Mind the justice gap : ensuring inclusive legal and judicial
reforms/AH Monjurul Kabir
Access to justice remains a challenge in developing
states. To design effective rule of law reforms, policymakers must distinguish
between various 'groups' and 'needs'
The phrase 'justice for
all' is one of those terms regularly used by the development community, but not
one we often stop to consider what it actually means and what achieving it would entail. Demanding change – from granting minorities
the same right as majorities, to creating sensitive and compassionate court
environments for victims and preventing the stigmatisation of the sick or
disabled – justice for all is always easier said than done. The review of human
rights record reveals that there are three important issues that hold back
advances in the rule of law and justice:
Inconsistency
between the law and what happens in real life: Lack of trust and confidence in the formal legal
system is a pervasive issue for people in marginalised or disadvantaged groups.
They often have grievances (such as systematic economic deprivation, forced
eviction, rape, torture) that they do not feel empowered to address through the
legal system, particularly where laws do not provide specific protection.
Formal justice
systems have not reached out to the most disadvantaged people: Where legal ways to access justice do exist,
they are usually not used by disadvantaged groups due to distrust, alienation
and lack of knowledge.
The slow pace of
traditional reform is inadequate:
Weak political interest
in further reform, which is a reflection of inadequate efforts to promote
inclusive citizenship, afford protection to refugees and asylum seekers, and
empower the excluded; and inadequate state capacity to implement reforms, deliver
public services and ensure that powerful elites and duty bearers are
accountable to taxpayers and constituencies.
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Poverty as such |
Engrenage de la
justice et Etat de Droit : garantir les réformes juridiques et légales
des sociétés inclusives./ AH Monjurul Kabir
L’accès
à la justice demeure un défi pour les sociétés en voie de développement. La
conception de réformes efficaces pour l’établissement de l’état de droit exige
de la part des décideurs politiques de faire la distinction entre différents
‘groupes’ et différents ‘besoins’. La phrase ‘justice pour tous’ est l’un des
principes le plus souvent mis en discussion dans les PVD, mais on se demande
rarement ce qu’il signifie réellement ainsi que les implications de sa mise en pratique. Les sollicitations de
changement – afin de garantir les mêmes droits pour les minorités et la
majorité, afin de créer des tribunaux fiables et compréhensifs envers les
victimes et pour lutter contre la stigmatisation de certains groupes de
personnes handicapées – de l’état de droit est toujours plus facile à dire qu’à
exécuter. La révision du respect des droits de l’homme laisse apparaître trois
problèmes récurrents.
L’incohérence
entre la justice et la vie réelle : le manque de
confiance dans le système juridique officiel est un problème répandu dans les
groupes de personnes marginalisées et socialement défavorisées. Ils ont souvent
des griefs (de privation économique systématique, d’expulsion forcée, de
torture ou de viol) et ne se sentent pas habilités à combattre dans le cadre
des mécanismes juridiques du pays qui parfois ne prévoient pas de protection
adéquate.
Les
systèmes judiciaires officiels ne parviennent pas jusqu’aux plus
désavantagés : Lorsqu’il existe des voies légales, elles sont
peu utilisées par les personnes défavorisées en raison d’un manque de confiance
et de connaissance.
Le
rythme lent des réformes traditionnelles : Le
manque d’intérêt politique reflète l’insuffisance des efforts pour promouvoir
la notion inclusive de citoyenneté, pour protéger les réfugiés et les
demandeurs d’asile, pour renforcer la position des personnes exclues ; une
insuffisance pour renforcer sa capacité à mettre en œuvre des réformes, pour
fournir des services publics et pour veiller à ce que les élites au pouvoir et
les détenteurs de devoirs soient responsables et honnêtes vis à vis de l’argent
des contribuables des provinces.
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Ancient Lady Justice
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