Royal Mess ‘The King’s Speech’ is an ugly distortion of history.
Isaac Chotiner January 6, 2011
In a critically and commercially disappointing year for the film industry, one of the few highlights has been the reception given to The King’s Speech. The movie has been nominated for just about every existing award, and a bevy of Oscar nominations are forthcoming. The period drama is also on its way to financial success.
Like Stephen Frears’s film from 2006, The Queen—which won Helen Mirren an Oscar for her eponymous performance—The King’s Speech is a testament to Americans’ continuing fascination with the British Royal Family. But, unlike The Queen, which was merely simplistic in its portrayal of the monarchy, The King’s Speech is historically inaccurate, entirely misleading, and, in its own small way, morally dubious. The film tells the story of King George VI (Colin Firth) and his battle with a speech impediment. Bertie, as he was known, seeks the help of a speech therapist (played by Geoffrey Rush), and the two spend most of the film—differences in social status be damned—bonding. By the time the credits roll, Bertie has conquered his stammer, and the British people are well on their way to vanquishing fascism—the latter, naturally, having been aided by the former, thanks to an inspiring royal address from Buckingham Palace after the German invasion of Poland. This heartwarming tale plays out predictably and unsubtly—The King’s Speech is one of those films that is not content to show us a friendship developing over two hours; no, the characters must also tell us how much the friendship means to them.
The only reason that Bertie managed to ascend to the throne in the first place was that his older brother, David (aka Edward VIII), decided to abdicate so he could marry a Baltimore divorcee by the name of Wallis Simpson. In the film, Edward VIII (nicely played by Guy Pearce) is presented as childish and cruel to his brother (which no doubt he was). ]…] What the film never mentions is that Edward VIII was an ardent admirer of Hitler and of fascism, and a proponent of appeasement long after Germany moved onto Polish soil and hostilities began in earnest. Edward lived in continental Europe with Simpson after abdicating; following the German invasion of France, he absurdly asked the Nazis to look after his house. Eventually, the British government convinced the couple to move to the Bahamas, where he became governor. The idea was to keep the pair far away from the Nazis so as to prevent Edward from cutting any deals with Hitler. The last we see of Edward and Simpson in the film is when they listen to Bertie’s big speech. (There is a beach in the background but the viewer has no idea where they are.)
Désordre royal – ‘The King’s speech’ , une déformation disgracieuse de l’histoire.
Isaac Chotiner 6 janvier 2011
Au cours de cette année décevante dans les domaines de la critique et de la vente pour l’industrie du film, un des moments forts a été l’accueil réservé au film ‘the King’s Speech’ . Le film est nominé pour à peu près toutes les récompenses existantes suivies sans nul doute par un essaim de nominations aux Oscars. Le drame historique est aussi sur les rails du succès financier.
Tout comme le film de 2006 de Stephen Frears ‘The Queen’ – Helen Mirren dont la performance égalait la récompense, remportait l’Oscar – ‘The King’s Speech’ est le témoignage de la fascination constante des américains pour la famille royale britannique. Contrairement à ‘The Queen’, qui était une pâle caricature de l’interprétation de la monarchie, ‘The King’s Speech’ est historiquement inexact, entièrement mensonger et moralement discutable.
Le film raconte l’histoire du roi Georges VI (Colin Firth) et de sa lutte contre son défaut d’élocution. Plus connu sous le nom de Bertie, il trouve l’aide d’un thérapeute orthophoniste (joué par Geoffrey Rush) et les deux vont passer le temps de presque tout le film à créer des liens intenses. Au générique de fin, Bertie a vaincu son bégaiement et le peuple anglais a presque triomphé du fascisme, le dernier avec l’aide du premier grâce au discours royal enthousiasmant à Buckingham Palace après l’invasion de la Pologne par les allemands. Cette légende réconfortante se déroule sans subtilité de manière prévisible – or, ‘The King’s Speech’ non content de nous décrire la naissance et l’évolution d’une amitié au cours des deux heures du film, nous impose les deux protagonistes nous expliquant la signification et l’importance de cette amitié à leurs yeux.
Tout d’abord l’unique raison de l’accession au trône par Georges VI fut l’abdication de son frère Edouard VIII pour se marier à Baltimore avec une femme divorcée, Wallis simpson. Le film présente Edouard VIII (très bien joué par Guy Pearce) comme enfantin et cruel avec son frère (ce qu’il était sans aucun doute). Cependant le film oublie de mentionner l’admiration d’Edouard VIII pour Hitler et le fascisme et le fait qu’il fut partisan de l’apaisement bien après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne et le début des sérieuses hostilités. Après son abdication, Edouard vivait en Europe avec Simpson ; résidant en France après l’invasion par les allemands, il demanda stupidement aux Nazis de s’occuper de sa maison. Aussi les autorités britanniques ont convaincu le couple de déménager aux Bahamas dont Edouard devint gouverneur. L’idée était de savoir le couple loin des Nazis et d’éviter tout accord entre Edouard et Hitler. Les dernières images du couple pendant le film les représentent en train d’écouter le grand discours de Bertie ( il y a une plage en arrière-plan mais le spectateur ne sait pas où ils sont).
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