2/07/2014

İnanç ve Kalkınma Üzerine - Sekülerleşme ve modernleşme. İkinci bölüm

On Faith and Development/ Consequently, instead of regarding religion as irrelevant and an obstruct to the process of development, the current post-modern development practitioners should seek to benefit from the long-standing institutions and the dynamic actors in the process of social change, rather than avoiding learning the already existing mechanism. This approach has a tendency to re-invent the wheel and miss key participatory means as well as the opportunity to understand local communities and where to allocate modern donors fund. In other words, there is a lot of knowledge to be shared between organizations that have long-held relationships with poor communities, whom modern donors are keen to assist, but lack the immediate grasp of the context in which they are operating.
Moreover, one way to explain that process of separation between faith and development is through another process; one of differentiation between the economic, social, political and religious spheres, leading the social and scientific spheres to progressively emancipate themselves from the prism of religious institutions and norms. Gradually, this led to a very strict separation between politics and religion, but religion does not involve and permeate the lives of individuals only, but often the institutions of state themselves (Deneulin & Bano, 2009).
For illustration, in Islam, it is believed that economic resources are a trust from God, the welfare of the people becomes the purpose of the trust, and the trustee is morally responsible to fulfill this purpose by utilizing these resources efficiently. This logically implies: eradication of poverty and saturation of all essential human needs such as full employment, as well as, material resources reaching a maximum level of economic growth and improving people’s livelihoods. In addition, conditions that might cause resulting in unemployment or inflation must be prevented. Hence, the role of the state in an Islamic society (not necessarily an Islamic government) is automatically expected to perform in a direction where poverty is eradicated and there is a guarantee of social and economic justice through equitable distribution of income (Chapra, 1980). This sets a framework for the government to operate within, to achieve certain (Islamic) goals but does not necessarily restrict the use of specific (Islamic) tools. The perception of a good society and how to live well together forms a constitutive part of religion, which gives a political nature to religion. Hence, if Religion were to take a political nature, it is definitely responsible for the development process and the eradication of poverty of the society in concern.

In conclusion, the significant existence of religions in the lives of people, whether in developing or developed countries, requires development studies to reconsider the assumption that secularization is a universal, desirable, and irreversible trend. Rather, religion deeply influences people’s construction of meanings about the world; hence, making it a must for development studies to engage with believers’ interpretations of social, economic, and political reality in the light of their faith.  Hossam El Din, Gehad (September, 2013), “On Faith and Development”, Vol. II, Issue 7, pp.56-58, Centre for Policy and Research on Turkey (ResearchTurkey), London, Research Turkey. (http://researchturkey.org/?p=4163)

Croyances et développement 2/ Aussi, au lieu de considérer les religions comme un obstacle au développement en éludant les mécanismes déjà existants, les acteurs du mouvement post-moderne d'aide au développement devraient chercher à tirer profit des institutions déjà établies grâce à des acteurs engagés et énergiques dans leurs actions au profit de l'évolution sociale. Car cette approche conduirait au risque de réinventer la roue carrée, d'oublier les facteurs déterminants du développement pour la distribution des subventions et finalement ignorer la rencontre avec les communautés locales. En d'autres termes, de nombreuses connaissances pourraient être partagées entre les diverses organisations présentes qui ont depuis longtemps établi des relations avec les plus démunis  que ces associations souhaitent aider mais auxquelles il manque la compréhension du contexte dans lequel elles interviennent.
En outre, cette séparation entre croyances et développement s'organise suivant une autre démarche ; les domaines, économique, social, politique et religieux sont dissociés aboutissant progressivement à leur isolement par rapport au prisme des valeurs et normes religieuses. Ainsi s'établit la réelle séparation entre politique et religion même si en l'occurrence la religion ne concerne pas uniquement les individus  mais bien aussi les institutions de l'Etat (Deneulin & Bano, 2009).
Par exemple, dans la religion musulmane les ressources économiques sont une entreprise Divine aussi le bon niveau de vie des gens devient l'objectif de cette entreprise moralement responsable de l'usage opérant de ces ressources. Ceci implique logiquement : l'éradication de la pauvreté et la couverture des besoins fondamentaux d'une personne tels que un emploi à plein temps, et que les ressources économiques disponibles atteignent le niveau nécessaire à la valorisation du niveau de vie. De plus, les causes de l'apparition du chômage ou d'une inflation économique peuvent être évitées. Ainsi le rôle de l'Etat dans une société Musulmane (et pas nécessairement un Etat Musulman) doit automatiquement prendre en compte l'éradication de la pauvreté et garantir une justice sociale et économique grâce à une redistribution équitable des revenus (Chapra, 1980). Ceci met en place le canevas au sein du quel le gouvernement doit agir afin d'atteindre des objectifs (musulmans, religieux) sans que l'Etat ne soit confiné dans l'utilisation exclusive des outils religieux (musulman). La perception d'une société saine et du 'comment bien vivre ensemble' est une partie constitutive de la religion et de fait lui donne un caractère politique. Si la Religion possède un caractère politique, elle est immanquablement responsable des procédés de développement et d'éradication de la misère dans les pays concernés.
En conclusion, l'existence significative de la Religion dans la vie des gens, dans les pays en voie de développement ou développés, exige la conduite d'études approfondies qui reconsidèrent le postulat selon lequel la sécularisation est une évolution universelle, désirable et irréversible. Car la religion influence les questionnements sur la vie et le monde ; des études sont donc nécessaires pour faire participer les croyants à l'évolution de la réalité sociale, politique et économique d'un pays à la lueur de leur propre croyance.  

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