Money or gift : Reflections
on the Economic Myth of Currency
The economic theory of
currency is an indigenous intellectual construction which merits examination as
such. It is the expression of a « rational myth » which is all the
more interesting to analyse in that its most developed version incorporates
market and gift economies in a single model. These are conceived as two
alternative means of obtaining the same result, namely an optimal allocation of
goods and wealth among individuals.
A critical study of this myth and its explanatory claims leads to diverse reflections on the recourse to economic theory generally for an understanding of modern and other societies.
A critical study of this myth and its explanatory claims leads to diverse reflections on the recourse to economic theory generally for an understanding of modern and other societies.
The classical economic
theory work out several options of the same founding myth, when individuals
find their interests in the fabric of a society based on exchange of
equivalents.
In default of memory,
individuals have money, an existing object in limited quantity that does not
occur in the production nor in the consumption.
These being followed up
very often by deeds converted into monetary units – let’s think of the various
information delivered by companies listed on the stock exchange, or of the
public announcement of the moneys during the àré-àré funerals – that are not separable from their flow. The
description of kula shows the result
– that is “the Grandeur of the Name” (the social status of the participants in
progress during the transaction) is the known and desired issue of the
exchanges objects flow. « Exchanges determine the rank of the transactors,
not the rank of the valuables » Jean Cartelier
Monnaie ou don : réflexions sur le mythe économique de la monnaie
La théorie économique de la monnaie est une construction
intellectuelle indigène, qui, à ce titre, mérite considération. Elle est l’expression
d’un « mythe rationnel » d’autant plus intéressant à analyser que
dans sa version la plus achevée il englobe en une construction unique les
économies de marché et les économies de don, conçues comme deux moyens
alternatifs d’obtenir le même résultat, à savoir une allocation optimale des
biens ou richesses entre les individus.
L’étude critique de ce mythe et de sa prétention explicative conduit à des réflexions diverses sur le recours à la théorie économique en général pour la compréhension des sociétés modernes et autres.
L’étude critique de ce mythe et de sa prétention explicative conduit à des réflexions diverses sur le recours à la théorie économique en général pour la compréhension des sociétés modernes et autres.
La théorie économique courante propose plusieurs variantes du
même mythe fondateur, celui d’individus naturels trouvant leur intérêt dans la
constitution d’une société fondée sur l’échange d’équivalents. A défaut de
mémoire, les individus sont dotés d’une monnaie, c’est‑à‑dire d’un objet
existant en quantité limitée et n’intervenant ni dans la production ni dans la
consommation.
S’ensuivent assez souvent des actions converties en unités monétaires – que l’on songe
aux diverses informations fournies par les comptabilités des sociétés cotées en
bourse ou à la proclamation du nombre des monnaies à l’occasion des funérailles àré’
aré – et qui ne sont pas séparables de leur circulation. La description du kula
montre comment le résultat, à savoir la « grandeur du
nom » (le rang social en devenir des participants à la transaction) est
l’enjeu connu et désiré de la circulation des objets échangés. Jean Cartelier
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