10/17/2012


Turkey: All alone with Syria – SERKAN DEMİRTAŞ – Hürriyet Daily News

The number of Syrian refugees sheltering in Turkey exceeded 100,000 on Monday. ]…] Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan announced that Turkey would continue to accept Syrians, recalling that it delivered humanitarian aid to 750,000 Iraqis in the early 1990s, but also expressing his expectation that the number of Syrians seeking help would not reach that figure.

Turkish humanitarian agencies are busy getting more refugee camps ready, as the influx is not slowing down. At least four new camps are being established along the border, and calls to the international community for humanitarian aid are becoming much louder. The estimation is that the number of Syrians seeking refuge could hit up to 400,000 by June 2013.

On another front, 
Turkey has clearly shown its determination to bar its airspace to planes carrying arms and other military equipment to Syria, at the expense of confronting regional power Russia. ]…]
With its immediate retaliation against errant Syrian shelling on Turkish territory, 
Turkey is making clear that it will not ease the conditions for the Syrian regime to crackdown on the actions of the Free Syrian Army (FSA).]…]
On the diplomatic front, Lakhtar Brahimi is touring the region with little hope of a breakthrough, but talking about vague plans such as deploying a peace force in Syria.
Egypt’s initiative is also not moving ahead due to the unwillingness of Saudi Arabia. The Friends of Syria group seems to have disappeared, until it meets again in Morocco who knows when. Basically, there is no means left for a fresh international effort to stop the bloodshed in Syria. 

However, most important is the break in the (previously efficient) cooperation between
Turkey and the United States.
Provocations that could push 
Turkey to take further military action on or inside the Syria border are the main concerns. The military and the government should be very wary of such provocative acts and pay more attention to the security risks that have already been posed against Turkey and its citizens during the course of this crisis.
October/17/2012



La Turquie seule face à la Syrie - SERKAN DEMİRTAŞ - Hürriyet Daily News

Le nombre de réfugiés syriens abrités par la Turquie a atteint les 100 000 lundi dernier]…] Le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a annoncé que la Turquie continuerait à recevoir les réfugiés syriens en rappelant l’aide humanitaire qu’elle avait déjà fournie auprès de 750 000 iraquiens au début des années 1990. Il signalait également qu’il ne pensait pas que le nombre de syriens demandant de l’aide atteigne ce chiffre.

Les organisations humanitaires turques préparent de nouveaux camps pour les réfugiés dont l’afflux ne diminue pas. Quatre nouveaux camps au moins seront aménagés le long de la frontière et les appels vers la communauté internationale pour de l’aide humanitaire s’amplifient. On estime le nombre de réfugiés à 400 000 d’ici juin 2013.

En outre, la Turquie a clairement affiché sa détermination à exclure de son espace aérien les avions transportant des armes et autre matériel militaire vers la Syrie sachant qu’elle se confronte ainsi à la présence de la Russie dans la région. Les représailles immédiates en cas de bombardements sporadiques syriens sur le territoire turc constituent une menace à la répression que le régime syrien inflige aux actions de la Free Syrian Army (FSA).

Sur le front diplomatique, Lakhtar Brahimi parcoure la région avec un faible espoir d’amélioration tout en évoquant de vagues projets tels celui du déploiement d’une force de maintien de la paix en Syrie. L’initiative égyptienne est au point mort à cause de la réticence de l’Arabie Saoudite. Le Groupe des Amis de la Syrie se dissimule jusqu’à la prochaine réunion au Maroc dont personne ne sait grand-chose. En fait, il ne reste aucun recours au niveau international pour arrêter le bain de sang en Syrie. A noter également la rupture de la coopération – auparavant active -  entre la Turquie et les Etats-Unis.

Les principales préoccupations sont les provocations qui pourraient amener la Turquie à agir militairement à la frontière syrienne. L’armée et le gouvernement doivent rester prudents face à ces provocations et accorder une attention accrue à l’égard des risques en matière de sécurité survenus auparavant contre la Turquie et ses citoyens au cours de cette crise. 17 octobre 2012.

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