9/14/2011


VENUS GANGSTA 2- How BooBoo becomes Cindy - A Transformation To Mommy – Seventeen years later, BooBoo is in full mommy mode with five children ranging in ages from 18 months to 14 years. At their modest three-bedroom home in L.A.'s Glassell Park neighborhood, she cradles her twins: preemies, born with lung and heart problems. BooBoo coos, and tenderly places an oxygen mask over Peter's mouth to help him breathe. "It's the mother-bear feeling," she says. "You gotta look out for your cubs. These are my little baby bears, my cubs." BooBoo now goes by her real name, Cindy Martinez. Since we last met, she had all her gang tattoos lasered off her face and arms. She says she mostly just talks to her old friends through Facebook. "Some homies are almost in their 40s, and they're medical assistants, secretaries, nurses," she says. "Some are in prison, some are dead. Some have kids, a whole lotta kids." Martinez's relationships have been complicated: She married her old boyfriend, Dreamer, after he was released from his eight-year prison sentence. By then, she already had her first two daughters with another Playboy, who was later incarcerated. She says after Dreamer became a heroin addict and was deported to Mexico, she had her younger daughter and the baby boys with a different father.
At 36, Martinez would like to go back to school and get a good job. But getting in the way are her three criminal cases: selling marijuana, assault and battery, and petty theft. "My life was set to be a gangster, a hoodlum," she says. "If you told me back then, 'You're gonna have five kids,' I woulda slapped you upside of your head. Yeah, right. Me, have kids? Hell, no. But I would never trade 'em for nothing. ... As much as they get on my last nerve." She says having her daughter Gabriela saved her: "Just knowing that was my baby and needed me, didn't have nobody but me." 'Be Caring Instead Of Hateful' Martinez says leaving the gang lifestyle was like kicking heroin. But these experiences changed her: the moment someone cocked a gun to her temple while she was holding Gabby; the day gang members brutally gunned down her little brother Freddie; the time baby Peter once stopped breathing. "All that, 'I'm a tough gangster, I'm this bad bitch,' went out the window," she says. "Since I've had my kids, I've grown to appreciate the sensitive part of life."
Please forgive the terrible layout, Gangsta Venus 1 is set under my support of the french rugby team. Full text, audio file and pictures here : http://www.npr.org/2011/09/06/140111199/ex-l-a-gang-member-trades-streets-for-family-life   Mille excuses pour la terrible mise en page, Gangsta Venus 1 se trouve sous mes encouragements pour l’équipe de France de rugby.  Intégralité du texte, fichier audio et photos en suivant le lien ci-dessus.
GANGSTA VENUS 2 – BooBoo devient Cindy, l’évolution pour être mère.  Dix sept ans plus tard, BooBoo est une mère à part entière qui élève ses cinq enfants de 18 mois à 14 ans. Dans leur modeste trois pièces du quartier Glassell Park de Los Angeles, elle berce les jumeaux nés avant terme avec des problèmes de poumons et de cœur. BooBoo murmure en mettant le masque à oxygène sur la bouche de Peter pour l’aider à respirer. « C’ est l’instinct maternel » dit-elle, « tu dois t’occuper de tes petits, ce sont mes petits bébés ours, mes bébés à moi. » BooBoo utilise maintenant son nom réel, Cindy Martinez, depuis notre dernière rencontre, elle a fait disparaître ses tatouages de gang sur le visage et sur les bras grâce au laser. Elle dit qu’elle parle à ses anciens amis seulement via Facebook. « Certains de mes potes ont 40 ans, sont secrétaires médicales ou infirmières, d’autres sont en prison ou morts, d’autres encore ont des enfants, beaucoup d’enfants. ». Les relations amoureuses de Cindy étaient compliquées, elle s’est mariée avec son compagnon, Dreamer, lorsqu’il a fini de purger sa peine de huit ans de prison. A cette époque elle avait déjà deux filles d’un autre membre des Playboys, incarcéré plus tard. Dreamer est devenu accro à l’héroïne et a été déporté au Mexique. Elle a eu sa plus jeune fille et ses bébés jumeaux avec un autre père.
A 36 ans, Cindy aimerait retourner à l’école et obtenir un bon boulot. Trois affaires criminelles lui barrent la route : vente de cannabis, larcins et voies de fait, coups et blessures au cours d’agressions. « J’étais prédestinée à être une gangsta, un voyou. Si tu m’avais dit alors que j’aurai cinq enfants, je t’aurais envoyer un coup sur la tête, moi ?! cinq enfants ! jamais. Et pourtant je ne les échangerai pour rien au monde…tant qu’ils ne m’énervent pas trop ! » Elle nous dit que sa fille Gabriela lui a sauvé la vie. « Juste parce que je savais qu’elle avait besoin de moi et qu’elle n’avait que moi. » Etre attentive ou odieuse, Cindy nous raconte que quitter la vie de gangsta c’était comme décrocher de l’héroïne. Et ces expériences l’ont changé. Lorsque quelqu’un a posé un revolver armé sur sa tempe alors qu’elle portait sa fille Gabby ; quand les membres du gang ont abattu son petit frère Freddie ; ou quand son fils s’est arrêté de respirer. « Tout ça, cette gansta furieuse, cette chienne, s'est volatilisé. Depuis que j’ai mes enfants, j’apprends à aimer la vie. »

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