7/17/2013

Shaman and psychotherapist - The problem is essentially that of the definition of the symbolic order (symbolique). Indeed, this notion is (always) paradigmatic in their respective disciplines, without really being equivalent. Beyond their differences, do not psychoanalysis and anthropology share the symbolic paradigm against a naturalist or cognitive-behavioural reductionism that claims nowadays to monopolize the space of epistemic legitimacy? The article aims to clarify these disciplinary relations, on the epistemic level well as on the historical level, in particular using data from psychoanalytical psychiatry, which are partly comparable to problems relating to ethnographic fieldwork.
The action of the shaman will consist to intervene to overcome the conflict in order to make an unbearable situation “thinkable and acceptable” for the patient. As for M. Mauss and Levi-Strauss, the shaman is a sort of ‘mediator’ between the real situation of a body that suffers and the person with illness psychological unease. The shaman, through his mythological speech will give a narrative form of the real disease. Whether the shaman mythology does not match the objective reality is not so important: what matters is that the person with illness and all the community believe in it.
In the field of psychology as for Lacan, they will further outline their position on that point of ‘determinism of the symbolic’ by introducing the ‘psychology of imaginary’, irreducible expression of human diversity. One can’t report on symbolic effectiveness without the intervention of the patient’s imaginary.

Focusing the importance of magic death and body technics, Marcel Mauss wanted to establish a relation between the human social form that become directly related to his biological form; major facts that allow us to work on the problem of the relation between sociology and psychology.  Florent Gabarron-Garcia

Du chaman et du psychanalyste / Le problème porte essentiellement autour de la définition de la notion du symbolique puisque cette notion est (toujours) paradigmatique dans les deux disciplines, que sont l’anthropologie et la psychanalyse, sans pour autant être véritablement équivalente. Il s’agit d’éclairer ces rapports disciplinaires, tant au niveau épistémologique qu’au niveau historique, notamment à partir des données de la clinique psychanalytique, comparables, dans une certaine mesure, aux problèmes relatifs au terrain ethnographique. Car au delà de leurs différences, la psychanalyse et l’anthropologie, n’ont‑elles pas en partage le paradigme symbolique contre le réductionnisme naturaliste ou cognitivo‑comportemental qui prétend aujourd’hui monopoliser l’espace de la légitimité du travail de terrain en ethnographie?

L’intervention du chaman va consister à agir de telle sorte à résoudre le conflit pour rendre ‘pensable et acceptable’ une situation insupportable pour le patient. Pour Lévi‑Strauss, le chaman est une sorte de médiateur entre le réel d’un corps qui souffre et le désarroi psychique du malade. Il s’agit pour le chaman, grâce à son discours mythologique, de donner une forme narrative à la maladie réelle. Que la mythologie du chaman ne corresponde pas à une réalité objective ne compte pas, rajoute Lévi‑Strauss : ce qui compte, c’est que le malade et la communauté y croient.
Très tôt, Lacan va préciser sa position sur cette question du déterminisme symbolique : tout d’abord, en introduisant la catégorie de l’imaginaire, espace irréductible du sujet humain. Pour rendre compte de l’efficacité symbolique on ne saurait se passer de l’imaginaire du sujet. Marcel Mauss, en soulignant l'importance de la mort magique ou des techniques du corps, il pensait aussi établir une relation entre la nature sociale qui rejoint très directement la nature biologique de l'homme » ;  des faits privilégiés qui permettent d'attaquer le problème des rapports entre sociologie et psychologie. Florent Gabarron-Garcia 

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