The Alien Origins of Freedom - Attempts to offer a
rigid definition of the phenomenon of freedom are like an academic treatise on
the nature of humor: the very approach seems to be drastically at odds with the
inner character of the object of contemplation. "How Do We Understand
Freedom Today? "So, What Does Freedom Mean to Us? (A Genealogy of
Liberty)" ; Skinner's central task is to outline the conceptual foundation
for elaborating a positive concept of freedom - as opposed to a more obvious
and popular negative definition ("freedom is the absence of
restrictions," that is, eventually, of non-freedom).
The most common and
popular perception of freedom as a state of immediately experienced existence
(individual or collective) is negative: freedom requires curbing everything
deemed "unfree." The twentieth century became an ideal embodiment of
all possible aspects of the negative reification of freedom: be it the nation
state, a social group, a political idea, an ethnocultural community, gender, an
economic system, and so on. In all of these instances, it is expected that true
freedom is initially located somewhere outside, that it comes forward only with
the annihilation of all things and people that constrain the subject of the
"fight for freedom." Thus, freedom appears to be fundamentally alien
to regular life and social order. Benjamin
W. Sawyer tells the story of the mass migration in the early 1920s of several
thousand workers from the United States and Canada to the Soviet Union, where
they would found labor communes. Resettlers from North America (originally
immigrants from the former Russian Empire) were drawn by the dream of greater
economic and political freedom, while Soviet authorities were driven by the
hope of receiving the immediate, high-quality human and financial capital they
needed to realize their plans. Both sides would soon experience
disillusionment, but was this not predetermined from the very beginning, by the
very idea of reaching one's ideal through conceiving the desired result
"negatively," as something that could not be found at home? Martin
Beisswenger debates on Eurasianism as the
political presuppositions and expanding intellectual impact of Eurasianism, a
movement promoting an ideology of Russian-Asian greatness, which has begun to
take hold throughout Russia, Kazakhstan, and Turkey with a relative impact on
geopolitics, interior policy, foreign policy, and culturalist philosophy.
In Turkey Özal's successor, President Süleyman Demirel said: “The Turkic
world from the Adriatic to the Great Wall of China.” Beisswenger argues that those examples repoduce the model
of idealized freedom as an escape of something one could not reach yet. I. Gerasimov, S. Glebov, A. Kaplunovski, M. Mogilner, A. Semyonov - Summarized and translated by myself into french.
Les origines inexplorées de la liberté
- Les tentatives pour soumettre une définition ultime
de la liberté sont de même nature qu'un essai de traité scientifique du sens de
l'humour : l'approche paraît être en totale contradiction avec le caractère
propre à cette contemplation, 'De quelle manière concevons-nous la liberté de
nos jours ?', 'Quelle est la signification de liberté ?' (Une Généalogie de la
Liberté-genealogy of Freedom) . Une des tâches essentielles de Skinner repose
sur la démonstration d'un fondement conceptuel nécessaire à la définition
positive de la liberté opposé à l'approche négative plus populaire de a
définition ('la liberté, c'est l'absence de restrictions' qui se base sur un
état de non-liberté). La
perception la plus répandue et la plus populaire de la liberté en tant qu'expérience
immédiate de vie (individuelle ou collective) est négative : la liberté exige
de fixer des restrictions sur les choses jugées non-libres. Le vingtième siècle
devient alors une incarnation idéale de tous les aspects possible de la réification
de la liberté : l'Etat-Nation, le groupe social, l'idéologie politique, la
communauté ethnoculturelle, étude de genre, système économique etc. Toutes ces
institutions préfigurent la liberté comme initialement située quelque part 'en
dehors', se révélant par annihilation de toute chose ou personne s'opposant à
la 'lutte pour cette liberté'. Ainsi la liberté apparaît comme étrangère à la
vie quotidienne et à l'ordre social. Benjamin W.
Sawyer parle de la migration en 1920 de plusieurs milliers de travailleurs
venant des Etats-Unis et du Canada vers l'Union Soviétique pour travailler. Ces
rapatriés d'Amérique du Nord (initialement immigrants de l'ancien Empire Russe)
étaient attirés par le rêve d'une plus grande liberté économique et politique
alors que les autorités soviétiques avaient pour espoir d'obtenir un important
capital humain et financier dont ils avaient besoin pour réaliser leurs projets.
La désillusion va être rapidement ressentie des deux côtés, mais cela n'était-il
pas prévisible depuis le début puisque résultant de cette idée négative
d'atteindre un idéal en concevant le but recherché 'négativement', comme quelque
chose qui ne se trouve pas chez nous ? Le débat de Martin Beisswenger à propos
de l'eurasisme, au centre de son étude, expose l'impact de l'eurasisme sur les
postulats politiques et l'enrichissement intellectuel. Ce mouvement qui préconise
une grandeur Russe-asiatique commence à diffuser en Russie, au Kazakhstan et en
Turquie avec un impact relatif sur la géopolitique, la politique intérieure, la
politique étrangère et a philosophie culturelle. En Turquie, le successeur d'Özal,
le président Süleyman Demirel disait : "Ce monde Turc de l'Adriatique
jusqu'à a grande muraille de Chine". Martin Beisswenger affirme que ces
exemples reproduisent le modèle d'une liberté idéalisée comme une échappatoire
à quelque chose qu'on pas su atteindre. .
I. Gerasimov, S. Glebov, A. Kaplunovski, M. Mogilner, A. Semyonov - Summarized and translated by myself
into french.
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