7/18/2013

Market and gift economies, flow of wealth, social status, birth, wedding and funeral money, ’Grandeur of the Name’.

Money or gift : Reflections on the Economic Myth of Currency
The economic theory of currency is an indigenous intellectual construction which merits examination as such. It is the expression of a « rational myth » which is all the more interesting to analyse in that its most developed version incorporates market and gift economies in a single model. These are conceived as two alternative means of obtaining the same result, namely an optimal allocation of goods and wealth among individuals.
A critical study of this myth and its explanatory claims leads to diverse reflections on the recourse to economic theory generally for an understanding of modern and other societies.
The classical economic theory work out several options of the same founding myth, when individuals find their interests in the fabric of a society based on exchange of equivalents.
In default of memory, individuals have money, an existing object in limited quantity that does not occur in the production nor in the consumption.

These being followed up very often by deeds converted into monetary units – let’s think of the various information delivered by companies listed on the stock exchange, or of the public announcement of the moneys during the àré-àré funerals – that are not separable from their flow. The description of kula shows the result – that is “the Grandeur of the Name” (the social status of the participants in progress during the transaction) is the known and desired issue of the exchanges objects flow. « Exchanges determine the rank of the transactors, not the rank of the valuables » Jean Cartelier

Monnaie ou don : réflexions sur le mythe économique de la monnaie

La théorie économique de la monnaie est une construction intellectuelle indigène, qui, à ce titre, mérite considération. Elle est l’expression d’un « mythe rationnel » d’autant plus intéressant à analyser que dans sa version la plus achevée il englobe en une construction unique les économies de marché et les économies de don, conçues comme deux moyens alternatifs d’obtenir le même résultat, à savoir une allocation optimale des biens ou richesses entre les individus.
L’étude critique de ce mythe et de sa prétention explicative conduit à des réflexions diverses sur le recours à la théorie économique en général pour la compréhension des sociétés modernes et autres.
La théorie économique courante propose plusieurs variantes du même mythe fondateur, celui d’individus naturels trouvant leur intérêt dans la constitution d’une société fondée sur l’échange d’équivalents. A défaut de mémoire, les individus sont dotés d’une monnaie, c’est‑à‑dire d’un objet existant en quantité limitée et n’intervenant ni dans la production ni dans la consommation.
S’ensuivent assez souvent des actions converties  en unités monétaires – que l’on songe aux diverses informations fournies par les comptabilités des sociétés cotées en bourse ou à la proclamation du nombre des monnaies à l’occasion des funérailles àré’ aré – et qui ne sont pas séparables de leur circulation.  La description du kula montre comment le résultat, à savoir la « grandeur du nom » (le rang social en devenir des participants à la transaction) est l’enjeu connu et désiré de la circulation des objets échangés. Jean Cartelier


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire