Religious proselytism, political
propaganda, economic opportunism, goodness as a set up of an elaborate scam.
Religion
and spirituality constitute creative political and social forces; they are
forces for
cohesion
and for polarization; they generate stimuli for social and development
policies; they
serve as instruments for political reference and legitimacy. They are pillars
of identities and
shape dynamics of societies (or of groups of societies). They give meaning and legitimacy
to actions, to life, to ideologies. Religions are therefore inclusive forces
and by their own definition, they are also exclusive forces. The word
dissidence comes from the Latin, “… to seat outside of the faith.” The
separation of the sacred and the secular is alien to many people and societies;
in their view the secular order cannot be different from God’s order. Within
this context, religious organizations play an important role as real forces for
social organization, change and advocacy as well as in many situations as providers
of social services and as social safety nets. They therefore provide both
doctrinal support and action. All over the world today, organizations with a
religious background are actors and partners in relief, reconstruction and
development work. They see these as part of their religious and world duty in a
sort of continuum.
Development
co-operation and humanitarian action cannot afford to ignore the forces of
religion
and spirituality and the role played by religious organizations. The growing
inter-connectivity of religion and politics and the geographic indivisibility
of the issues of peace and conflict together justify the global approach to how
we articulate and deploy our beliefs and experiences, passions and interests
constructively. It is also necessary to note that not all conflicts in the
recipient countries are associated with the issues of religious faith. In societies characterized by ancient traditions of
rebellion and banditry, accompanied by the established military practice of raiding
and pillaging, co-option of humanitarian aid has become a natural extension of
military doctrine. When people are hungry, morals are less observed, survival
becomes paramount, and people act on instinct; it is human nature to fight to
survive. As a member of an armed force, resources can be acquired for oneself
and one’s family with more ease than can be done as a noncombatant. As a result
(among other reasons) young men are particularly prone to joining militia
forces. Within refugee camps, militant groups often operate in the manner of
organized crime, employing extortion and strong-arm tactics. The combatants,
well aware of how aid organizations operate, abuse the shortcomings in the
system and funnel resources from donors into their war machines.
Lack of clarity in the definition of
humanitarian space can be responsible for wide ranging
problems. For example, if there is
no clear definition of what is humanitarian space, it makes
it difficult to have such space
protected by International Humanitarian Law (IHL). By doing surveys and analysis,
international humanitarian organizations are able to obtain ‘quantitative information
about human rights’ violations against populations in situations of violence. In the field of humanitarian action, neutrality is an
attribute of all organizations, a duty binding upon their components to provide
a quality of the assistance afforded to the victims of armed conflict. Therefore an evaluation of
humanitarian actions is necessary; OECD/DAC’s
definition of evaluation as "an examination, as systematic and objective
as possible, of an on-going or completed project or programme, its design,
implementation and results, with the aim of determining its efficiency,
effectiveness, impact, sustainability and the relevance of its objectives.
Religion et
spiritualité constituent des forces politiques et sociales créatrices ; des
forces de cohésion et de polarisation grâce auxquelles les politiques sociales
et de développement vont être dynamisées, elles ont également un rôle en tant
qu'instruments de légitimité et de référence politique. Elles sont les piliers
des identités et façonnent la dynamique des communautés (ou groupes de
communautés). Elles donnent un sens et une légitimité aux actions, à la vie,
aux idéologies. Les religions sont des forces inclusives et suite logique
à cette définition elles sont également
exclusives. Le mot 'dissidence' vient de l'expression latine dis siddentia 'se trouver en dehors la
foi' . La séparation entre le Sacré et le séculaire est étrangère à beaucoup de
gens et de communautés ; pour ces derniers, il n'y a pas de différence entre
l'Ordre divin et l'ordre séculier. Dans ce contexte les organisations
religieuses jouent un rôle important de cohésion sociale, de changement ainsi
que de défense des individus dans de nombreuses situations en fournissant des
services et des dispositifs de protection sociale. Elles apportent un soutien doctrinal pour
certaines actions. De nos jours, dans le monde entier, les organisations à caractère religieux font partie du paysage
en tant qu'acteurs et partenaires, pour les travaux de reconstruction et d'aide
au développement. Activités qu'elles considèrent comme le prolongement de leur
devoir religieux.
L'aide au
développement et les actions humanitaires ne peuvent ignorer ces forces
religieuses et spirituelles ni le rôle qu'elles jouent dans les interventions. Le
lien grandissant entre la religion et les politiques d'une part et
l'invisibilité géographique pour gérer les conflits et trouver des solutions de
paix de l'autre, justifie une approche globale afin d'articuler et d'étendre de
manière constructive les croyances et expériences, les passions et intérêts
communs. Il est aussi nécessaire de noter que tous les conflits ne sont pas
nécessairement d'origine religieuse. Au sein des communautés et pays traditionnellement
coutumiers des rebellions et du banditisme accompagnés par des pratiques
militaires établies d'attaques et de pillages, l'option de l'aide humanitaire
est devenue une extension naturelle de la doctrine militaire. Quand les
individus ont faim, les principes moraux s'évanouissent, la survie devient
essentielle et on agit par instinct: c'est dans la nature humaine de combattre
pour survivre. Pour les membres des forces armées locales, les ressources de
base pour soi et pour sa famille sont
plus facilement accessibles que pour un non-combattant. Pour cette raison
(entre autres) les hommes jeunes rejoindront plus facilement les forces des
milices armées. Dans les camps de réfugiés les groupes militants opèrent de
manière quasi identique à celle du crime organisé, recourant à l'extorsion et à
la manière forte. Les combattants parfaitement au courant du fonctionnement des
organisations humanitaires profitent des lacunes du système et détournent les
ressources de donneurs au profit de leur organisation guerrière.
Le manque de clarté dans la définition de l'espace humanitaire peut être
à l'origine d'importants problèmes récurrents. Par exemple sans définition
précise de cet espace humanitaire, il devient extrêmement mal aisé d'aménager
un espace protégé par le Droit International Humanitaire (DIH). Grâce aux enquêtes
et analyses des organisations internationales humanitaires on peut obtenir des
informations quantitatives sur les violations des droits de l'homme dans les
régions touchées. Dans le domaine de l'action humanitaire, l'attribut de
neutralité est indispensable pour toutes les organisations, un devoir qui
oblige les membres à fournir une assistance de qualité aux victimes de conflits
armés. Dans cette optique, l'évaluation des actions humanitaires est
indispensable ; pour l'OCDE/CAD,
l'évaluation se définit par un examen aussi systématique et objectif que
possible d'un projet ou programme en
cours de réalisation, son exécution et ses objectifs, afin d'en déterminer
l'efficacité, la cohérence, l'impact et la durabilité.
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