Some richly attired New York
City Ballet fans have taken to lying down on the floor at intermissions. Other
well-heeled patrons are making the climb from the orchestra to the Fourth Ring
for a better view. And social media sites are beginning to fill up with odd
images, including several that appear to show Sébastien Marcovici, a principal
dancer, partnering perfect strangers. The catalyst for all these strange doings
at City Ballet is in the promenade of the David H. Koch Theater, where the
inlaid travertine marble floor has been covered with a 6,500-square-foot vinyl
photograph of more than 80 City Ballet dancers, roughly life size, who are
arranged on a sea of crumpled white paper. From above, it becomes clear that
the dancers form a gigantic eye. The eye is the work of J R, the French street artist, who is internationally known for mounting large-scale
public photography projects around the world, from the favelas of Brazil to Kenya to Times Square. He
was commissioned to create it for the winter season as part of City Ballet’s
new art series, which aims to draw more art fans to ballet. J R, who once
wheat-pasted pictures on the streets of France, also wheat-pasted enormous
ballerinas’ legs and toe shoes on the outside of the Koch Theater. But it is
his floor photo inside that is generating buzz.
“People are always more creative
than I can even imagine,” J R, who goes by his punctuation-less initials, said
in an interview. He said that he had been dazzled by the photographs people
have posted on Instagram with hashtags including #JRNYCBallet and #NYCBArtSeries:
of a man lying on the ground who looks as if he is lifting a ballerina, of women lying on the hands of supine dancers as if being lifted, of shadows of
walkers draping the dancers.
Grace Zhang, 24, who works in
advertising, climbed from her seats in the First Ring to the Fourth Ring
balcony for a better view. “It’s like nothing I’ve ever seen,” she said. “This
is specifically incorporating ballet — the beauty, the power, the
vulnerability. It’s pure and beautiful.” J R, 30, said that he liked that his
work was creating a reverse migration, where the patrons in the expensive seats
were going up to the cheaper seats for the views. “Now you’re inviting everyone
to come up there,” he said. “And I like that, that it breaks boundaries — that
anyone should be on any floor, it doesn’t matter.” Shortly before the Saturday
matinee, J R, who said that he often draws inspiration from what people post
about his work on social media, made a suggestion to Peter Martins, the
company’s ballet master in chief, about bringing the dancers back for a
follow-up. “You know what I would love to do is get them all back here, and do
a photo from up there, reinteracting with the piece, where you lose what’s real
and what’s not,” “Creativity is an
endless process of movements” JAN. 26, 2014
Des fans du New York City ballet
se sont rassemblés pendant l'entractes pour s'allonger sur le sol. D'autres ont
choisi de se rendre de l'orchestre au quatrième balcon pour une meilleure
visibilité. Et les sites des média sociaux se remplissent d'images un peu
étranges dont certaines présentent Sébastien Marcovici, premier danseur,
s'associant à des étrangers. Le catalyseur de ces rencontres inattendues au
sein du City Ballet se situe sur le sol en marbre de la promenade principale du
David H. Koch Theater recouvert d'une photographie sur papier vinyl de 600 m2 qui
expose plus de 80 danseurs et danseuses du City Ballet en taille réelle se côtoiyant
sur une draperie de papier blanc. Vue de haut on voit plus nettement que les danseurs et danseuses représentent un oeil
géant. C'est le résultat du travail de l'artiste français J R mondialement connu
pour son oeuvre au Brésil, au Kenya et dans le reste du monde : l'affichage de
portraits géants dans es favelas et autres quartiers défavorisés des grandes
cités urbaines. Il était chargé de créer une oeuvre pour la saison d'hiver
faisant partie d'une série artistique du City Ballet dont l'objectif est
d'attirer des artistes de tous bords vers la danse. J R qui avait déjà réaliser
des photos collages dans les rues en France, a conçu un collage géant des
jambes et des pointes de danseuses que l'on peut voir à l'extérieur du théatre.
Mais c'est bien la photo géante à l'intérieur qui a créé le plus de buzz.
"Les gens sont toujours
plus créatifs qu'on ne le pense" nous dit J R qui se fait appeler par ces
seules deux initiales. Il a été énormément surpris par les nombreuses photos
postés par des fans sur Instagram avec les hashtags #JRNYCBallet and #NYCBArt :
par exemple un homme allongé sur le sol comme si il soulevait une danseuse
étoile, une femme dans les mains de danseurs presque inanimés comme si elle
était suspendue ou les ombres de marcheurs enroulés dans les pas des danseurs.
Grace Zhang, qui travaille dans
la publicité, est allée du premier au quatrième balcon pour mieux voir : "
Jamais je n'avais vu ça auparavant. On retrouve tous les particularité du
ballet : la beauté, la force, la vulnérabilité. C'est pur et beau." J R
nous dit aussi qu'il aime que son oeuvre crée une inversion ; les gens riches doivent
se déplacer vers les fauteuils les moins chers pour mieux voir. Maintenant tous
sont invités là pour mieux voir. "Et j'aime ça! j'aime quand les barrières
tombent !" Peu avant la matinée de samedi, J R qui souvent trouve son
inspiration au gré des posts des fans sur son travail dans les média sociaux, a
suggéré à Peter Martins le maître de ballet de la compagnie de réunir les
danseurs pour un suivi des avis. "Ce que j'aimerais c'est de les
rassembler à nouveau tous sur ma photo pour en reprendre une autre où ils
agiraient en interaction ; ainsi on se perdrait dans ce qui est réel et ce qui
ne l'est pas. "" La créativité est un enchaînement infini de
mouvements."
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