1/23/2015

2. Her şey eşit olsaydı, hiç bir şey varolmazdı - Bireycilik - Kutsal Ruh, Hıristiyanlıktaki teslis inancının üçüncü ayağı. Baba ve Oğul ile birlikte Tanrı'nın ruhu olduğuna inanılır


2. Her şey eşit olsaydı, hiç bir şey varolmazdı - Bireycilik - Kutsal Ruh, Hıristiyanlıktaki teslis inancının üçüncü ayağı. Baba ve Oğul ile birlikte Tanrı'nın ruhu olduğuna inanılır / Translated by myself. If God brings everything together into a unity without confusion, if “Perfect peace ranges totally through all things with the simple undiluted presence of its unifying power”, what of those who do not want such a peace? / Si Dieu rassemble toutes les choses dans une unité sans confusion, si 'la Paix parfaite a recours à toutes choses grâce à la présence inaltérable de son pouvoir unificateur », qu'en est-il de ceux qui veulent pas d'une telle paix ?

If all things were equal, nothing would exist” 2. Individualism in Dionysios
The sixth century world of the Greek fathers of the church is not that inherited by the medieval West from Saint Augustine. As mentioned above in passing, the veneration of the humanity of Christ, is almost foreign to Eastern Christianity. This follows on from the formulations of the first council in Nicea (convoked in 325 by the emperor Constantine) and the fourth ecumenical council held in Chalcedon (451) culminating the “ineffable” distinctions between the single nature the Godhead and three persons in the Trinity. For being theological clarifications these dogmas were also of the utmost importance sociologically. They attempted to distinguish the Christian Oecumene from the non Christian one, initially the Persian and later the Arab.
For Dionysios knowing God apophatically (theological description of God in term of what he is not) is never knowing Christ apart from the other two persons of the Trinity. The Ecumenical Councils made it clear that, if God is one, the three persons of the one God cannot be treated separately one from another. Dionysios’ in On the Divine Names proposes that the only way to come to know the Triune God is through grace and light, which he also calls natural energies. God’s essence remains unknowable, but, as V. Lossky explains his energies descend towards man “…out of his nature…” to make this Creator known. These processions or manifestations reveal God as darkness. As the cause of all being, God does not exist, since as the cause of all existence, he is above existence, just as God is not unity but the cause of all unity.
If God brings everything together into a unity without confusion, if “Perfect peace ranges totally through all things with the simple undiluted presence of its unifying power”, what of those who do not want such a peace. Dionysios replies:
There are many things which take pleasure in being other, different, and distinct, and they would never freely choose to be at rest’ This is true, assuming that what is meant here is that being other and being different refer to the individuality of each thing and to the fact that nothing tries to lose its individuality. Yet, as I will try to show, this situation is itself due to the desire for peace. For everything loves to be at peace with itself, to be at one, and never to move or fall away from its own existence and from what it has. And perfect Peace is there as a gift, guarding without confusion the individuality of each,…Yet there is nothing which has totally fallen away from unity. That which is completely unstable, unbounded, unestablished, undefined, has neither being nor place among the things that have being (Divine Names XI, 3&5).”
Did Dionysios develop a theology of private personal holiness reserved for an elite, where only the totally purified could be said to stand before God?
Concretely are these societies in the Eastern Mediterranean in the sixth and seventh centuries seeing, living and experiencing themselves through that whole who is God? Garth Fowden has shown that for late antiquity the federating value of these new empires, the first and second Byzantium and the first two caliphates in Damascus and Bagdhad, was monotheism. They were commonwealths whose cultures, languages and social networks were distinct, but who shared a common monotheistic deity, Allah or the Trinity. Religion not ethnicity was the binding factor. In the treatise Mystical Theology, sections three and four defines the transcendent as the cause of all material and intelligible reality which itself is immaterial and unintelligible. The person is what sets into motion the capacities of natures by orienting them for better or for worse. Only by using one’s liberty given in nature does one have any real existence as a person for it manifest his/her singularity.
Any in depth study of the appearance of individualism in Western Europe, and its much later appearance in seventeenth century Russia and the Balkans of the eighteenth century, would have to deal with the issues referred to below but not elucidated:
Can this christocentric personalism be qualified a social holism and, if so, what replaced it after the Ottoman conquest in the Byzantine Commonwealth? Before outright nationalism, the former Byzantine commonwealth might have shared common values, but the liberation of the different “ethnic” Orthodox lands in the Balkans later exacerbated ecclesiological problems in the nineteenth and twentieth centuries. Only a Neo-Patristic synthesis could begin to resolve these.

