Each society
coherence can be primarily understood beyond the addition of interpersonal
relations, beyond one population count, a territorial extension, property
ownerships, possessions of different values, all kind of treasure. Thus society
raises to the dignity of a whole, of a community (universtas in the Middle
Ages, communitas, Gemeinschaft for Tönnies). Using this definition, coherence
as a general caracter of societies remains hidden to the one who perceives it as
independant elements settings. Beyond all their differences, all
interpretations primarily seem to defeat prejudices rooted in western ideology
and in history of anthropology in order to reach a complete figure of societies
in their diversity. In harmony with Daniel de Coppet’s ideas, hierarchy as
according to Louis Dumont presupposes that society exists on a different and
higher level than the one of individual fates. This hierarchy is based on an
internal organisation of the society, structured in terms of values and
associated to an opening tending outwards. Wether for the Aré’aré, the Inuits or the
Western world, social units considered as
name, clan, « society », « nation » are ipso facto relative
in terms through their opposition to other units of same kind and equal status.
Therefore we can’t conceive them as ‘wholes’. For the Aré’aré and the Inuits,
things are clear and ready there. On the contrary, in the western world, more
general notions to which we give the
status of ‘whole’, as cosmos or mankind, do really exist, but lacking any
social dimension.
Kinship vocabulary
is a language, music is the abstract form, ritual is action. For exemple, the Aré’aré tie music to words,
a very ‘binding’ area since it is always and everywhere following its own logic.
Musics are here divided in two different types ; existing as a ‘unique
segment an unspecified number of times repeated onto the final formulation, or
composed of two or more various melodic segments. As a result of analysis, one
discovers that this types cleavage shows the exactly same division of the
benefits ritual offerings. Through all the pieces, the provision of musical
phrases similarily recalls the offerings given durring the compensation ritual
for murder. This analogy is confirmed when analysing the final of the ritual of
the Big Man, Pan flutes orchestras following the rythm of their music bring the
necessary money in order to give a measure to the celebrated Man on this day. André Itéanu translated in engish by myself.
La cohérence d’une
société se comprend au-delà de l’addition des relations interindividuelles,
au-delà du dénombrement d’une population, d’une étendue territoriale, des
propriétés immobilières, des possessions mobilières, et du tout trésor. La
société se
hisse ainsi à la dignité d’un tout, d’une communauté (universitas au
Moyen-Age, communitas pour Oresme, Gemeinschaft pour Tönnies). Au terme de cette définition, la cohérence
est une qualité générale des sociétés qui reste cachée à celui qui conçoit
celle-ci comme des agencements d’éléments indépendants les uns des autres. Au-delà
de leur variété, toutes les interprétations apparaissent avant tout s’attacher
à déjouer des préjugés ancrés dans l’idéologie occidentale et dans l’histoire
de la discipline anthropologique de manière à dégager une figure d’ensemble des
sociétés dans leur diversité. En
harmonie avec les idées de Daniel de Coppet, la hiérarchie selon Dumont
présuppose que la société existe à un niveau distinct et supérieur à celui des
destins individuels. Elle repose sur un ordre interne à la société, organisé en
termes de valeurs et associé à une ouverture vers l’extérieur. Que ce soit chez
les ‘Aré’aré, les Inuit ou en Occident, les unités sociales que l’on évoque,
sous les termes de, nom, clan, « société
», « nation » sont relativisés ipso
facto par leur opposition avec d’autres unités de même type et de statut égal.
On ne peut donc les considérer comme des totalités. Chez les ‘Aré’aré et chez
les Inuit les choses s’arrêtent là. En Occident, par contre, des notions plus
générales à quoi l’on attribue le statut de totalité, comme le cosmos ou
l’humanité, existent bien, mais dépourvues de toute dimension sociale.
Le vocabulaire de
parenté est langage, la musique est forme abstraite, le rituel est action. Par exemple, chez les ‘Aré’aré, les mots sont
liés à la musique, un domaine typiquement « contraignant » et qui possède
partout et toujours sa propre logique. Les musiques sont ici divisées en deux
styles distincts ; soit elles consistent en « un seul segment répété un
nombre indéterminé de fois avec une formule finale », soit elles sont composées
de deux ou plusieurs segments mélodiques différents. A l’analyse, on découvre
que ce clivage de genre reflète trait pour trait la division des prestations
offertes au cours des rituels. Dans chacune de ses pièces, la disposition des
phrases musicales rappelle à l’identique les prestations données lors du rituel
de compensation pour meurtre. L’analogie est de nouveau confirmée lorsqu’au
comble du rituel du Grand, des orchestres de flûte de pan viennent au rythme de
leur musique apporter la somme principale de monnaies destinée à figurer la
mesure de celui que l’on honore ce jour-là. André Itéanu
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