2/03/2014

Tutarlık - Maddi ve maddi olmayan duran - toprak imtiyazı - hukuk ve örfi hukuk

One of Daniel de Coppet's best known pieces on land tenure -- and he referred to land tenure as an engrossing topic to which he had devoted himself for many years -- is also a homage to the paramount chief and leader of the Marching Rule movement, who died not long after dictating a detailed text on the subject.  In the text de Coppet finds a vindication of much of his thinking about holistic societies.  Or rather, it is his analysis that makes the account holistic, for this is where he insisted that the anthropologist's contribution lay. So what would seem on the face of it a contradictory position between a cosmic view of land and, in his words, the individual's point of view is resolved through the concept of encompassment.  That analytical term describes the enduring relationship between values found at different levels.  He puts it clearly (de Coppet 1985: 88): 'the individual's point of view appears here as encompassed by the global value level, that of the society as a whole'.   Insofar as he discerns this an encompassment of the contrary, the superior value level corresponding to the totality of the presence of land that subsumes its partitioning among individuals, the relationship takes a hierarchical form. 
Inspired by the paramount chief's formula that led him to this point (land owns people before people own the land) and in total agreement with de Coppet about not dismantling societies by  'our own' categories (1985: 78), the study also took me off in a rather different direction.  Leaving aside the question of hierarchy and level, and give what might be an inflexion from the part of Papua New Guinea, and found myself flattening the statement into something closer to an analogy : the land owns people just as people own the land.                 
I infer that even where people are intensely interested in land they are creating spaces of action and interaction that it is useful to think of in a non-representational way.   In the Melanesian case, we are assisted in this by focusing on the resources that land produces, its fruits and crops and other living things. However the focus requires an epistemological leap on the part of the Euro-American observer: to imagining produce as a form that land takes.  It makes sense to talk of land taking that form insofar as the produce can be understood as an extension of the land and land as an extension of the produce.  Ownership and  belonging are often the substance of rights and claims, and therefore the study on land rights.

Aliki Nono'ohimae Eerehau, paramount chief of the 'Are'are people of Malaita in the Solomon Islands, gave Daniel de Coppet a long speech explaining the different rules of Melanesian land tenure.  'The land owns men and women; they are there to take care of the land'.  This is an appeal of an almost planetary order. Here land appears enlarged beyond any particular claims on it.  Marilyn Strathern, The tangible and intangible in "La Cohérence" - André Itéanu recueil d'articles.  

Un des travaux les plus connus de Daniel de Coppet à propos des droits fonciers - ces derniers faisaient partie d'un travail considérable auquel il a consacré de nombreuses années - est aussi un hommage rendu au chef suprême et dirigeant du mouvement Maasina Ruru (Marching Rule) décédé peu de temps après avoir dicté un texte détaillé sur le sujet. Ce texte à bien des égards produit des arguments proches de sa conception des sociétés holistiques. Ou plutôt son analyse rend compte de cette exigence holistique, car c'est bien cela la fondation de la contribution anthropologique. Aussi ce qui pourrait paraître comme une position contradictoire entre l'interprétation cosmique de la distribution des terres ou, tel qu'il le disait, le point de vue individualiste, se résoud grâce à cette réalisation. Ce terme analytique décrit la relation entre des valeurs que l'on trouve à différents niveaux. Il dit clairement (de Coppet 1985: 88): le point de vue de l'individu appraît ici enserré dans un niveau de valeur plus global, celui de la société en tant qu'un 'tout'. Dans la mesure où il distingue cette inclusion du contraire, le niveau supérieur de valeur correspond à la totalité de la présence de terres auquelle se soustrait sa partition parmi les différents individus, la relation entre les différentes valeurs prend alors une forme hiérarchique.
Inspiré par les paroles du chef suprême qui l'ont conduit à cette réflexion :"les gens appartiennent à la terre avant que la terre ne leur appartienne" et en parfait accord avec De Coppet sur le fait de ne pas démanteler les sociétés en vertu de nos propres modèles, cette étude m'a conduit dans une direction quelque peu différente. Mettons de côté la question de hiérarchie et de niveau et donnons ce qui serait une légère inflexion en ce qui concerne la Papouasie Nouvelle-Guinée  et trouvons l'altération de cette affirmation dans cette analogie : les gens appartiennent à la terre autant que la terre appartient aux gens.
J'en déduis que lorsque les gens sont profondément concernés par la terre, ils crééent des espaces d'action et d'interaction qu'il est nécessaire de se représenter de manière non-figurative. Dans le cas Mélanésien nous portons notre attention sur les ressources offertes par la terre, les fruits, mégumes, cultures et toutes choses vivantes. Cependant ce point particulier demande de faire un écart de réflexion de la part des occidentaux : imaginer 'produire' comme 'la forme' que la terre prend. Il convient pieux de parler de la forme que va prendre la terre puisque la production doit se comprendre comme une extension de la terre et la terre comme une extension de la production (N. d T. extension ici comme le prolongement). Propriété et appartenance sont souvent la substance des droits et réclamations d'où cette étude sur les droits fonciers.
Aliki Nono'ohimae Eerehau, chef suprême des Are'are de Malaita des îles Salomons a donné un long discours à Daniel de Coppet à propos des diverses obligations des droits fonciers en Mélanésie. "Les hommes et les femmes appartiennent à la terre; ils sont ici pour prendre soin de la terre." C'est un appel d'ordre planétaire. Ici la terre paraît s'étendre au-delà de toutes créances. Marilyn Strathern, THE TANGIBLE AND INTANGIBLE in "La Cohérence" - André Itéanu, recueil d'articles.

http://vimeo.com/77031658

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