TURAN göçebe/nomad – IRAN oturarak
yapılan/sedentary. Coğrafi ve zamansal aralığı - Geographical and temporal
range ; arzu ve modernilk – longing and modernity.
The contrast between lthe Iranian
plateau – 2/3 of Iran from the Zagros mounts at the east, Azerbaijan , the southern and eastern parts of Turkmenistan and with its eastern boundary marked by the Hindu Kush – is not just geographical but shows many contrasting cultural
contexts. The term ‘Turan’ inevitable contradiction of the term ‘Iran’ was used
by some Sassanid rulers to emphasize the contrast between the unknown, fluid
world of the often Turkish-speaking nomad populations of the steppe dwellers
and the sedentary Persian world of those major historical empires.
The history of Turkey has always been narrated through memory
rituals, speeches and official announcements, celebrations, movies and reports
which created an ensemble of practices re-dramatizing the historical events and
figures. Historical narratives reveal a discursive struggle among different
voices and ideologies which constitute an important key to understand the
projections about the future : ideological lines of thought around
essentialism and relativism which are both problematic to understand collective
memory as well as national identity.
Therefore this former dichotomy shows the
centrality of territorial-defined local and regional identities among the
sedentary population of Central Asia prior to the changes brought on by the
Russian conquest, the establishment of Soviet power, and the formulation of the
new « national » identities, the nowadays more than relevant illusion
of a ‘great Turkish territorial space (for some empire). The ‘Turan’ world and
its values will be claimed as mythological founders, among others, of the
Turkish people. All these ‘out of their time’ conceptions play a central role
among a redistribution of economic activity : in the center of an economic
region dominated by China, Russia and its former republics and Turkey that has
an economic growth equal to China.
TURAN/nomade; IRAN/sédentaire. Espace géographique et temporel, convoitise et modernité.
L’opposition
entre le plateau iranien - les 2/3 de l’Iran depuis les monts Zagros vers
l’est, l’Azerbaïdjan, les parties méridionales et orientales du Turkménistan et
dont la limite orientale est marquée par l’Hindu Kush – n’est pas que
géographique et recouvre des réalités culturelles multiples et contrastées. Le
terme ‘Turan’ antinomie inévitable du terme ‘Iran’ était utilisé par certains
souverains sassanides pour qualifier le contraste entre le monde inconnu,
mouvant des populations nomades souvent turcophones de la steppe et le monde
sédentaire perse des grands empires. Le monde ‘Turan’ et ses valeurs seront
attribués comme fondateurs mythologiques, entre autres, du peuple turc.
Le passé de la Turquie a toujours été narré à travers des
rituels mémoriels, des discours et des annonces officielles, des célébrations,
des films et des rapports qui ont créé un ensemble de pratiques redramatisant
les événements et figures historiques : des lignes de pensée idéologiques
autour de l’essentialisme et du relativisme qui sont tous les deux
problématiques à une compréhension de la mémoire collective de même que de
l’identité nationale.
Cette
dichotomie ancienne Turan/Iran montre bien l'importance capitale de la
définition par le territoire des identités locales et régionales, au sein d’une
population sédentaire d'Asie centrale, avant les changements induits par la
conquête russe, l'établissement du pouvoir soviétique et la formulation des
nouvelles identités « nationales », l’illusion aujourd’hui plus que
pertinente d’un grand ‘espace (empire pour certains) turc’. Toutes ces
conceptions dans leur forme désuète jouent de nos jours un rôle primordial dans
une redistribution des intérêts économiques : au centre d’une région
économique dominée par la Chine, la Russie et ses anciennes républiques et la
Turquie qui possède une croissance économique égale à celle de la Chine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire