‘the rights of
other people working in rural areas, such as those working in the business,
industry or public administration’.
Defining people living from traditional hunting and herding activities
- The term mobile peoples covers
indigenous and traditional peoples whose livelihoods depend on extensive common
property use of natural resources, and who use mobility as a management
strategy and as an element of cultural identity’. The declaration defines
migratory pastoralism as ‘an adaptive production strategy assuring the economic
survival of hundreds of millions of people, as well as the as sustainable
management of natural resources and the conservation of nature’.
Representatives of pastoralist peoples also agreed that ‘pastoral livelihoods
are based on seasonal mobility and common property of natural resources
(particularly rangelands), regulated by customary law and practices, customary
institutions and leadership, all making use of local and indigenous knowledge’.
States agreed to define their obligations using the respect, protect and fulfil
(promote, facilitate, and provide).
Tenure guidelines - With respect to investment in agriculture, the
tenure guidelines recommend that states take steps to protect legitimate tenure
rights, human rights, livelihoods, food security, and the environment. In
addition, the tenure guidelines adopt the respect, protect and fulfil typology
to define general principles with respect to state obligations and tenure
rights over land, fisheries and forests. Three General Principles States should observe:
1. Recognize and respect all legitimate tenure right holders and their
rights. They should take reasonable measures to identify, record and respect
legitimate tenure right holders and their rights, whether formally recorded or
not; to refrain from infringement of tenure rights of others; and to meet the
duties associated with tenure rights.
2. Safeguard legitimate tenure rights against threats and infringements.
They should protect tenure right holders against the arbitrary loss of their
tenure rights, including forced evictions that are inconsistent with their
existing obligations under national and international law.
3. Promote and facilitate the enjoyment of legitimate tenure rights.
They should take active measures to promote and facilitate the full realization
of tenure rights or the making of transactions with the rights, such as
ensuring that services are accessible to all.
Négociation concernant la Déclaration des Nations Unies sur les
Droits des Paysans et autres Travailleurs dans les Zones Rurales - Les paysans, les gens
sans terres, travailleurs ruraux, bergers, éleveurs nomades et pêcheurs,
représentent 70% de la population mondiale qui vit dans la pauvreté absolue
dont 80% souffrent de la faim. Des centaines de millions de paysans et de
travailleurs ruraux sont victimes de discriminations et de violations des
droits de l’homme. Par conséquent, la plupart d’entre eux sont protégés par les
conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) puisqu’ils ne
travaillent pas dans le secteur formel. Pour faire face à cette situation, la
Via Campesina, un réseau d’organisations des Travailleurs Ruraux, l’un des plus
vastes mouvements sociaux transnationaux a adopté en 2008 la Déclaration sur
les Droits des Paysans – Femmes et Hommes. Les premiers problèmes soulevés
concernent la définition de ‘paysans et travailleurs ruraux’ ; les
obligations de l’Etat ; l’égalité des sexes et les droits des femmes travailleuses
rurales ; les droits civils et politiques ; les droits à la terre, à
la pêche et à la forêt ; les droits sociaux et culturels ; les droits
à un environnement propre et salubre ; les droits des travailleurs
ruraux ; les droits aux semences et à la diversité biologique ; les
droits à d’autres moyens de production. Le but de ce document est d’aider les
négociateurs dans l’ébauche et la finalisation de la Déclaration des Nations
Unies.
Définition des
paysans et travailleurs ruraux – L’étude définitive du Comité Consultatif
spécifie les titulaires de droits auxquels s’adresse la Déclaration :
paysans et travailleurs ruraux font référence aux petits agriculteurs, aux gens
sans terres travaillants pour des exploitants agricoles, aux ouvriers agricoles,
aux gens vivant d’activités de pêche, chasse et d’élevage traditionnel, et les
femmes travailleuses rurales. Le Comité a exclu les droits d’autres
travailleurs comme ceux du monde des affaires, de l’industrie ou des pouvoirs
publics.
Définition des gens
vivants d’activités de pêche, chasse et élevage traditionnel – Le terme nomade
désigne les autochtones et populations traditionnelles dont les moyens
dépendent de l’utilisation des ressources naturelles de vastes propriétés
communes, dont le caractère nomade est un élément d’identification culturelle
et de stratégie de gestion de l’environnement. La déclaration définit le
pastoralisme transhumant comme ‘une stratégie de production adaptative’ qui
assure la survie de centaines de millions de personnes grâce à la gestion
durable des ressources naturelles et à la protection de la nature. Les
représentants des peuples d’éleveurs se sont accordés à dire que les moyens
d’existence des éleveurs dépendent de la mobilité saisonnière, des vastes
propriétés communes et de l’utilisation des ressources naturelles (surtout les
grands pâturages), le tout régi par les lois coutumières, les institutions et
autorités coutumières qui ont recours au
savoir local et autochtone. Les Etats se sont accordés sur la définition de
leurs obligations liées au respect, à la protection et à la réalisation
(promouvoir, faciliter et fournir).
Directives relatives
à l’occupation des sols – En ce qui concerne les aides à l’investissement dans
l’agriculture, les directives relatives à l’occupation des sols recommandent
que les Etats prennent des mesures pour protéger les droits fonciers, les
droits humains, les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et
l’environnement. De plus les directives relatives à l’occupation des sols
adoptent la triple obligation de respecter, de protéger et de réaliser qui
définit les principes généraux inhérents au respect des droits sur la terre, la
pêche et la forêt. Les Etats doivent respecter trois principes ;
1.
Reconnaissance et
respect de tous les détenteurs de droits fonciers et de leurs droits. Ils
doivent prendre des mesures visant à identifier, consigner par écrit et
respecter les titulaires des droits fonciers et leurs droits, officiellement
consignés par écrit ou non. S’abstenir d’enfreindre les droits fonciers des
autres, et assumer les obligations associées aux droits fonciers.
2.
Clause de sauvegarde
de la législation relative aux droits fonciers. Ils doivent protéger les
titulaires de droits fonciers contre la perte arbitraire de leurs droits
fonciers notamment les expulsions forcées incompatibles avec les obligations
que leur impose le droit national et international.
3.
Promouvoir et
faciliter la jouissance des droits fonciers. Les Etats doivent prendre des
mesures pour promouvoir et faciliter le plein exercice des droits fonciers ou
l’exécution de la cohésion des droits avec l’assurance que les services soient
accessibles à tous.
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