7/21/2011

Photo Reuters

Afghan Women Fight Back Against Harassment - Noorjahan Akbar* - Part II - IPS/Al Jazeera  http://ipsnews.net/news.asp?idnews=56473
Blaming the victim
However, this is not the only reason harassment is common in Afghanistan. Governmental regulations to restrict women's behaviour and clothing - such as the proposed Wedding Law that would require women to dress "modestly" at weddings - encourages the people, who think like the Taliban and believe women should remain in their homes, to harass women as they exit their houses. 
They use women's so-called "inappropriate clothing" as an excuse for assault. This approach causes street harassment to be identified as a reaction to the wrong done by women, which leads to blaming women for the assault. 
Despite being listed as the worst country for women by a Thomson Reuters Foundation expert poll, Afghanistan is not the only country where women face street harassment. According to Stop Street Harassment, "80 to 100 per cent of women worldwide face sexual harassment in public." 
Stop Street Harassment
 ]…]So far, no coordinated action has been taken by the government, namely the Ministry of Women's Affairs or the Ministry of Culture and Information; by the media; or by civil society organisations to recognise the phenomenon as a social issue that needs to be addressed.  The current methods to stop street harassment can be efficient in stopping a few cases of harassment. However, to efficiently stop street harassment, there needs to be a coordinated public movement against it. 

To start this movement, Hadia-Afghan Youth Volunteer Group for Social Reform and Young Women for Change (YWC), an organisation working for the welfare and empowerment of women, have initiated Advocacy for Dignity, a march against street harassment on Thursday, Jul. 14. Members of YWC and Hadia hope that this campaign will be the beginning of a dialogue about street harassment and advocacy against it and that men, rather than the women victims, will be held responsible for their disrespectful behaviour. In addition to advocacy through the walk, Hadia and YWC members have invited Afghan and international media to contribute in raising awareness, and to recognise street harassment of women - both as a violation of their human rights and as an issue that discourages women from social participation. 

*Noorjahan Akbar is currently teaching Afghan children in orphanages to write creatively under a project called Stories to Heal. Noorjahan is also the founder of women's advocacy organisation Young Women for Change and a member of Hadia-Afghan Youth Volunteer Group for Social Reform. 
Published under an agreement with Al-Jazeera. The views expressed in this article are the author's own and do not necessarily represent Al Jazeera's editorial policy. 



Face au harcèlement, les femmes afghanes contre-attaquent. Noorjahan Akbar*- IPS/Al Jazeera – Deuxième partie
Blamer les victimes Il y a diverses raisons qui conduisent au harcèlement en Afghanistan. Les réglementations gouvernementales visant à contrôler le comportement et la façon de s’habiller des femmes – tel le projet de loi du mariage qui exigerait de la femme de s’habiller ‘modestement’ le jour du mariage – confortent la pensée de ceux qui partagent celle des Talibans et croient que les femmes doivent rester dans leurs foyers et par conséquent peuvent en toute impunité harceler les femmes qui sont en dehors de leurs maisons.
Les femmes ‘habillées de manière inconvenante’  deviennent le motif du harcèlement. Cette forme de pensée rend le harcèlement dans les rues possible par réaction aux agissements inconvenants des femmes ce qui conduit au blâme des femmes lorsqu’elles sont harcelées. Malgré sa position en tant que pire pays concernant le droit des femmes établie par les experts de Thomson Reuters Foundation, l’Afghanistan n’est pas l’unique pays où les femmes sont harcelées dans les rues. Selon Stop Street Harassment, 80% des femmes subissent des harcèlements sexuels en public dans le monde.

]…] Jusqu’à présent aucune action officielle n’a été prise par le gouvernement, à savoir le Ministère de la Condition de la femme ou le Ministère de la Culture et de l’Information ni par les média ni par les organisations de la société civile pour reconnaître le phénomène comme un problème qu’on doit aborder. Les méthodes actuelles pour empêcher le harcèlement peuvent en effet efficaces dans quelques cas de harcèlement. Cependant, un mouvement public coordonné est nécessaire pour en finir avec ce harcèlement dans les rues.
Pour lancer ce mouvement, Hadia-Afghan Youth Volunteer Group for Social Reform et Young Women for Change (YWC), une organisation qui travaille à la promotion de l’autonomisation des femmes et au développement de leur bien-être a initié ‘Plaidoyer pou la Dignité’ , une marche contre le harcèlement dans les rues a eu lieu le 14 juillet. Les membres des organisations YWC et Hadia espèrent que cette campagne verra le début d’un dialogue et de mesures judiciaires contre le harcèlement et que les hommes auront à répondre de leur comportement irrespectueux. Outre ces fonctions de plaidoyer, les membres de YWC et d’Hadia on souhaité inviter les média afghans et internationaux afin de sensibiliser et de donner un impulsion à ce mouvement contre le harcèlement des femmes dans les rues – qui est une violation des droits de l’homme et un fait qui décourage les femmes dans l’évolution de  leur situation sociale.

*Noorjahan Akbar est professeur d’afghan pour les orphelins et l’initiatrice du projet Stories to Heal (Histoires pour Guérir) pour apprendre aux enfants à écrire de manière créative. Noorjahan est aussi la fondatrice de l’organisation Young Women for Change ( Jeunes Femmes pour leur Evolution) et membre de Hadia-Afghan Youth Volunteer Group for Social Reform. 


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