Cyborg America: inside the strange new world of basement
body hackers
With the advent of the
smartphone, many Americans have grown used to the idea of having a computer on
their person at all times. Wearable technologies like Google’s Project Glass
are narrowing the boundary between us and our devices even further by attaching
a computer to a person’s face and integrating the software directly into a
user’s field of vision. The paradigm shift is reflected in the names of our
dominant operating systems. Gone are Microsoft’s Windows into the digital
world, replaced by a union of man and machine: the iPhone or Android.
For a small, growing community
of technologists, none of this goes far enough. Tim Cannon, a software developer, lives in Oakdale, a Pennsylvania suburb about
30 minutes from Pittsburgh. For its future, the city has pinned much of its
hopes on the biomedical and robotics research being done at local universities
like Carnegie Mellon. Cannon led me down into the basement, which he and Sarver
have converted into a laboratory. "Ever since I was a kid, I’ve been
telling people that I want to be a robot," said Cannon. "These days,
that doesn't seem so impossible anymore." "My partner and I were both
kind of libertarians, really strong anti-authority people, but we didn’t fit
into the two common strains here: idiot anarchist who's unrealistic or
right-wing crazy Christian. We are just a couple like-minded individuals, who
were like... techno-libertarians!" Cannon got his own neodymium magnetic
implant, it allows a person to feel electromagnetic fields: a microwave oven in
their kitchen, a subway passing beneath the ground, or high-tension power lines
overhead. Cannon showed me a small device that sends out an electromagnetic
pulse and measures the time it takes to bounce back. Cannon slips it over his
finger and closes his eyes. " He twirls around the half-empty basement,
eyes closed, then stops, pointing directly at my chest. "Your brain works through electricity, so
why not help to boost that?" He took a pair of electrodes off the
workbench and attached them to my temples. A sharp pinch ran across my forehead
as the first volts flowed into my skull. He and Sarver laughed as my face
involuntarily twitched. "You’re one of us now," Cannon says with a
laugh.
"People say nobody is going
to want to get surgery for this stuff," admits Cannon. But he believes
that will change. "They will or they will be left behind. They have no
choice. It’s going to be weird and uncomfortable and scary. But you can do
that, or you can become obsolete." The HELEDD is the next step to unite
man and machine, it is a small device with sensors for heart rate, body
temperature, and blood pressure. Cannons says : "We experience for
the people who are going to come after us. All this will become socially
acceptable later." Summary of an article from Ben Popper.
L’Amérique et les corps cyborg : l’étrange nouveau monde des ‘hackers’ du corps
A l’heure du smartphone les
Américains s’habituent à avoir continuellement leur ordinateur sur eux. Des technologies « prêtes-à-porter » comme les
lunettes Google réduisent l’écart entre nous et nos appareils en reliant un
ordinateur au visage et en intégrant explicitement le logiciel au champ visuel
de l’utilisateur. Ce changement de paradigme s’inscrit dans les noms des
logiciels d’application dominants. Finis les Microsoft’s Windows du monde
digital et bienvenue à l’union entre l’homme et le machine : l’iPhone ou
Androïd.
Pour une communauté restreinte d’adeptes
de technologies modernes tout ceci ne va pas assez loin. Tim Cannon, concepteur
de logiciels vit à Oakdale, une ville banlieue de Pittsburg en Pennsylvanie. Pour
son développement futur, la ville a fondé ses espoirs sur la recherche
biomédicale et la robotique menée au sein de l’université locale Carnegie
Mellon. Cannon me conduit dans son sous-sol converti avec l’aide d’un ami en
laboratoire. « Depuis ma plus tendre enfance je dis que je voulais devenir
un robot » Cannon « Et maintenant on dirait bien que ce n’est plus si
inaccessible. Mon partenaire et moi sommes des défenseurs des libertés civiles
et contre toute forme d’autorité, mais nous ne nous intégrons pas dans ces deux
mouvements encroûtés des ‘ anarchistes irréalistes ou des Chrétiens d’extrême
droite. Nous sommes simplement deux personnes avec des opinions
similaires, qui sont des …. Techno-défenseurs des libertés civiles. » Cannon
porte un implant aimant Neodyme qui permet de ressentir les vibrations émanant
des champs électromagnétiques : un four micro-ondes dans une cuisine,
le métro qui passe sous terre et les lignes de haute-tension au-dessus de nous.
Cannon m’a aussi montré un petit appareil qui émet une impulsion
électromagnétique et mesure le temps qu’elle prend pour rebondir. Il l’enfile
sur son doigt et ferme les yeux, il fait quelques tours sur lui-même avant de s’arrêter
et de pointer droit en direction de ma poitrine. « Ton cerveau agit par l’intermédiaire
de l’électricité alors pourquoi ne pas contribuer à le stimuler ? »
Il prend une paire d’électrodes sur une étagère et les colle sur mes tempes. Un
pincement aigu traverse mon cerveau au moment où les premiers volts pénètrent
dans mon crâne. Tous les deux rient en voyant les contorsions de mon visage. « Tu
nous a rejoint maintenant » dit Cannon en riant.
« Les gens disent que
personne ne veut subir de chirurgie pour ces sortes de choses » Mais
Cannon croit que cet état d’esprit changera. « Ils changeront ou ils
seront dépassés par leur temps. Ce sera étrange, inconfortable et
effrayant mais si tu ne le fais pas tu deviens obsolète. » La prochaine
étape qui rattachera l’homme à la machine est le HELEDD ? C’est un petit appareil
avec des capteurs qui mesurent le rythme cardiaque, la température du corps et la
tension artérielle. Cannon dit « nous faisons des expérimentations pour
les gens qui viendront à notre suite. Tout ceci deviendra socialement
acceptable plus tard. » Résumé et traduction d’un article de Ben Popper.
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