3/03/2014

İnsani yardım: dini yaymaya - siyasi propaganda - ekonomik fırsatçılık - bazen ayrıntılı bir aldatmaca kurulumu.

Religious proselytism, political propaganda, economic opportunism, goodness as a set up of an elaborate scam.
Religion and spirituality constitute creative political and social forces; they are forces for
cohesion and for polarization; they generate stimuli for social and development policies; they serve as instruments for political reference and legitimacy. They are pillars of identities and shape dynamics of societies (or of groups of societies). They give meaning and legitimacy to actions, to life, to ideologies. Religions are therefore inclusive forces and by their own definition, they are also exclusive forces. The word dissidence comes from the Latin, “… to seat outside of the faith.” The separation of the sacred and the secular is alien to many people and societies; in their view the secular order cannot be different from God’s order. Within this context, religious organizations play an important role as real forces for social organization, change and advocacy as well as in many situations as providers of social services and as social safety nets. They therefore provide both doctrinal support and action. All over the world today, organizations with a religious background are actors and partners in relief, reconstruction and development work. They see these as part of their religious and world duty in a sort of continuum.
Development co-operation and humanitarian action cannot afford to ignore the forces of
religion and spirituality and the role played by religious organizations. The growing inter-connectivity of religion and politics and the geographic indivisibility of the issues of peace and conflict together justify the global approach to how we articulate and deploy our beliefs and experiences, passions and interests constructively. It is also necessary to note that not all conflicts in the recipient countries are associated with the issues of religious faith.  In societies characterized by ancient traditions of rebellion and banditry, accompanied by the established military practice of raiding and pillaging, co-option of humanitarian aid has become a natural extension of military doctrine. When people are hungry, morals are less observed, survival becomes paramount, and people act on instinct; it is human nature to fight to survive. As a member of an armed force, resources can be acquired for oneself and one’s family with more ease than can be done as a noncombatant. As a result (among other reasons) young men are particularly prone to joining militia forces. Within refugee camps, militant groups often operate in the manner of organized crime, employing extortion and strong-arm tactics. The combatants, well aware of how aid organizations operate, abuse the shortcomings in the system and funnel resources from donors into their war machines.
Lack of clarity in the definition of humanitarian space can be responsible for wide ranging
problems. For example, if there is no clear definition of what is humanitarian space, it makes
it difficult to have such space protected by International Humanitarian Law (IHL). By doing surveys and analysis, international humanitarian organizations are able to obtain ‘quantitative information about human rights’ violations against populations in situations of violence. In the field of humanitarian action, neutrality is an attribute of all organizations, a duty binding upon their components to provide a quality of the assistance afforded to the victims of armed conflict.  Therefore an evaluation of humanitarian actions is necessary; OECD/DAC’s definition of evaluation as "an examination, as systematic and objective as possible, of an on-going or completed project or programme, its design, implementation and results, with the aim of determining its efficiency, effectiveness, impact, sustainability and the relevance of its objectives.



Religion et spiritualité constituent des forces politiques et sociales créatrices ; des forces de cohésion et de polarisation grâce auxquelles les politiques sociales et de développement vont être dynamisées, elles ont également un rôle en tant qu'instruments de légitimité et de référence politique. Elles sont les piliers des identités et façonnent la dynamique des communautés (ou groupes de communautés). Elles donnent un sens et une légitimité aux actions, à la vie, aux idéologies. Les religions sont des forces inclusives et suite logique à  cette définition elles sont également exclusives. Le mot 'dissidence' vient de l'expression latine dis siddentia 'se trouver en dehors la foi' . La séparation entre le Sacré et le séculaire est étrangère à beaucoup de gens et de communautés ; pour ces derniers, il n'y a pas de différence entre l'Ordre divin et l'ordre séculier. Dans ce contexte les organisations religieuses jouent un rôle important de cohésion sociale, de changement ainsi que de défense des individus dans de nombreuses situations en fournissant des services et des dispositifs de protection sociale.  Elles apportent un soutien doctrinal pour certaines actions. De nos jours, dans le monde entier, les organisations  à caractère religieux font partie du paysage en tant qu'acteurs et partenaires, pour les travaux de reconstruction et d'aide au développement. Activités qu'elles considèrent comme le prolongement de leur devoir religieux.
L'aide au développement et les actions humanitaires ne peuvent ignorer ces forces religieuses et spirituelles ni le rôle qu'elles jouent dans les interventions. Le lien grandissant entre la religion et les politiques d'une part et l'invisibilité géographique pour gérer les conflits et trouver des solutions de paix de l'autre, justifie une approche globale afin d'articuler et d'étendre de manière constructive les croyances et expériences, les passions et intérêts communs. Il est aussi nécessaire de noter que tous les conflits ne sont pas nécessairement d'origine religieuse. Au sein des communautés et pays traditionnellement coutumiers des rebellions et du banditisme accompagnés par des pratiques militaires établies d'attaques et de pillages, l'option de l'aide humanitaire est devenue une extension naturelle de la doctrine militaire. Quand les individus ont faim, les principes moraux s'évanouissent, la survie devient essentielle et on agit par instinct: c'est dans la nature humaine de combattre pour survivre. Pour les membres des forces armées locales, les ressources de base pour soi et  pour sa famille sont plus facilement accessibles que pour un non-combattant. Pour cette raison (entre autres) les hommes jeunes rejoindront plus facilement les forces des milices armées. Dans les camps de réfugiés les groupes militants opèrent de manière quasi identique à celle du crime organisé, recourant à l'extorsion et à la manière forte. Les combattants parfaitement au courant du fonctionnement des organisations humanitaires profitent des lacunes du système et détournent les ressources de donneurs au profit de leur organisation guerrière.                                                                                                 Le manque de clarté dans la définition de l'espace humanitaire peut être à l'origine d'importants problèmes récurrents. Par exemple sans définition précise de cet espace humanitaire, il devient extrêmement mal aisé d'aménager un espace protégé par le Droit International Humanitaire (DIH). Grâce aux enquêtes et analyses des organisations internationales humanitaires on peut obtenir des informations quantitatives sur les violations des droits de l'homme dans les régions touchées. Dans le domaine de l'action humanitaire, l'attribut de neutralité est indispensable pour toutes les organisations, un devoir qui oblige les membres à fournir une assistance de qualité aux victimes de conflits armés. Dans cette optique, l'évaluation des actions humanitaires est indispensable ;  pour l'OCDE/CAD, l'évaluation se définit par un examen aussi systématique et objectif que possible d'un projet ou programme  en cours de réalisation, son exécution et ses objectifs, afin d'en déterminer l'efficacité, la cohérence, l'impact et la durabilité. 

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