Nomads in Turkey to enjoy new state protections - Sunday, January 16, 2011
SERKAN OCAK http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=8216turkish-maasais8217-to-have-special-law-2011-01-16
Members of a nomadic tribe that has been raising livestock for hundreds of years may be the first ethnic group in Turkey to benefit from legislation to protect its culture thanks to a new law proposed in Parliament. The way of life of the Sarıkeçili tribe is threatened by laws that forbid them from grazing the goats they breed along parts of their migratory paths. The proposed law would give them the exclusive right to graze their animals in forestry areas, a special status similar to that accorded the Maasai people in Kenya and Tanzania. “They have to [feed their animals] where the administration determines, without harming the forest. This is not enough for the culture to survive; the state needs to give support,” said Er, himself a descendant of the nomadic Yöruk tradition to which the Sarıkeçili belong. “There is living history here. [The Sarıkeçili] are the only group to represent the Turks’ migration from Central Asia.” The proposed law would be beneficial, but not enough, said Perçin Çoban, the head of the Sarıkeçili Association.
“We want to continue our tradition. Four years’ worth of our income is gone with one fine [for illegal grazing],” said Cemal Candan, a nomadic Sarıkeçili who lives in a tent with his family.
Members of the Yöruk tradition, the Sarıkeçili are the last of the nomadic Turkmen tribes of Anatolia. They migrate to the high plains of Mersin each summer and to the flat meadows of Konya in the winter, but the difficulties they experience on this route are forcing some to settle in one place. According to anthropologists studying the group, there are still around 100 migrating tents, each of which may house one or more families. Since the Sarıkeçili breed only goats, their main problem is feeding their animals while passing through forestry areas that are protected by law. The nomads do not have the money to pay the fines they receive while trying to keep their goats fed. An application will be made to UNESCO for the Sarıkeçili to be taken under protection immediately, said Professor Muhtar Kutlu.
En Turquie, les nomades bénéficieront de nouvelles mesures de protection. 16 janvier 2011 – Serkan Ocak - http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=8216turkish-maasais8217-to-have-special-law-2011-01-16
Grâce à une nouvelle loi débattue au Parlement, les membres d’une tribu nomade éleveur de chèvres depuis des centaines d’années feront partie du premier groupe ethnique turc à bénéficier de cette nouvelle législation qui protègera leur culture. Le mode de vie de la tribu Sarıkeçili était menacée par les lois qui leur interdisaient de faire pâturer leurs chèvres le long de chemins de transhumance. La nouvelle loi leur donnera le droit de faire pâturer leurs troupeaux dans des zones sylvestres, un statut particulier similaire à celui des Maasaï au Kenya et en Tanzanie. Ali Er, député de Mersin disait : « Ils doivent emmener leurs troupeaux là où l’administration l’a établi sans nuire à la forêt. » Monsieur Er est lui-même descendant des la tradition nomade Yöruk à laquelle appartient les Sarıkeçili. « Il s’agit d’une histoire vive, les Sarıkeçili sont le seul groupe à représenter la migration Turque d’Asie centrale. »
« Nous voulons perpétrer notre tradition. Quatre années de bénéfices s’envolent avec une seule amende (pour pâturage illégal) » dit Cemal Candan un Sarıkeçili qui vit dans une tente avec sa famille.
Membres de la tradition Yöruk, les Sarıkeçili sont les dernières tribus nomades Turkmen d’Anatolie. Ils se déplacent tous les étés vers les hautes plaines de Mersin et vers les planes prairies de Konya, l’hiver, mais les difficultés qu’ils rencontrent sur ce chemin, les forcent à s’établir dans un seul endroit. Selon les anthropologues, il resterait une centaine de tentes qui abrite chacune une ou plusieurs familles nomades. Le principal problème des Sarıkeçili éleveurs de chèvres, est de nourrir leurs troupeaux quand ils traversent les forêts protégées par les lois de l’Office des Eaux et Forêts. Les nomades n’ont pas les moyens de payer les amendes correspondant aux infractions qu’ils commettent pour nourrir leur chèvres. Une demande va être faite auprès de l’UNESCO pour que les Sarıkeçili soient mis sous protection immédiate, dit le professeur Muhtar Kutlu.
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