Recently a new line
of research in social psychology demonstrated that people tend to reserve the
human essence to describe their own group, perceiving outgroup members as
“infra-humans” (Leyens et al., 2000, 2003). The present article summarizes the
main findings of this new way of theorizing. Specifically, this theory focused
on uniquely human emotions. When asked to describe their own group and a
relevant outgroup, individuals ascribed less uniquely human emotions to the outgroup.
Given that all uniquely human characteristics are necessary but none of them
are sufficient to be considered fully human, Leyens and colleagues interpreted
this differential attribution of uniquely human emotions in terms of
infra-humanization. In addition, this article introduces an extension of the
infra-humanization theory broadening its premises to research on stereotypes. A
first study is reported that demonstrates that ingroup stereotypes bear more
human meaning than outgrouup stereotypes. Overall, this research shows that
prejudice even today is marked by differences between the ingroup and the
outgroup in human terms. !!!!!!!!!! In the last decades, racism and
discrimination have not only been acknowledged in their obvious blatant, but
also in their more subtle forms. Whereas the overt forms of racism tend to
decline, the more subtle forms of bias are prevalent and give rise to some of
the ever-existing inequalities. If people think that their group is superior to
other groups, and attribute different essences to the ingroup and outgroups,
then it follows that people should ascribe a better essence to their own group.
As a consequence, on a dimension as fundamental as humanity, people believe
that “the” human essence belongs to their ingroup and that an infra-human
essence characterizes (some) outgroups. The three most cited characteristics
that constitute the human essence were: intelligence (reasoning, thinking,
etc.), uniquely human emotions, and language (communication). If all uniquely
human characteristics (i.e., intelligence, language, and secondary emotions)
are necessary to be considered a human being, but none of them is sufficient,
it suffices to differentiate others from ourselves to our own group’s advantage
on the basis of one or all of the uniquely human characteristics in order to
infra-humanize the outgroup. Together with the previous work on infra-humanization,
we can see the importance of the human dimension in intergroup relations and
shows how deeply rooted our biased thoughts and behaviors towards the outgroup
really are. Even though mostly apparent in subtle biases, people show a
consistent tendency to reserve the human category for their own group and to
attribute a lesser degree of humanity to outgroups. Summary of an article from Jeroen Vaes
Récemment, une nouvelle
ligne de recherche en psychologie sociale a montré que les gens tendent à
réserver l'essence humaine pour décrire leur propre groupe, percevant des
membres de l’exogroupe comme "infra-humains" (Leyens et al., 2000,
2003). L'article actuel résume les résultats principaux de ce nouveau mode de
penser. Spécifiquement, cette théorie s'est concentrée sur les émotions
typiquement humaines. Demandés à décrire leur propre groupe et un exogroupe
approprié, les individus ont attribué moins d’émotions typiquement humaines à
l'exogroupe. Étant donné que toutes les caractéristiques typiquement humaines
sont nécessaires mais aucune n’est suffisante pour être considérée comme
entièrement humain, Leyens et ses collègues ont interprété cette attribution
différentielle d'émotions typiquement humaines en termes d'infra-humanisation.
En plus, cet article présente une extension de la théorie de
l’infra-humanisation au domaine des stéréotypes. Une première étude est décrite
qui démontre que les stéréotypes de l’endogroupe sont plus humains que les
stéréotypes de l’exo-groupe. Pris ensemble, ces travaux indiquent que les
préjugés modernes sont marqués par des différences entre l'endo-groupe et
l'exo-groupe en termes humains. Au cours des dernières décennies, le racisme et
a discrimination ne se sont pas uniquement manifestés par des démonstrations
flagrantes mais également sous d’autres formes plus subtiles. Alors que le
racisme ouvertement exprimé tend à se dissoudre, les aspects plus subtils des
préjugés engendrent des inégalités incroyables. Quand on croit que son groupe
est supérieur aux autres groupes, on attribue des qualités intrinsèques à son
endogroupe qui vont différer des exogroupes avec pour conséquence de
s’accaparer les meilleures qualités. Ainsi à propos d’une dimension aussi
fondamentale que celle de l’humanité entière, on va croire que ‘cette qualité’
humaine appartient uniquement à notre endogroupe et que des aspects
infra-humains caractérisent les exogroupes. Les trois caractéristiques les plus
citées pour décrire les traits dominants de l’humanité sont :
l’intelligence (le raisonnement, la pensée..) les émotions uniquement humaines
et le langage (communication). Si l’ensemble de toutes les caractéristiques
humaines seules (intelligence, langage et émotions secondaires) sont
nécessaires à la description de l’être humain, aucune d’entre elles ne peut se
suffire à elle seule, elle ne sera alors utilisée que pour différencier les
autres de nous-même au profit de notre propre groupe. Fondée sur une ou toutes
les caractéristiques uniquement humaines on va tendre à infra-humaniser
l’exogroupe. Tous les travaux précédents et actuels concernant
l’infra-humanisation montrent l’importance de la dimension humaine dans les
relations entre groupes différents, nos préjugés et nos comportements
apparaissent tellement enracinés face à la réalité de l’exogroupe. Même quand
ils apparaissent au détour de préjugés subtils, les gens montrent une tendance
constante à garder la catégorie humaine idéale pour le compte de leur propre
groupe et d’attribuer les caractères réduits de l’humain aux exogroupes. Résumé
d’un article de Jeroen Vaes
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