Ayse Erkmen was born in 1949 in the old
Greek neighbourhood of Istanbul , where she spent her childhood and adolescence. She studied sculpture
at the Mimar Sinan University of Fine Arts before launching her artistic career
in an environment where the political context was far from stable. The artist’s
youth was marked by the three military coups d’état that Turkey experienced between 1960 and 1980.
Between the 1980 coup d’état and the early 1990s when the military stranglehold started to be relaxed, Ayşe Erkmen’s activities remained confined to the borders of the country, cut off from the outside world. It was only when she obtained a DAAD scholarship in 1992 that the artist moved toBerlin and made contact again with the international scene. From then on, her
production became remarkably consistent and has been represented at the most
important events across the globe. Formally, her works are extremely diverse.
Their common characteristic is that they have all been designed for a specific
place at a given time, thus becoming untransportable and irreplacable within
the environment in which they were designed.
Starting with her first installations and sculptures, which have now almost entirely disappeared – only a select number are visible, via their photographic documentation – Ayşe Erkmen developed her own minimalist language and maintained close ties with conceptual art. She favours the processes of devising and producing the work as opposed to the finished product, and focuses on the almost invisible (or almost visible) and the infinitely small. Her installations blend in so well with the environment they find themselves in that they are sometimes only perceptible by chance.
Between the 1980 coup d’état and the early 1990s when the military stranglehold started to be relaxed, Ayşe Erkmen’s activities remained confined to the borders of the country, cut off from the outside world. It was only when she obtained a DAAD scholarship in 1992 that the artist moved to
Starting with her first installations and sculptures, which have now almost entirely disappeared – only a select number are visible, via their photographic documentation – Ayşe Erkmen developed her own minimalist language and maintained close ties with conceptual art. She favours the processes of devising and producing the work as opposed to the finished product, and focuses on the almost invisible (or almost visible) and the infinitely small. Her installations blend in so well with the environment they find themselves in that they are sometimes only perceptible by chance.
http://www.istanbulmodern.org/tr/sergiler/guncel-sergiler/modernlik-fransa-ve-turkiyeden-manzaralar_987.html?fb_action_ids=590659484279914&fb_action_types=og.likes&fb_source=timeline_og&action_object_map=%7B%22590659484279914%22%3A316889658410815%7D&action_type_map=%7B%22590659484279914%22%3A%22og.likes%22%7D&action_ref_map=%5B%5D
http://www.ayseerkmen.com/
Ayşe
Erkmen est née en 1949 dans le vieux quartier grec d’Istanbul, où elle a passe
son enfance et sa jeunesse. Elle a étudié la sculpture à l’Université des
beaux-arts Mimar Sinan avant de commencer sa carrière artistique dans un
environnement où le contexte politique était loin d’être stable. En effet, la
jeunesse de l’artiste a été marquée par les trois coups d’état militaires qu’a
traversés la Turquie entre 1960 et 1980.
Entre le coup d’état de 1980 et le début des années 1990 où l’emprise militaire
commence à se relâcher, les activités de Ayşe Erkmen restent confinées dans les
frontières du pays, coupées du monde extérieur. Ce n’est qu’en obtenant la
bourse de DAAD en 1992 que l’artiste commence à vivre à Berlin et renoue avec
la scène internationale. Depuis cette date, sa production est d’une constance
remarquable et elle est représentée dans les manifestations les plus
importantes à travers le globe. Ses œuvres sont d’une extrême variété formelle
; leur caractéristique commune est qu’elles sont toutes conçues pour un lieu
précis à un temps donné, devenant ainsi intransportables et irremplaçables dans
l’environnement où elles ont été conçues.
Dès ses premières installations et sculptures qui sont aujourd’hui quasi intégralement disparues - seulement certaines sont visibles par leurs documentations photographiques, Ayşe Erkmen développe son propre langage minimaliste et maintient d’étroites relations avec l’art conceptuel. Plutôt que l’œuvre finie, elle privilégie le processus de conception et de production de l’œuvre où elle met l’accent sur le quasi invisible (ou quasi visible) et l’infiniment petit. Ses installations se confondent avec l’environnement dans lequel elles se trouvent si bien qu’elles ne sont parfois perceptibles que par le jeu du hasard.
Dès ses premières installations et sculptures qui sont aujourd’hui quasi intégralement disparues - seulement certaines sont visibles par leurs documentations photographiques, Ayşe Erkmen développe son propre langage minimaliste et maintient d’étroites relations avec l’art conceptuel. Plutôt que l’œuvre finie, elle privilégie le processus de conception et de production de l’œuvre où elle met l’accent sur le quasi invisible (ou quasi visible) et l’infiniment petit. Ses installations se confondent avec l’environnement dans lequel elles se trouvent si bien qu’elles ne sont parfois perceptibles que par le jeu du hasard.
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