12/16/2013

Sosyal kimlik- özgecilik kavramı – psikoloji, ahlâk, adalet, evrim : Superego mücadeleleri özgecilik zaman.

Social and discourse Identities, from discourse Analysis to social Psychology : the identity notion, taken from social sciences and psychology raises complex problems to the language studies. They are examined in the present currents of discourse analysis, in rhetoric where they threaten the trendy of resorts to ethos as in the study of verbal interactions or conversation analysis. Confronting theses’ uses to the present researches in psychology arouses misunderstandings and conceptual methodological difficulties. It does appear that, on the language level, the uses of that notion tend to reduce it to those of social status, roles, sometimes even almost to grammatical classifications, or, otherwise, to lead to attractive yet unverified interpretative conjectures. We suggest to consider its conceptualization in a social psychological interdisciplinary approach of language, with both social and linguistic mixed methodologies. Erikson was the first researcher who built a model from the identity concept within a developmental psychology perspective. He distinguishes “ego identity”, “personal identity” and “social identity”. With his writings relating to life long identity development, multiplicity of the self, and the different aspects of ego, Erikson gave birth to a main research stream. From the middle of the 1960s, Marcia extended different aspects of Erikson’s work related to adolescence (which is described as a psychosocial moratory by Erikson). Marcia conceived four identity statuses: diffusion, forclusion, moratory, achieved identity. Recently, discussions took place concerning the nature of these different statuses: can they be conceived as development stages? From this traditional theoretical frame, numerous and rich research works appear today. Morality cannot be reduced to sociability : psychological point of vue. An overview of contemporary research in psychology serves to show that morality cannot be equated with social norms. What happens in situations where the individual’s and group’s interests are at odds? Unlike primates who seem not to cooperate with each other, human beings have resolve this dilemma not through altruism but by using their new cognitive abilities for building mutually profitable but culturally variable institutions. The human moral predisposition enables people to manage such situations by demonstrating adherence to institutions: thus they follow their sincere moral preoccupations while preserving their individual interests. Such a moral predisposition also accounts for the fact that moral rules are not concerned with individuals (in particular children) but are assessed in culturally relation to specific criteria (such as notions of justice).

« Identités » sociales et discursives : la notion d’identité, empruntée aux sciences sociales et à la psychologie en particulier, pose des problèmes complexes aux sciences du langage. Ces problèmes sont examinés à l’intérieur des courants actuels de l’analyse du discours et en rhétorique où ils menacent la vogue des recours à l’ethos comme dans l’étude des interactions verbales ou de l’analyse conversationnelle. La confrontation de ces usages avec les recherches actuelles en psychologie fait émerger des malentendus et des difficultés conceptuelles et méthodologiques. En effet, il semble qu’au niveau langagier les usages de cette notion tendent à la réduire à ceux de statuts et de rôles sociaux et/ou à des classifications quasi grammaticales, ou encore conduire à des conjectures interprétatives attractives mais invérifiables. Ici, on propose d’envisager sa conceptualisation dans une démarche interdisciplinaire psychosociale du langage, avec des méthodologies mixtes, sociales et langagières à la fois. En 1950, Erikson fut le premier à proposer une théorisation du concept d’identité dans le champ de la psychologie du développement. Il établit alors des distinctions entre « identité du moi » (ou ego identité), « identité personnelle » et « identité de groupe ». Ses considérations sur le développement de l’identité tout au long de la vie, sur la multiplicité des « soi », sur les dimensions « ego-identitaires » de groupes font de lui l’un des précurseurs des analyses actuelles. Au milieu des années 1960, Marcia prolongea l’un des aspects des analyses de Erikson relatives à l’adolescence (qu’Erikson définissait comme un moratoire psychosocial) en décrivant quatre statuts identitaires : la diffusion, la forclusion, le moratoire et l’identité accomplie. Récemment, un débat s’est instauré sur la nature de ces statuts : correspondent-ils à des stades de développement ? Ces dernières années, un certain nombre de prolongements ont été donnés aux travaux de Erikson et de Marcia.  La morale n’est pas le social ; le point de vue de la psychologie. Des recherches contemporaines en psychologie montrent que les normes morales ne se confondent pas avec les normes sociales. Les situations morales – situations dans lesquelles l’intérêt individuel et l’intérêt collectif s’opposent – présentent un problème spécifique. À la différence des primates qui ne semblent pas coopérer entre eux, les humains ont résolu ce problème non pas par l’altruisme mais en s’aidant de leurs nouvelles capacités cognitives pour construire des institutions mutuellement profitables et culturellement variables. Une disposition morale permet aux humains de gérer ces situations, c’est-à-dire d’afficher leur adhésion aux institutions en ayant au niveau du vécu psychologique d’authentiques préoccupations morales tout en préservant leurs intérêts au niveau individuel. L’existence d’une disposition morale explique également que les normes morales ne s’imposent pas aux individus, en particulier aux enfants, mais sont évaluées en fonction de critères spécifiques, notamment de justice.

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