Uprooted Villagers Hold Fast During Ramadan
By Jerrold Kessel and Pierre Klochendler
http://ipsnews.net/news.asp?idnews=52524
JERUSALEM, Aug 18, 2010 (IPS) - On the eve of the start of Ramadan last week, Israeli police demolished the Bedouin village of al-Araqib in the Negev desert. It was the third time within two weeks that the village had been razed.
Unfazed, the Bedouin villagers immediately began rebuilding. "We have already put back up some 20 of our huts, and we're putting up more every day -- despite the fast," village leader Sheikh Sayyah Abu Drim told IPS when reached by telephone a week after the last police action. "We have nowhere else to go," said the Sheikh. More than 40 families live in al-Araqib.
At dawn last Tuesday, Israel Land Administration (ILA) officials, accompanied by a large police detail including over 100 border guards and mounted police, began their operation with the support of two bulldozers.
The police removed water tanks and the remains of several dozen makeshift structures that had been erected since the previous demolition only last week. Dozens of families including infants and elderly people were forcibly removed.
In a non-violent protest, a score of Israeli Jewish activists who had slept in the village in solidarity tried unsuccessfully to stay the police action.
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Al-Araqib sits between the Israeli desert town Beersheba and the state-built Bedouin town Rahat. The al-Turi family says its members have lived on the site since the 19th century and that since then they have worked the land and paid taxes, that both Turkish and British documents testify. There is an old cemetery on the site.
"Tearing down an entire village and leaving its inhabitants homeless without exhausting all other options for settling longstanding land claims is outrageous," Joe Stork, deputy Middle East director of Human Rights Watch said in a statement.
]…]An estimated 90,000 Bedouin citizens of Israel, indigenous inhabitants of the desert region of the southern part of the country, live in "unrecognised" villages like al-Araqib. These villages do not appear on official maps though some existed before Israel was established in 1948. ]…]
Jeûne de Ramadan pour villageois déracinés.
Jerrold Kessel et Pierre Klochendler
Jérusalem 18 août 2010 (IPS) Le premier soir du Ramadan la semaine dernière, la police israélienne a détruit le village bédouin d’al-Araqib dans le désert du Negev. C’était la troisième fois en deux semaines que le village avait été rasé.
Imperturbables, les villageois ont immédiatement remonté leur village. « On a déjà remonté vingt de nos abris et on en rajoute chaque jour un peu – malgré le jeûne, » dit Sheikh Sayyah Abu Drim, le chef de village à IPS quand nous l’avons contacté au téléphone, une semaine après l’intervention de la police. « Nous n’avons nulle part ailleurs où aller » dit le Sheik, plus de quarante familles vivent à al-Araqib. Mardi dernier à l’aube, les employés de la Israel Land Administration (ILA) accompagnés d’un large éventail de forces de police, dont 100 gardes des côtes et de la police des montagnes, ont débuté leur opération à l’aide de deux bulldozers.]…]
La police a emporté deux réservoirs d’eau et les ruines de constructions improvisées érigées depuis la démolition de la semaine précédente. Des dizaines de familles, enfants et anciens, ont été déplacé de force. Une vingtaine d’activistes juifs israéliens qui avaient dormi la veille dans le village ont vainement tenté de retenir l’action de la police dans un mouvement de protestation non-violente.
Al-Araqib se situe entre la ville Beersheba dans le désert israélien et la ville bédouine en construction Rahat. La famille al-Turi dit que ses membres ont vécu sur le site depuis le 19ème siècle, qu’ils ont travaillé la terre et payé leur impôts dont deux documents, turcs et anglais, témoignent. Un ancien cimetière se trouve sur le site.
Environ 90 000 bédouins, citoyens d’Israël premier habitants de cette région du désert au sud du pays, vivent dans des villages ‘non-reconnus’ comme al-Araqib. Ces villages n’apparaissent pas sur les cartes officielles même si quelques uns d’entre eux existaient avant la reconnaissance de l’Etat d’Israël en 1948.]…]
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