Also there has been the return to traditional values and an increased
interest in religion, especially on the part of the young generation. More particular
still has been the disillusionment with the West, and in particular the United States , resulting from U.S. sanctions on Azerbaijan regulated by section 907 of the Freedom Support Act. These issues have
contributed to anti-western sentiment, moreover the continued problems of
corruption, poverty, and semi-authoritarian government have contributed to
continued dissatisfaction with the political system. Iran , Saudi Arabia and the Gulf region, Turkey and the Russian North Caucasus are the main sources
of external influence on Islam in Azerbaijan and the state created the State Committee for Work with Religious
Organizations. This move, while fundamentally sound and correct, in fact led to
a diarchy as the State Committee and the Supreme Board compete for religious
authority in the country. Also, the lack of reform in the Ministry of Education
has implied that Azerbaijani schools do not provide adequate information and
knowledge to students as regards the social sciences and the history and tenets
of major religions.
Adopting a structure modeled on the Turkish Directorate for Religious
Affairs is one possible approach to resolving the current deadlock. Addressing
long overdue reform in the educational sector remains a high priority, in which
the development of a curriculum in the humanities, including history of religions
and civilizations, is crucial. A major problem in Azerbaijan is the absence of a modern education curriculum
covering humanities and religion is aiding radicalism, by exposing youth to the
propaganda of radical groups. Svante E. Cornell
We can’t forget the other religion shared by the people of the country, Zoroastrism, Judaism, Christianity.
Section
907 of
the United States Freedom Support Act bans any kind of direct United
States aid to the Azerbaijani government.
La politisation des religions en Azerbaïdjan
L’Azerbaïdjan peut
affirmer à juste titre être parmi l’une des sociétés les plus progressives et
laïques. Ce pays a été le premier à se doter d’opéras, de pièces de théâtre,
l’Azerbaïdjan est devenu une république démocratique qui de tous les pays
musulmans soutient au mieux la laïcité et au sein de laquelle les idéologies
radicales ont rencontré un intérêt limité. Historiquement, l’Azerbaïdjan était
déjà envahi par les armées islamiques quelques décennies après la mort du
Prophète Mahomet et progressivement islamisé. Une dynastie azerbaïdjanaise, les
Safavids, est à l’origine de l’islam chiite en Iran. De plus, avant
l’apparition de l’athéisme soviétique existe déjà le développement d’une
intelligentsia laïque pour qui la religion importait uniquement en tant que
signe d’identité culturelle. Au cours de ces dernières années, l’Islam est
réapparue en Azerbaïdjan. Ceci constitue un facteur positif qui fournit une
reconnaissance des valeurs et des traditions d’une nation libérée de près d’un
siècle d’athéisme et de politique active de russification.
Il y a eu aussi un
retour des valeurs traditionnelles et un intérêt grandissant pour la religion,
spécialement chez les jeunes. Plus révélateur, la désillusion face à un
Occident, plus spécifiquement les Etats-Unis et les sanctions imposées sur le
pays par l’application de la section 907 de la loi sur le soutien à la liberté.
Ces considérations ont contribué à l’apparition d’un sentiment anti-Occident ainsi
que les problèmes liés à une corruption toujours omniprésente, la pauvreté, un
régime semi autoritaire pour finalement perpétuer le manque de confiance dans
la politique. L’Iran, l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe, la Turquie et le
Nord du Caucase russe, sont les principales sources d’influence externe de
l’Islam en Azerbaïdjan et l’état a crée un Comité National de Collaboration
entre les Organisations Religieuses. Cette intervention sensée et régulière a
conduit à une dyarchie alors que le Comité d’Etat et le Conseil Suprême
s’affrontent pour l’acquisition du pouvoir religieux dans le pays. Egalement,
le manque de réformes du Ministère de l’Education conduit les écoles
azerbaïdjanaises à ne pas pouvoir fournir les informations et la connaissance
suffisantes aux étudiants en matière de sciences sociales, histoire et histoire
des religions.
Adopter le modèle
turc avec une Direction des Affaires Religieuses serait une solution pour
résoudre l’impasse actuelle dans lequel le pays se trouve. Cette réforme du secteur de l’éducation qui
se fait attendre reste la priorité dont le développement des sciences humaines,
de l’histoire des religions et des civilisations reste décisive puisque
l’absence de ces matières entretient le radicalisme politique et expose la
jeunesse aux groupes en question. Svante E. Cornell
N’oublions pas les
autres religions qui enrichissent le pays, le Zoroastrisme, le Judaïsme et le
Christianisme.
La section 907 de la loi sur le soutien de la liberté aux
Etats-Unis interdit toute forme d’aide directe de la part des Etats-Unis au
gouvernement de l’Azerbaïdjan.
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