On Faith and Development/ Consequently, instead of regarding religion as irrelevant and an obstruct
to the process of development, the current post-modern development
practitioners should seek to benefit from the long-standing institutions and
the dynamic actors in the process of social change, rather than avoiding
learning the already existing mechanism. This approach has a tendency to re-invent
the wheel and miss key participatory means as well as the opportunity to
understand local communities and where to allocate modern donors fund. In other
words, there is a lot of knowledge to be shared between organizations that have
long-held relationships with poor communities, whom modern donors are keen to
assist, but lack the immediate grasp of the context in which they are
operating.
Moreover, one way to explain that
process of separation between faith and development is through another process;
one of differentiation between the economic, social, political and religious
spheres, leading the social and scientific spheres to progressively emancipate
themselves from the prism of religious institutions and norms. Gradually, this
led to a very strict separation between politics and religion, but religion
does not involve and permeate the lives of individuals only, but often the
institutions of state themselves (Deneulin & Bano, 2009).
For illustration, in Islam, it is
believed that economic resources are a trust from God, the welfare of the
people becomes the purpose of the trust, and the trustee is morally responsible
to fulfill this purpose by utilizing these resources efficiently. This
logically implies: eradication of poverty and saturation of all essential human
needs such as full employment, as well as, material resources reaching a
maximum level of economic growth and improving people’s livelihoods. In addition,
conditions that might cause resulting in unemployment or inflation must be
prevented. Hence, the role of the state in an Islamic society (not necessarily
an Islamic government) is automatically expected to perform in a direction
where poverty is eradicated and there is a guarantee of social and economic
justice through equitable distribution of income (Chapra, 1980). This sets a
framework for the government to operate within, to achieve certain (Islamic)
goals but does not necessarily restrict the use of specific (Islamic) tools.
The perception of a good society and how to live well together forms a
constitutive part of religion, which gives a political nature to religion.
Hence, if Religion were to take a political nature, it is definitely
responsible for the development process and the eradication of poverty of the society
in concern.
In conclusion, the significant
existence of religions in the lives of people, whether in developing or
developed countries, requires development studies to reconsider the assumption
that secularization is a universal, desirable, and irreversible trend. Rather,
religion deeply influences people’s construction of meanings about the world;
hence, making it a must for development studies to engage with believers’
interpretations of social, economic, and political reality in the light of their
faith. Hossam El Din, Gehad (September, 2013), “On Faith and Development”, Vol. II, Issue 7, pp.56-58, Centre for Policy and Research on Turkey (ResearchTurkey), London, Research Turkey. (http://researchturkey.org/?p=4163)
Croyances et développement 2/ Aussi,
au lieu de considérer les religions comme un obstacle au développement en
éludant les mécanismes déjà existants, les acteurs du mouvement post-moderne
d'aide au développement devraient chercher à tirer profit des institutions déjà
établies grâce à des acteurs engagés et énergiques dans leurs actions au profit
de l'évolution sociale. Car cette approche conduirait au risque de réinventer
la roue carrée, d'oublier les facteurs déterminants du développement pour la
distribution des subventions et finalement ignorer la rencontre avec les
communautés locales. En d'autres termes, de nombreuses connaissances pourraient
être partagées entre les diverses organisations présentes qui ont depuis
longtemps établi des relations avec les plus démunis que ces associations souhaitent aider mais auxquelles
il manque la
compréhension du contexte dans lequel elles interviennent.
En outre, cette
séparation entre croyances et développement s'organise suivant une autre
démarche ; les domaines, économique, social, politique et religieux sont
dissociés aboutissant progressivement à leur isolement par rapport au prisme
des valeurs et normes religieuses. Ainsi s'établit la réelle séparation entre
politique et religion même si en l'occurrence la religion ne concerne pas
uniquement les individus mais bien aussi
les institutions de l'Etat (Deneulin & Bano, 2009).
Par exemple, dans la religion musulmane les ressources économiques sont une
entreprise Divine aussi le bon niveau de vie des gens devient l'objectif de cette
entreprise moralement responsable de l'usage opérant de ces ressources. Ceci
implique logiquement : l'éradication de la pauvreté et la couverture des besoins
fondamentaux d'une personne tels que un emploi à plein temps, et que les
ressources économiques disponibles atteignent le niveau nécessaire à la valorisation
du niveau de vie. De plus, les causes de l'apparition du chômage ou d'une inflation
économique peuvent être évitées. Ainsi le rôle de l'Etat dans une société
Musulmane (et pas nécessairement un Etat Musulman) doit automatiquement prendre
en compte l'éradication de la pauvreté et garantir une justice sociale et
économique grâce à une redistribution équitable des revenus (Chapra, 1980).
Ceci met en place le canevas au sein du quel le gouvernement doit agir afin
d'atteindre des objectifs (musulmans, religieux) sans que l'Etat ne soit
confiné dans l'utilisation exclusive des outils religieux (musulman). La
perception d'une société saine et du 'comment bien vivre ensemble' est une
partie constitutive de la religion et de fait lui donne un caractère politique.
Si la Religion possède un caractère politique, elle est immanquablement
responsable des procédés de développement et d'éradication de la misère dans
les pays concernés.
En conclusion,
l'existence significative de la Religion dans la vie des gens, dans les pays en
voie de développement ou développés, exige la conduite d'études approfondies
qui reconsidèrent le postulat selon lequel la sécularisation est une évolution
universelle, désirable et irréversible. Car la religion influence les questionnements
sur la vie et le monde ; des études sont donc nécessaires pour faire participer
les croyants à l'évolution de la réalité sociale, politique et économique d'un
pays à la lueur de leur propre croyance.
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