1/30/2014

Yaratıcılık bir sonsuz bir süreçtir hareketlerin - Farklı sanat ile bale dansçıları

Some richly attired New York City Ballet fans have taken to lying down on the floor at intermissions. Other well-heeled patrons are making the climb from the orchestra to the Fourth Ring for a better view. And social media sites are beginning to fill up with odd images, including several that appear to show Sébastien Marcovici, a principal dancer, partnering perfect strangers. The catalyst for all these strange doings at City Ballet is in the promenade of the David H. Koch Theater, where the inlaid travertine marble floor has been covered with a 6,500-square-foot vinyl photograph of more than 80 City Ballet dancers, roughly life size, who are arranged on a sea of crumpled white paper. From above, it becomes clear that the dancers form a gigantic eye. The eye is the work of J R, the French street artist, who is internationally known for mounting large-scale public photography projects around the world, from the favelas of Brazil to Kenya to Times Square. He was commissioned to create it for the winter season as part of City Ballet’s new art series, which aims to draw more art fans to ballet. J R, who once wheat-pasted pictures on the streets of France, also wheat-pasted enormous ballerinas’ legs and toe shoes on the outside of the Koch Theater. But it is his floor photo inside that is generating buzz.
“People are always more creative than I can even imagine,” J R, who goes by his punctuation-less initials, said in an interview. He said that he had been dazzled by the photographs people have posted on Instagram with hashtags including #JRNYCBallet and #NYCBArtSeries: of a man lying on the ground who looks as if he is lifting a ballerina, of women lying on the hands of supine dancers as if being lifted, of shadows of walkers draping the dancers.

Grace Zhang, 24, who works in advertising, climbed from her seats in the First Ring to the Fourth Ring balcony for a better view. “It’s like nothing I’ve ever seen,” she said. “This is specifically incorporating ballet — the beauty, the power, the vulnerability. It’s pure and beautiful.” J R, 30, said that he liked that his work was creating a reverse migration, where the patrons in the expensive seats were going up to the cheaper seats for the views. “Now you’re inviting everyone to come up there,” he said. “And I like that, that it breaks boundaries — that anyone should be on any floor, it doesn’t matter.” Shortly before the Saturday matinee, J R, who said that he often draws inspiration from what people post about his work on social media, made a suggestion to Peter Martins, the company’s ballet master in chief, about bringing the dancers back for a follow-up. “You know what I would love to do is get them all back here, and do a photo from up there, reinteracting with the piece, where you lose what’s real and what’s not,”  “Creativity is an endless process of movements”   JAN. 26, 2014

Des fans du New York City ballet se sont rassemblés pendant l'entractes pour s'allonger sur le sol. D'autres ont choisi de se rendre de l'orchestre au quatrième balcon pour une meilleure visibilité. Et les sites des média sociaux se remplissent d'images un peu étranges dont certaines présentent Sébastien Marcovici, premier danseur, s'associant à des étrangers. Le catalyseur de ces rencontres inattendues au sein du City Ballet se situe sur le sol en marbre de la promenade principale du David H. Koch Theater recouvert d'une photographie sur papier vinyl de 600 m2 qui expose plus de 80 danseurs et danseuses du City Ballet en taille réelle se côtoiyant sur une draperie de papier blanc. Vue de haut on voit plus nettement que  les danseurs et danseuses représentent un oeil géant. C'est le résultat du travail de l'artiste français J R mondialement connu pour son oeuvre au Brésil, au Kenya et dans le reste du monde : l'affichage de portraits géants dans es favelas et autres quartiers défavorisés des grandes cités urbaines. Il était chargé de créer une oeuvre pour la saison d'hiver faisant partie d'une série artistique du City Ballet dont l'objectif est d'attirer des artistes de tous bords vers la danse. J R qui avait déjà réaliser des photos collages dans les rues en France, a conçu un collage géant des jambes et des pointes de danseuses que l'on peut voir à l'extérieur du théatre. Mais c'est bien la photo géante à l'intérieur qui a créé le plus de buzz.
"Les gens sont toujours plus créatifs qu'on ne le pense" nous dit J R qui se fait appeler par ces seules deux initiales. Il a été énormément surpris par les nombreuses photos postés par des fans sur Instagram avec les hashtags #JRNYCBallet and #NYCBArt : par exemple un homme allongé sur le sol comme si il soulevait une danseuse étoile, une femme dans les mains de danseurs presque inanimés comme si elle était suspendue ou les ombres de marcheurs enroulés dans les pas des danseurs.
Grace Zhang, qui travaille dans la publicité, est allée du premier au quatrième balcon pour mieux voir : " Jamais je n'avais vu ça auparavant. On retrouve tous les particularité du ballet : la beauté, la force, la vulnérabilité. C'est pur et beau." J R nous dit aussi qu'il aime que son oeuvre crée une inversion ; les gens riches doivent se déplacer vers les fauteuils les moins chers pour mieux voir. Maintenant tous sont invités là pour mieux voir. "Et j'aime ça! j'aime quand les barrières tombent !" Peu avant la matinée de samedi, J R qui souvent trouve son inspiration au gré des posts des fans sur son travail dans les média sociaux, a suggéré à Peter Martins le maître de ballet de la compagnie de réunir les danseurs pour un suivi des avis. "Ce que j'aimerais c'est de les rassembler à nouveau tous sur ma photo pour en reprendre une autre où ils agiraient en interaction ; ainsi on se perdrait dans ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. "" La créativité est un enchaînement infini de mouvements."

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