10/07/2011


Facebook is fine with hate speech, as long as it's directed at women

It doesn't matter how hard I study Facebook's terms and conditions, I still can't find the bit where it says: "Like Humpty Dumpty, Facebook is at complete liberty to interpret the words used in this document in any way it sees fit." And yet that's obviously what Facebook executives have been doing: making words mean what they want them to mean, or else they'd have removed the pages that promote rape and other forms of violence against women months ago. The specific clause in Facebook's statement of rights and responsibilities that's supposed to protect groups against violence and hate speech instructs the user: "You will not post content that: is hateful, threatening, or pornographic; incites violence; or contains nudity or graphic or gratuitous violence." However, Facebook has now defended the numerous pages that clearly violate these terms by claiming: "Groups that express an opinion on a state, institution, or set of beliefs – even if that opinion is outrageous or offensive to some – do not by themselves violate our policies." ]…]It was back in August that feminists first began to notice the proliferation of pro-rape pages on the popular social networking site. Two months later over 176,000 people have signed a US-based petition calling on Facebook to take them down, and nearly 4,000 people have signed a UK-based petition calling for the same. The Facebook pages, such as the one cited above and others that include "You know she's playing hard to get when your [sic] chasing her down an alleyway" still remain.
Facebook's initial response to the public outcry was to suggest that promoting violence against women was equivalent to telling a rude joke down the pub: "It is very important to point out that what one person finds offensive another can find entertaining" went the bizarre rape apologia. "Just as telling a rude joke won't get you thrown out of your local pub, it won't get you thrown off Facebook."
And in some ways they're right: telling a rude joke probably wouldn't get you thrown out of your local pub. I'd suggest, however, that propping up your local bar while inciting others to rape your mate's girlfriend "to see if she can put up a fight" would not only get you thrown out, it would in all likelihood get you arrested as well. Still, at least you could log on once you got home and post your offensive comments on Facebook instead, safe in the knowledge that they wouldn't do anything about it.
Photo Lizzie Sadin

Facebook plus indulgent avec la propagande haineuse lorsqu’elle concerne les femmes. Cath Elliot guardian.co.uk 4 octobre 2011.
Peu importe le contenu des ‘ modalités et conditions d’utilisation’ de Facebook que je consulterai, je ne trouve toujours pas la clause : « Facebook  dispose d’une liberté totale lorsqu’il s’agit d’interpréter les termes de ce document comme il lui plaira. » C’est pourtant ce qu’ont pratiqué les cadres de Facebook : donner aux mots le sens qu’ils avaient envie de leur donner, sinon ils auraient sans aucun doute enlever les pages faisant l’apologie du viol et de la violence faite aux femmes. La déclaration particulière des droits et responsabilités de Facebook censée protéger contre la violence et les discours haineux guide ainsi l’utilisateur : « Vous ne posterez aucun contenu haineux, menaçant ou pornographique, qui incite à la violence ou diverses contenus tels la nudité ou la violence graphique ou gratuite.» Cependant Facebook a défendu les nombreuses pages qui violent ces règlements de manière évidentes en affirmant : « Les groupes qui expriment leur opinion à propos d’un Etat, d’une institution ou de croyances – même si cette opinion est scandaleuse ou choquante pour certains, ne sont pas en infraction de nos règlements.» C’est en août dernier que les féministes ont remarqué la multiplication de pages prônant le viol sur le site de ce réseau social populaire. Deux mois plus tard 176 000 personnes ont signé une pétition américaine demandant à Facebook de faire fermer ces pages et près de 4 000 personnes ont signé la même pétition au Royaume-Uni. Les pages en cause auxquelles se sont ajoutées d’autres identiques quant au message prônant le viol sont toujours en place sur le réseau. La réponse de Facebook au public requérant suggérait que la violence faite aux femmes est de même ordre qu’une mauvaise blague de comptoir : « C’est important de souligner que  ce qu’une personne considère comme choquant peut être un divertissement pour une autre. » « Faire une mauvaise blague de comptoir ne vous jettera pas hors du pub, de la même manière on ne vous jettera pas de Facebook. »
Et ils ont raison dans un sens, faire une mauvaise blague de comptoir ne vous jettera jamais hors du pub. Cependant arriver dans un bar et inciter au viol de la petite amie de votre copain pour voir si elle est capable de se battre ne vous jettera certainement pas hors du bar, mais selon toute vraisemblance vous serez arrêté. Et pourtant, une fois rentré chez vous, vous pourrez au moins vous connecter et, au lieu de cela, poster vos commentaires choquants sur Facebook, en toute sécurité sachant qu’on ne pourra rien vous faire. 

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