5/15/2013


TURAN göçebe/nomad – IRAN oturarak yapılan/sedentary. Coğrafi ve zamansal aralığı - Geographical and temporal range ; arzu ve modernilk – longing and modernity.

The contrast between lthe Iranian plateau – 2/3 of Iran from the Zagros mounts at the east, Azerbaijan, the southern and eastern parts of Turkmenistan and with its eastern boundary marked by the Hindu Kush – is not just geographical but shows many contrasting cultural contexts. The term ‘Turan’ inevitable contradiction of the term ‘Iran’ was used by some Sassanid rulers to emphasize the contrast between the unknown, fluid world of the often Turkish-speaking nomad populations of the steppe dwellers and the sedentary Persian world of those major historical empires.
The history of Turkey has always been narrated through memory rituals, speeches and official announcements, celebrations, movies and reports which created an ensemble of practices re-dramatizing the historical events and figures. Historical narratives reveal a discursive struggle among different voices and ideologies which constitute an important key to understand the projections about the future :  ideological lines of thought around essentialism and relativism which are both problematic to understand collective memory as well as national identity.
Therefore this former dichotomy shows the centrality of territorial-defined local and regional identities among the sedentary population of Central Asia prior to the changes brought on by the Russian conquest, the establishment of Soviet power, and the formulation of the new « national » identities, the nowadays more than relevant illusion of a ‘great Turkish territorial space (for some empire). The ‘Turan’ world and its values will be claimed as mythological founders, among others, of the Turkish people. All these ‘out of their time’ conceptions play a central role among a redistribution of economic activity : in the center of an economic region dominated by China, Russia and its former republics and Turkey that has an economic growth equal to China.

TURAN/nomade; IRAN/sédentaire. Espace géographique et temporel, convoitise et modernité.
L’opposition entre le plateau iranien - les 2/3 de l’Iran depuis les monts Zagros vers l’est, l’Azerbaïdjan, les parties méridionales et orientales du Turkménistan et dont la limite orientale est marquée par l’Hindu Kush – n’est pas que géographique et recouvre des réalités culturelles multiples et contrastées. Le terme ‘Turan’ antinomie inévitable du terme ‘Iran’ était utilisé par certains souverains sassanides pour qualifier le contraste entre le monde inconnu, mouvant des populations nomades souvent turcophones de la steppe et le monde sédentaire perse des grands empires. Le monde ‘Turan’ et ses valeurs seront attribués comme fondateurs mythologiques, entre autres, du peuple turc.
Le passé de la Turquie a toujours été narré à travers des rituels mémoriels, des discours et des annonces officielles, des célébrations, des films et des rapports qui ont créé un ensemble de pratiques redramatisant les événements et figures historiques : des lignes de pensée idéologiques autour de l’essentialisme et du relativisme qui sont tous les deux problématiques à une compréhension de la mémoire collective de même que de l’identité nationale.
Cette dichotomie ancienne Turan/Iran montre bien l'importance capitale de la définition par le territoire des identités locales et régionales, au sein d’une population sédentaire d'Asie centrale, avant les changements induits par la conquête russe, l'établissement du pouvoir soviétique et la formulation des nouvelles identités « nationales », l’illusion aujourd’hui plus que pertinente d’un grand ‘espace (empire pour certains) turc’. Toutes ces conceptions dans leur forme désuète jouent de nos jours un rôle primordial dans une redistribution des intérêts économiques : au centre d’une région économique dominée par la Chine, la Russie et ses anciennes républiques et la Turquie qui possède une croissance économique égale à celle de la Chine.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire