2.
Her şey eşit olsaydı, hiç bir şey varolmazdı - Bireycilik
- Kutsal
Ruh, Hıristiyanlıktaki teslis inancının üçüncü ayağı. Baba
ve Oğul ile birlikte Tanrı'nın ruhu olduğuna inanılır /
Translated by myself. If
God brings everything together into a unity without confusion, if
“Perfect peace ranges totally through all things with the simple
undiluted presence of its unifying power”, what of those who do not
want such a peace? / Si
Dieu rassemble toutes les choses dans une unité sans confusion, si
'la Paix parfaite a recours à toutes choses grâce
à la présence inaltérable de son pouvoir unificateur »,
qu'en est-il de ceux qui veulent pas d'une telle paix ?
“If all things were equal, nothing would exist” 2. Individualism in Dionysios
The
sixth century world of the Greek fathers of the church is not that
inherited by the medieval West from Saint Augustine. As mentioned
above in passing, the veneration of the humanity of Christ, is
almost foreign to Eastern Christianity. This follows on from the
formulations of the first council in Nicea (convoked in 325 by the
emperor Constantine) and the fourth ecumenical council held in
Chalcedon (451) culminating the “ineffable” distinctions between
the single nature the Godhead and three persons in the Trinity. For
being theological clarifications these dogmas were also of the utmost
importance sociologically. They attempted to distinguish the
Christian Oecumene from the non Christian one, initially the Persian
and later the Arab.
For
Dionysios knowing God apophatically (theological description of God
in term of what he is not) is never knowing Christ apart from the
other two persons of the Trinity. The Ecumenical Councils made it
clear that, if God is one, the three persons of the one God cannot be
treated separately one from another. Dionysios’ in On the Divine
Names proposes that the only way to come to know the Triune God is
through grace and light, which he also calls natural energies. God’s
essence remains unknowable, but, as V. Lossky explains his energies
descend towards man “…out of his nature…” to make this
Creator known. These processions or manifestations reveal God as
darkness. As the cause of all being, God does not exist, since as the
cause of all existence, he is above existence, just as God is not
unity but the cause of all unity.
If
God brings everything together into a unity without confusion, if
“Perfect peace ranges totally through all things with the simple
undiluted presence of its unifying power”, what of those who do not
want such a peace. Dionysios replies:
“There
are many things which take pleasure in being other, different, and
distinct, and they would never freely choose to be at rest’ This is
true, assuming that what is meant here is that being other and being
different refer to the individuality of each thing and to the fact
that nothing tries to lose its individuality. Yet, as I will try to
show, this situation is itself due to the desire for peace. For
everything loves to be at peace with itself, to be at one, and never
to move or fall away from its own existence and from what it has. And
perfect Peace is there as a gift, guarding without confusion the
individuality of each,…Yet there is nothing which has totally
fallen away from unity. That which is completely unstable, unbounded,
unestablished, undefined, has neither being nor place among the
things that have being (Divine Names XI, 3&5).”
Did
Dionysios develop a theology of private personal holiness reserved
for an elite, where only the totally purified could be said to stand
before God?
Concretely
are these societies in the Eastern Mediterranean in the sixth and
seventh centuries seeing, living and experiencing themselves through
that whole who is God? Garth Fowden has shown that for late
antiquity the federating value of these new empires, the first and
second Byzantium and the first two caliphates in Damascus and
Bagdhad, was monotheism. They were commonwealths whose cultures,
languages and social networks were distinct, but who shared a common
monotheistic deity, Allah or the Trinity. Religion not ethnicity was
the binding factor. In the treatise Mystical Theology, sections three
and four defines the transcendent as the cause of all material and
intelligible reality which itself is immaterial and unintelligible.
The person is what sets into motion the capacities of natures by
orienting them for better or for worse. Only by using one’s liberty
given in nature does one have any real existence as a person for it
manifest his/her singularity.
Any
in depth study of the appearance of individualism in Western Europe,
and its much later appearance in seventeenth century Russia and the
Balkans of the eighteenth century, would have to deal with the issues
referred to below but not elucidated:
Can
this christocentric personalism be qualified a social holism and, if
so, what replaced it after the Ottoman conquest in the Byzantine
Commonwealth? Before outright nationalism, the former Byzantine
commonwealth might have shared common values, but the liberation of
the different “ethnic” Orthodox lands in the Balkans later
exacerbated ecclesiological problems in the nineteenth and twentieth
centuries. Only a Neo-Patristic synthesis could begin to resolve
these.
« SI
TOUTES CHOSES ETAIENT EGALES, IL N'EXISTERAIT RIEN »2.
L'INDIVIDUALISME CHEZ Denys
l’Aréopagite.
Le
monde du sixième siècle des pères de l’Église grecque ne se
situe pas dans l'héritage de la pensée médiévale de
Saint-Augustin. Comme on l'a déjà observé, la vénération pour
l'humanité du Christ est presque étrangère
à
la chrétienté orientale. Ceci intervient à la suite de
formulations exprimées au cours du premier concile de Nicée
(présidé
en 325 par l'Empereur Constantin) ainsi
qu'au cours du quatrième concile oecuménique de Chalcédon en 451
aboutissant à d'ineffables distinctions entre la nature unique ou
les trois personnages distincts de la Trinité. Aussi
étant des clarifications théologiques nécessaires, ces dogmes
étaient également d'importance cruciale dans le domaine
sociologique. Elles
tentaient de faire la distinction entre la chrétienté oecuménique
et les
non-chrétiens, initialement les Perses et plus tard les Arabes. Pour
Denys
l’Aréopagite, connaître
Dieu de manière apophatique (Se
dit d'une théologie qui approche de la connaissance de Dieu en
partant de ce qu'il n'est pas plutôt que de ce
qu'il
est) ne signifie jamais connaître le Christ en le distinguant des
deux autres personnes de la Trinité. Les conciles oecuméniques
avaient le mérite d'être clairs sur ce point, si Dieu ne fait
qu'un, les trois personnes de ce seul Dieu ne peuvent pas être
considérées séparément les unes des autres. Dans son Traité des
Noms Divins, Denys
l’Aréopagite propose
la seule et unique manière d'atteindre la connaissance du Dieu
Trinitaire se
produit avec la grâce et la lumière, qu'il appelle également les
énergies naturelles. L'essence de Dieu reste inconnaissable, mais
comme V.
Lossky l'explique, ces énergies descendent vers l'homme «...de sa
nature... » pour lui faire connaître son Créateur. Les
processions et manifestations révèlent un Dieu ténèbres. Etant à
l'origine de toutes choses, Dieu n'a pas d'existence, puisqu'il est
la raison de toute existence, il se situe au dessus de l'existence,
tout comme Dieu n'est pas l'unification mais la raison de
l'unification.
Si Dieu rassemble toutes les choses dans une unité sans confusion,
si 'la Paix parfaite a recours à toutes choses grâce
à la présence inaltérable de son pouvoir unificateur »,
qu'en est-il de ceux qui veulent pas d'une telle paix ?
Denys
l’Aréopagite répond :
« De nombreuses choses ont plaisir à être autres,
différentes, distinctes, et
de ne jamais choisir librement de
rester dans un repos végétatif. » C'est vrai en partant du
fait que tout ceci signifie que l'altérité, la différence
renvoient à l'individualité de chaque chose et que rien ne se
trouve jamais dans une tentative de perdre son individualité.
Pourtant, comme j'essaierai de le montrer, cette situation est
elle-même due à un désir de paix. Car chaque chose aime être en
paix, unifier son être, et ne jamais se déplacer ou tomber en
s'éloignant de son existence et de ses possessions. Ainsi la Paix
intérieure parfaite est un don garant sans aucune confusion de
l'individualité de chacun. Et pourtant, rien ne s'est totalement
éloigné de l'unité. Ce
qui est parfaitement instable, délié, non-établi, indéfini, n'a
aucune existence ni lieu pour être parmi les choses qui existent
(Traité des Noms Divins XI, 3&5).
Denys
l’Aréopagite a-t-il
développé une théologie basée sur une sacralité personnelle
réservée à une élite au sein de laquelle, seuls les 'totalement
purifiés' peuvent paraître devant Dieu ?
Concrètement, ces sociétés de la Méditérranée orientale du
sixième et septième siècle, se voient-elles, vient-elles, se
considèrent-elles uniquement à travers cette totalité de Dieu ?
Garth Fowden a montré que dans
l'Antiquité tardive la valeur fédératrice des nouveaux empires, le
premier et le second Empire Byzantin, et les deux Califats de Damas
et de Bagdad, était monothéiste. Ces empires réunissaient des
cultures, langues et réseaux sociaux variés mais qui se
réunissaient autour d'une divinité monothéiste commune, Allah ou
la Trinité. C'est la Religion plutôt que l'origine ethnique qui les
rassemblait. Dans le Traité de la Théologie Mystique, les chapitres
trois et quatre définissent la transcendance de toute réalité
matérielle et intelligible qui est elle-même immatérielle et
inintelligible. La
personne est à l'origine des mouvements de la nature et les oriente
pour le meilleur ou pour le pire. C'est uniquement en utilisant la
liberté que la nature nous donne que l'on va pouvoir jouir d'une
existence en tant que personne qui manifestera sa singularité.
Toute étude approfondie de l'apparition de l'individualisme en
Europe Occidentale et son apparence plus tardive au dix-septième
siècle en Russie ou au dix-huitième siècle dans les Balkans devra
prendre en compte les problèmes cités ci-dessous :
Ce
personnalisme Christocentrique peut-il être qualifié de holisme
social, et dans ce cas par quoi a-t-il été remplacé après la
conquête ottomane de l'Empire Byzantin ? Avant le pure et
simple nationalisme, l'ancien Empire Byzantin pourrait avoir partager
quelques valeurs communes, mais la libéralisation
des terres variées d'origine ethnique et Orthodoxe dans les Balkans
a fait
naître de nouveaux problèmes d'ordre religieux au dix-huitième
ainsi qu'au dix-neuvième siècle.
Seule
une nouvelle synthèse patristique pourrait résoudre ces problèmes.
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