« SI TOUTES CHOSES ETAIENT EGALES, IL N'EXISTERAIT RIEN »2. L'INDIVIDUALISME CHEZ Denys l’Aréopagite.
Le monde du sixième siècle des pères de l’Église grecque ne se situe pas dans l'héritage de la pensée médiévale de Saint-Augustin. Comme on l'a déjà observé, la vénération pour l'humanité du Christ est presque étrangère à la chrétienté orientale. Ceci intervient à la suite de formulations exprimées au cours du premier concile de Nicée (présidé en 325 par l'Empereur Constantin) ainsi qu'au cours du quatrième concile oecuménique de Chalcédon en 451 aboutissant à d'ineffables distinctions entre la nature unique ou les trois personnages distincts de la Trinité. Aussi étant des clarifications théologiques nécessaires, ces dogmes étaient également d'importance cruciale dans le domaine sociologique. Elles tentaient de faire la distinction entre la chrétienté oecuménique et les non-chrétiens, initialement les Perses et plus tard les Arabes. Pour Denys l’Aréopagite, connaître Dieu de manière apophatique (Se dit d'une théologie qui approche de la connaissance de Dieu en partant de ce qu'il n'est pas plutôt que de ce qu'il est) ne signifie jamais connaître le Christ en le distinguant des deux autres personnes de la Trinité. Les conciles oecuméniques avaient le mérite d'être clairs sur ce point, si Dieu ne fait qu'un, les trois personnes de ce seul Dieu ne peuvent pas être considérées séparément les unes des autres. Dans son Traité des Noms Divins, Denys l’Aréopagite propose la seule et unique manière d'atteindre la connaissance du Dieu Trinitaire se produit avec la grâce et la lumière, qu'il appelle également les énergies naturelles. L'essence de Dieu reste inconnaissable, mais comme V. Lossky l'explique, ces énergies descendent vers l'homme «...de sa nature... » pour lui faire connaître son Créateur. Les processions et manifestations révèlent un Dieu ténèbres. Etant à l'origine de toutes choses, Dieu n'a pas d'existence, puisqu'il est la raison de toute existence, il se situe au dessus de l'existence, tout comme Dieu n'est pas l'unification mais la raison de l'unification. Si Dieu rassemble toutes les choses dans une unité sans confusion, si 'la Paix parfaite a recours à toutes choses grâce à la présence inaltérable de son pouvoir unificateur », qu'en est-il de ceux qui veulent pas d'une telle paix ?
Denys l’Aréopagite répond : « De nombreuses choses ont plaisir à être autres, différentes, distinctes, et de ne jamais choisir librement de rester dans un repos végétatif. » C'est vrai en partant du fait que tout ceci signifie que l'altérité, la différence renvoient à l'individualité de chaque chose et que rien ne se trouve jamais dans une tentative de perdre son individualité. Pourtant, comme j'essaierai de le montrer, cette situation est elle-même due à un désir de paix. Car chaque chose aime être en paix, unifier son être, et ne jamais se déplacer ou tomber en s'éloignant de son existence et de ses possessions. Ainsi la Paix intérieure parfaite est un don garant sans aucune confusion de l'individualité de chacun. Et pourtant, rien ne s'est totalement éloigné de l'unité. Ce qui est parfaitement instable, délié, non-établi, indéfini, n'a aucune existence ni lieu pour être parmi les choses qui existent (Traité des Noms Divins XI, 3&5).
Denys l’Aréopagite a-t-il développé une théologie basée sur une sacralité personnelle réservée à une élite au sein de laquelle, seuls les 'totalement purifiés' peuvent paraître devant Dieu ? Concrètement, ces sociétés de la Méditérranée orientale du sixième et septième siècle, se voient-elles, vient-elles, se considèrent-elles uniquement à travers cette totalité de Dieu ? Garth Fowden a montré que dans l'Antiquité tardive la valeur fédératrice des nouveaux empires, le premier et le second Empire Byzantin, et les deux Califats de Damas et de Bagdad, était monothéiste. Ces empires réunissaient des cultures, langues et réseaux sociaux variés mais qui se réunissaient autour d'une divinité monothéiste commune, Allah ou la Trinité. C'est la Religion plutôt que l'origine ethnique qui les rassemblait. Dans le Traité de la Théologie Mystique, les chapitres trois et quatre définissent la transcendance de toute réalité matérielle et intelligible qui est elle-même immatérielle et inintelligible. La personne est à l'origine des mouvements de la nature et les oriente pour le meilleur ou pour le pire. C'est uniquement en utilisant la liberté que la nature nous donne que l'on va pouvoir jouir d'une existence en tant que personne qui manifestera sa singularité. Toute étude approfondie de l'apparition de l'individualisme en Europe Occidentale et son apparence plus tardive au dix-septième siècle en Russie ou au dix-huitième siècle dans les Balkans devra prendre en compte les problèmes cités ci-dessous :
Ce personnalisme Christocentrique peut-il être qualifié de holisme social, et dans ce cas par quoi a-t-il été remplacé après la conquête ottomane de l'Empire Byzantin ? Avant le pure et simple nationalisme, l'ancien Empire Byzantin pourrait avoir partager quelques valeurs communes, mais la libéralisation des terres variées d'origine ethnique et Orthodoxe dans les Balkans a fait naître de nouveaux problèmes d'ordre religieux au dix-huitième ainsi qu'au dix-neuvième siècle. Seule une nouvelle synthèse patristique pourrait résoudre ces problèmes.

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