7/31/2013

Orientalism ; the science of the orientalist placed at the service of the colonial conquest

Orientalism
Orientalism is more then a specific academic discipline. It is “an exchange between individual authors and wide political endeavours, formed by the British, French and American empires, on intellectual and imaginary area.” This is the original proposal from E.Said, his work which is not a reporting on Oriental studies but a criticism of the Western cultural imperialism. He has a vast corpus of research: literature about Eastern world, scientific or fictional, French, English and American.
Through the first section, E.Said analyses the sphere of thought and the area of action that the word ‘orientalism’ includes. Sphere of thought of Biblical Scholars onto the end of the 18th century, orientalism becomes then a systematic western approach as “a subject of discovery, study and fieldwork”. Its development coincides with colonial expansion of the West in the East, following a dynamic of knowledge and power. “Knowledge gives power, greater power needs more knowledge etc… again following a dialectic of information and control more and more profitable.” The tone of this relationship between Europe and Middle-East is given during the invasion of Egypt in 1798 by Bonaparte. Inspired by the work of the French traveller in Egypt, the Comte de Volnay, he attracted the Egyptian population. He then allows European researchers to consider Egypt in fact as a “fieldwork department for French sciences”. This is the first step to an extended series of European ‘projects’ in the East, in which the science of the orientalist is placed at the service of the colonial conquest, the scholarly discourse is metamorphosed into imperial institution. Orientalsim has been dominated by a “feeling of confrontation’” that the Western world experience since Antiquity when dealing with the Eastern world. This feeling is to be found in early literature of classical Greece, in the Iliad, the tragedy of Aeschylus and the Bacchae of Euripides, through an fictitious geography: the Western world draws a fake demarcation line between East and West, and that allows to stage the East as “its great complementary contrary.”.

“Extreme form of realism” and “anatomical and enumerative rhetoric”, orientalism exerts a force on three directions: on the East that is going to be re-created, on the orientalist who is being told the keys and codes of understanding the East, on the western consumer facing a representation of the East as the real East. Short summary of “Orientalism” by Edward Said.

L’orientalisme
L'orientalisme est plus qu'une discipline universitaire. C'est « un échange dynamique entre les auteurs individuels et les vastes entreprises politiques, formées par les empires britannique, français et américain, sur le territoire intellectuel et imaginaire ». Telle est la proposition originale d'E. Said, dont le travail est moins une chronique des études orientales qu'une critique de l'impérialisme culturel de l'Occident. Son corpus est vaste : écrits sur l'Orient, savants ou de fiction, français, anglais et américains.
Dans une première partie, E. Said analyse le domaine de pensée et d'action que couvre le mot « orientalisme ». Domaine des érudits bibliques jusqu'à la fin du 18e siècle, l'orientalisme devient alors une approche occidentale systématique de l'Orient comme « sujet de découverte, d'étude et de pratique ». Son développement coïncide avec l'expansion coloniale de l'Occident en Orient, selon une dynamique entre le savoir et le pouvoir. « Le savoir donne le pouvoir, un pouvoir plus grand demande plus de savoir, etc., selon une dialectique d'information et de contrôle de plus en plus profitable ». Le ton de cette relation entre l'Europe et le Proche-Orient est donné par l'invasion de l'Egypte, en 1798, par Bonaparte. Ce dernier s'inspire de l'oeuvre d'un voyageur français en Egypte, le comte de Volnay, pour séduire la population égyptienne. Il ouvre alors l'Egypte à l'investigation des Européens et en fait « un département de la science française ». C'est le prélude à une longue série de « projets » européens en Orient, dans lesquels la spécialité de l'orientaliste est mise directement au service de la conquête coloniale, le discours savant se métamorphose en institution impériale. L'orientalisme, a été dominé par un « sentiment de confrontation », que l'occident éprouve depuis l'Antiquité dans ses rapports avec l'Orient. Ce sentiment se traduit dès la Grèce classique, dans L'Iliade, Les Perses d'Eschyle, ou Les Bacchantes d'Euripide, par une géographie imaginaire : l'Occident trace une ligne de démarcation fictive entre l'Est et l'Ouest, qui lui permet de mettre en scène l'Orient comme son « grand contraire complémentaire ».
« Forme extrême de réalisme » et « rhétorique anatomique et énumérative », l'orientalisme exerce ainsi une force dans trois directions : sur l'Orient, qu'il recrée, sur l'orientaliste, à qui il fournit une grille et des codes pour son approche de l'Orient, et sur le consommateur occidental de l'orientalisme à qui il présente la représentation de l'Orient comme le véritable Orient.

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