Ali Alışır “Like the image that photography had lost, we are
losing the spirit & mystery of what is natural.”
This rapid change of the images and information initiated a switch from
newspapers, magazines and books, towards the digital platforms. This setting
change of setting is actually the greatest evolvement since the invention of
the printing press. In this long-lasting journey, information drifted apart
from the “real” setting and moved into a “possible” setting; departed from the
setting of the “event” and settled in more settings of ‘thought’. Information
spreading from a “limited” field to an unlimited one is –from that moment on-
in a Virtual setting. State of being virtual involves being something else. In
other words, in one sense it is the potential of embodying all the qualities of
reality. Every information within the circulation goes through a change via
other information from inside the web. Today, computer-based “produced
virtual images” are about to end up a position where they define the reality
through themselves.
The Virtual Places Project is the artistic interpretation of the
breaking between the reverse perspective of the Medieval Age and the central
perspective of Renaissance. Today, instead of these gloomy and depressing
buildings, which surrounded us once, now we find the operation modes of
interfaces and network representations. The ‘Virtual Places Project’ is an
artistic critique on the technological effect–enabling infinite reproduction
and intervention- of this information and these images, which are trading
places all the time, on individuals going mentally alienated from their
physical setting.
http://www.alialisir.com/
Ali Alışır : “Tout comme l’image que la photographie a
perdue, nous perdons l’esprit et le mystère de ce qui est naturel. »
]…] Ce rapide
changement des images et de l’information façonne la transition qui s’effectue
en passant des journaux, magazines et livres aux plateformes numériques. La
modification de ces paramètres correspond en fait à la plus remarquable
évolution dans ce domaine depuis l’invention de l’imprimerie. Depuis, au gré de
ce long parcours, l’information est passée d’un canevas réel vers des trames
possibles ; en partant de la ‘valeur absolue’ de l’évènement pour
déboucher vers de multiples paramètres de réflexion. L’information ainsi
diffusée depuis une trame limitée vers une autre étendue vers l’infini – à ce
moment précis – se retrouve dans un cadre parfaitement virtuel. L’état de
virtualité implique ‘être’ quelque chose d’autre. En d’autres termes, cela
correspond à la possibilité d’incarner l’ensemble des caractères du réel. Toutes
les informations au sein de cette circulation naviguent au gré des changements
qu’elles subissent sur le réseau internet. De nos jours, les ‘images produites
virtuellement’ grâce à l’informatique sont sur le point de devenir la
définition même de la réalité. Le ‘Projet Virtual
Places’ est l’interprétation artistique de cette rupture entre la perspective
inversée de l’information médiévale et la perspective déterminante de la
Renaissance. Aujourd’hui les bâtiments sombres et déprimants qui nous
entouraient autrefois, ont été remplacés par des représentations basées sur des
systèmes d’interfaces permettant leur communication sur le net. Le ‘Projet
Virtual Places’ est une critique
artistique de cette technologie – qui permet la reproduction et l’intervention
à l’infini – du traitement de l’image et de l’information, devenu fonds de
commerce illimité, mais qui éloigne – tout en créant une dépendance - les individus de leur environnement physique
réel.
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