4/17/2014

Uluslararası hukuk düzeni tekdüzelik - hükümetlerarası uluslararası kuruluşlar - uluslararası politika koordinasyonu

International legal order uniformity  - How can one attempt the analysis of international law? For the scholar, international law is a discipline. The word has many meanings of which one will be retained: international law as others is first of all a technique of social regulation deliberately formalized for efficiency, reliability and security grounds precisely called legal certainty. This definition can now be found in all legal orders and demonstrates the relationship between international and domestic laws. The technical base of international law has its own characteristics due to at least two components: the specific nature of the main issues it has for a long time studied, the States; the other being the versatility of legal and cultural traditions from which its origins derive, the common law notably for Anglo-Saxon countries and the continental law, formula referring to rights that rely less on judicial precedent than on the legislator's contribution. However, to retain only a formal simplistic vision of the work of theorizing as an analysis of its standards compliance would be reductive. International law, with no doubt more than others, is caught in ideological cross-currents, dual-track political ends, normative strategies often contradictory. a methodological problem then arises to anyone who will support the meta-language of the legal doctrine. From one point of view positivism attempts to observe a distinction between effective and formal right. It wants to hold on to the first pretending to wean off finalism and disregard any a priori value. From the second point of view, positivism is based on the idea that the legal dimension is linked to the building of a sovereign central authority with the ability to exercise coercion: the State. Finally, positivism ideology relies on values whose first is to give a positive value, in other words objective: no need to worry about the compliance of standard with social ethics because it is implemented by the State. Here we shall consider more of the positivism point of view as an approach modality to the study of law, implications of its theory and ideology. For classical positivist :
- the exercise of the legal analysis depends on its authors, which in international law are its own subjects: the States.
- From the point of view of the sources, only those that arise from the same state responsible are conceivable. As result, logic dictates the only real mode of lawmaking, the Treaty.

However, in the final analysis, it is essential to interpret the meaning, the scope, even the legal regime of human rights standard drawing the logical consequences created by ethic and philosophical purposes that its creators wanted to legalize : the correct interpretation of The United Nations Charter can only be done through taking account of its philosophical foundations. The international legal order is currently facing issues at a time when incentive bodies of standards respect are not only the States and the intergovernmental international institutions but the inconsistent and often untidy members of the 'international civil society'. Pierre-Marie Dupuy        
  
  L'unité de l'ordre juridique international
Comment aborder l'analyse du droit international? Pour celui qui 'enseigne, le droit international est d'abord une discipline. Le mot a bien des significations, on en retiendra une : le droit international comme les autres est d'abord une technique de régulation sociale volontairement formalisée pour des raisons de d'efficacité, de fiabilité, de sécurité que l'on appelle précisément la sécurité juridique. Cette définition se retrouve dans tous les ordres juridiques. Elle explique aussi la parenté évidente entre la technique du droit international et celles des droits internes. Mais la technique du droit international possède des caractères propres dus au moins à deux éléments : la spécificité des sujets principaux auxquels il s'est très longtemps exclusivement adressé, les Etats ;  l'autre est la polyvalence des traditions juridiques et culturelles dont cette technique tire ses origines, celle de la "common law" propre aux pays Anglo-Saxons, et celle des droits dits continentaux, formule qui désigne des droits moins fondés sur le précédent judiciaire que sur l'apport du législateur. Pour autant, ne retenir du droit international qu'une vision formelle réduisant le travail doctrinal à l'analyse de la conformité de ses normes serait excessivement réducteur. Le droit international, sans doute plus que les autres, est traversé, travaillé par des courants idéologiques divers, des visées politiques concurrentes, des stratégies normatives souvent contradictoires. Un problème de méthode se pose alors d'emblée à quiconque entend alimenter ce 'méta-langage' qu'est la doctrine juridique. D'un premier point de vue le positivisme entend partir de la distinction entre le droit réel et le droit idéal. Il veut s'en tenir au premier en prétendant pouvoir s'affranchir de toute conception finaliste de l'univers, et faire abstraction de toute valeur posée a priori. Du second point de vue, le positivisme s'appuie sur l'idée selon laquelle le phénomène juridique est lié à la formation d'un pouvoir central souverain et capable d'exercer la contrainte : l'Etat. Enfin, le positivisme comme idéologie s'appuie sur certaines valeurs, dont la première est celle d'attribuer une valeur positive, on pourrait dire objective : on n'a pas à se soucier de la conformité de la norme à l'éthique sociale puisqu'elle est réalisée par l'Etat.
Examinons alors plus en avant du point de vue du positivisme comme mode d'approche de l'étude du droit, les implications qui découlent de sa théorie et de son idéologie. Pour un positiviste classique :
- l'objet offert à l'analyse juridique est lui-même tributaire de ses auteurs, qui, en droit international sont ses seuls sujets : les Etats.                                                                    - Du point de vue des sources, ne sont envisageables que celles qui procèdent du même auteur étatique. Il en résulte en bonne logique un seul mode véritable de création du droit, le traité.
Cependant ce qui compte c'est d'interpréter le sens, la portée, voire le régime juridique de la norme des droits de l'homme en tirant les conséquences logiques qui découlent de la finalité éthique et philosophique que ses créateurs ont voulu légaliser : on ne saurait interpréter correctement la Charte des Nations Unies sans prendre en compte son fondement philosophique. L'ordre juridique international est actuellement confronté à des questions en un temps où les instances d'incitation du respect de ses normes ne sont plus seulement les états et les institutions internationales intergouvernementales mais les membres, à la fois disparates et souvent brouillons de la "société civile internationale". Pierre-Marie Dupuy    
           

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