Daftpunk 1995 |
5/20/2013
Daft Punk : Dorian Lynskey gets beyond the helmets to talk to the
notoriously shy French duo. The observer,
Five years in the making, Random
Access Memories is a
fabulously, heroically, sometimes ridiculously ambitious enterprise. First there's the cast of guests,
which includes disco pioneers (Giorgio Moroder, Nile Rodgers),
indie-rock stars (the Strokes's Julian
Casablancas, Animal
Collective's Panda Bear), house producers (Todd Edwards, DJ Falcon)
R&B royalty (Pharrell Williams)
and a singer-songwriter who wrote songs for Bugsy Malone and the Muppets (Paul
Williams). There's
the sheer sonic opulence, attained by snubbing computers in favour of veteran
session musicians, legendary studios and a 70-piece orchestra. "The music that's being done
today has lost its magic and its poetry because it's rooted in everyday life
and is highly technological," Thomas says with a sorrowful expression.
"Then you have this classic repertoire of great music that feels like it's
coming from this other, timeless place. We wanted to say that these classic
albums that were ambitious in scope don't just belong to the past."
According to Thomas, Random
Access Memories is
like a movie, a painting, a fashion collection or "going on a journey
in a small boat but you don't know if you're going to reach the other
shore". Guy-Man, meanwhile, says precisely nothing for the first
half-hour, preferring to sip his espresso, text, stare at the ceiling and
generally pretend that I'm not there, his face naturally arranging itself into
a weary scowl. Eventually, in
desperation, I ask Guy-Man if he agrees with Thomas last answer.
"Yes," he says witheringly. "If I disagree I will tell
you." I ask him why he's stayed silent. "Silence is
better," he shrugs, and Thomas laughs.
Thomas blames the machines. For a man who has spent
12 years pretending to be a robot, he takes a remarkably dim view of
digital music. "Computers aren't really music instruments. And the only
way to listen to it is on a computer as well. Human creativity is the ultimate
interface. It's much more powerful than the mouse or the touch screen." As
an antidote to those wretched machines, they recorded Random
Access Memories entirely
live, with dozens of musicians, in studios in
Guy-Man :
"We don't actively try to feed people and annoy
them with what we're doing," he says, leaning back. "We are not
craving to be known. If we don't have this or that we are fine. You have to be
self-content. The art is the first and only priority."
Full article
here/Article intégral ici : http://www.guardian.co.uk/music/2013/may/19/daft-punk-release-a-new-album
Daft punk : Dorian Lynskey retire les casques du si timide
duo français le temps d’une interview. The Observer dimanche 19 mai 2013.
Cinq années pour la
création de Random Access
Memories , un projet ambitieux, fabuleux, héroïque et parfois au bord du
ridicule. Tout d’abord les nombreux artistes invités (Giorgio Moroder, Nile Rodgers), indie-rock stars (the Strokes's Julian Casablancas, Animal Collective's Panda Bear), house producers (Todd Edwards, DJ Falcon) R&B
royalty (Pharrell Williams) et un chanteur compositeur qui écrit des chansons
pour Bugsy Malone et les Muppets
(Paul Williams). Une folie des grandeurs sonore grâce aux sons des ordinateurs
au cours d’une session de musiciens vétérans dans des studios légendaires avec
un orchestre de 70 personnes. « De nos jours la musique a perdu sa magie
et sa poésie car elle s’enracine dans la vie quotidienne et reste trop
technologique » dit Thomas un brin dépité. « A côté de ça il y a les
grands albums classiques ambitieux qui paraissent venir d’une époque
impalpable. Nous voulons que ces albums classiques ne demeurent pas dans le
passé ».
Toujours
selon Thomas, Random Access Memories est comme un film, une peinture, un défilé
de mode ou « voyager dans un bateau étroit sans savoir si vous allez
atteindre la rive opposée. » Guy-Man (le compère de Thomas des Daftpunk)
pendant ce temps ne dit strictement rien pendant la première demi-heure tout en
buvant son café et en envoyant de textos. Il fixe le plafond en faisant comme
si il n’était pas là exprimant
une certaine lassitude. Un peu désespérément je lui demande s’il a le même
point de vue que les dernières remarques de Thomas ; il me répond ‘oui’
d’un air désabusé, ‘si je ne suis pas d’accord je le dirai’. Je lui demande
pourquoi il est silencieux et il me répond ‘le silence c’est mieux’ suivi d’un
éclat de rire de Thomas.
Thomas accuse les
machines. Pour un homme qui a prétendu pendant 12 ans être un robot, il a une
sombre perspective de la musique digitale. « Les ordinateurs ne sont pas
réellement des instruments de musique. Cependant un des seuls moyens de
l’écouter est aussi avec l’ordinateur, alors. La créativité, c’est l’ultime
échange. C’est beaucoup plus puissant que le parcours de la souris sur
l’écran. » L’enregistrement live de Random Access Memories est comme
l’antidote à ces ignobles machines, avec des dizaines de musiciens, dans des
studios à Paris, New York, Los Angeles.
Guy-Man : « Nous ne tentons pas de nourrir
ou d’ennuyer les gens avec notre musique, nous ne cherchons pas la popularité.
S’il nous manque ceci ou cela, tout va bien quand même. On doit se suffire à
soi-même. L’art passe en premier et reste le but ultime. »
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire