United Nations and
Global Public Goods part 2
We find three areas in which globalization has had a
profound impact on the United Nations Mission: security, cooperation to
development and human rights.
Security measures - An
international Directorate request in
order to face intra-state conflicts and failing States has considerably blurred
the distinction between internal and
external security. It has led to a substantial expansion of security concept
and understanding. It has resulted in guerillas wars without clear front lines and
conflicts and the mistreatment of civilians as main victims. It has shown humanitarian
crises requiring international attention. On site a new coherence between
political, military and humanitarian interventions and development appeared to
be needed. The evolution of peacekeeping principles and practices reflect an
enormous enlargement of political space and expectations in terms of
international leadership. The former generations of peacekeeping logic has led
to peace-building as a major component to the United Nations mission.
Peace-building is the logical expression of the interference between internal
and external; military and civilian (United Nations Peacebuilding Commission,
2010). The imprecision surrounding State sovereignty, the development of new
roles and goals for maintaining peace on the field, the rise of peace-building and
increased concern about the need to preventive diplomacy represents a
significant change for the United Nations mission. The endemic permeability of
exercising sovereignty in failing States gives rise to new norms.
Development
cooperation - During the cold war, aid was viewed as a foreign
policy instrument and a reward for the Alliance members. This perception was
enhanced through a feeling, during this post-colonial of instant era, that emerging
countries had right to resource transfer. Aid was a foreign policy instrument
and hence was an integral part of national interest. The transition to clearly
defined objectives and to establishment of measurable targets was the
inevitable consequence of the need to provide an new logic of development cooperation.
In the lack of a foreign policy specific purpose, the performance and extend of
the impact became essential to this new aid arguments. For the first time,
goals were described as appropriate aims of global development about questions that electorate of donor
countries could understand and support. This purpose found in turn a path in
the adoption by the Millennium Summit of the Millennium Development Goals (MDGs).
Those MDGs can be used in particular to measure the progress made at national
level according to a set of criteria stating desirable achievements of a global
consensus.
Human Rights - The enabling environment changes at the end of
the 80's and the beginning of the 90's had significant impact on the on Human
Rights Programme. On the one hand the collapsing distinction between internal
and external security and the emergence of intra-states conflicts open a new
space of interventions on behalf of human rights. On the other hand, the new
focus on development cooperation contributed of giving priority to
considerations unique to human rights. This has resulted to the adoption by the
General Assembly of the concept of the responsibility to protect in the 2005
World Summit Outcome. The outstanding success of the acknowledgment of human
rights as a moral international standard has been described as the most
unlikely event of the XXth century. The Charter provisions, the Universal
Declaration of Human Rights, the Status of the International Criminal Court
(ICC) as well as the adoption of the international responsibility to protect by
the General Assembly together constitute a solid endorsement to the
International Leadership expectations.
Bruce JENKS, « Les Nations unies et les biens publics mondiaux : contributions historiques et défis à venir », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement [Online], 3 | 2012, Online since 03 April 2012, connection on 06 March 2014. URL : http://poldev.revues.org/947 ; DOI : 10.4000/poldev.947
La coopération au développement - Pendant la Guerre froide, l’aide était perçue comme un
instrument de politique étrangère et une récompense pour les membres de
l’alliance. Cette perception était renforcée par un sentiment, dans l’ère
postcoloniale immédiate, que les pays émergents avaient droit à un transfert
des ressources. L’aide était un instrument de politique étrangère et à ce titre
faisait partie intégrante de l’intérêt national. Le passage à la définition
d’objectifs clairs et à l’établissement de cibles mesurables était la
conséquence inévitable du besoin d’offrir une nouvelle logique de coopération
au développement. Dans l’absence d’un objectif de politique étrangère précis,
la performance et la mesure de l’impact devinrent essentiels à cette nouvelle
plaidoirie pour l’aide. Pour la première fois, les objectifs étaient échafaudés
comme des buts légitimes du développement mondial autour de questions que les
électeurs dans les pays donateurs pouvaient comprendre et soutenir. Ce dessein trouva à son tour sa voie
dans l’adoption par le Sommet du millénaire des Objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD). Les OMD permettent notamment de mesurer les progrès
accomplis au niveau national selon un ensemble de critères qui sont l’objet
d’un consensus mondial sur les résultats souhaitables.
Les Droits de l'Homme - Les
changements dans l’environnement habilitant à la fin des années 1980 et au
début des années 1990 eurent des répercussions considérables pour le programme
des droits de l’homme. D’une part, le flou croissant quant à la distinction
entre la sécurité intérieure et extérieure et l’émergence des conflits
intraétatiques ouvrirent un nouvel espace aux interventions au nom des droits
de l’homme. D’autre part, le nouvel accent mis par la coopération au développement
sur des objectifs et sur le développement humain contribua également à placer
au premier plan des considérations propres aux droits de l’homme. Cela a mené à l’adoption par
l’Assemblée générale du concept de la responsabilité de protéger dans le Document
final du Sommet mondial de 2005 (Assemblé
générales des Nations unies, 2005). Le succès qui a marqué la reconnaissance
des droits de l’homme en tant que norme de moralité internationale a été décrit
comme l’une des histoires les plus improbables du XXe siècle. Les dispositions de la Charte,
la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Statut de la Cour pénale
internationale (CPI) de même que l’adoption par l’Assemblée générale de la
responsabilité internationale de protéger constituent ensemble une solide
approbation de l’attente de la direction internationale en la matière.
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