Afghan Women Fight Back Against Harassment - Noorjahan Akbar- IPS/Al Jazeera – http://ipsnews.net/news.asp?idnews=56473 PART I
KABUL, Jul 13 (IPS) - My mother entered the house and pushed the door closed with anger. After getting a cup of green tea, she sat in front of the television as her children watched her with concern and confusion. "These men are not human beings. They probably do not even respect their own mothers and sisters," she complained after a few minutes of silence. "It is the same story every day. I am old enough to be their mother, but they still feel entitled to comment on my body, insult me, and stop their cars to ask me to go with them. It is as if they think all the women who work outside are prostitutes."
My mother has seven children and teaches fourth-grade Dari literature in one of the public schools in our area. Every weekday, she walks to and from her school only because she is passionate about her job and believes in the power of education to change a country. Despite her school uniform and the big scarf that is always wrapped around her when she is outside the house, my mother is also part of the large proportion of Afghan women who face street harassment on a daily basis.
In April 2011, as a pilot project for a larger research in September, Young Women for Change interviewed 20 female teachers and students about street harassment. Eighteen women reported that they face verbal assault daily, and 14 said they had also experienced physical harassment, including groping, pinching and slapping.
Street harassment is an act of violence and discrimination. In addition to making women feel endangered and vulnerable in public, harassment also discourages them from leaving their houses, and feeds the sadistic and discriminatory motivations of the assaulter by objectifying women, which leads to rape and sexual assault. The frequent harassment of women in public spaces in the cities of Afghanistan is a mirror of how the society views women and what it considers to be a woman's job or place.
While many Afghan women have to fight against the misogynistic traditions and values held in their families in order to be "given permission" to participate in the social, economical and political life of their communities, all women have to struggle against the violence, assault, abuse and discrimination that they face daily as they leave their homes.
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A commonly-used Afghan proverb brutally says: "A women's place is either her husband's house or her grave." This common belief contributes not only to the street harassment of women, but also to the violence and abuse women face in families, schools, universities and workplaces. ]…]
Face au harcèlement, les femmes afghanes contre-attaquent. Noorjahan Akbar- IPS/Al Jazeera – Première partie.
Kaboul, 13 juillet, IPS – Furieuse, ma mère entrait chez nous en poussant vigoureusement la porte. Sous le regard confus et préoccupé de ses enfants, elle se servit une tasse de thé vert et s’asseyait à côté d’eux. « Ces hommes ne sont pas humains. Ils ne respectent probablement ni leurs propres mères ni leurs sœurs, » se plaignait-elle après quelques minutes de silence. « C’est la même chose tous les jours. Je pourrais être leur mère et ils se permettent de faire des remarques à propos de mon corps, de m’insulter et d’arrêter leur voiture pour me demander de les suivre. C’est comme si ils croyaient que toutes les femmes sont des prostituées. » Ma mère a sept enfants et donne des cours de littérature Dari aux étudiants de quatrième année dans une des écoles publiques du quartier. Elle va et vient tous les jours entre l’école et la maison parce que son travail la passionne puisqu’elle croit au pouvoir de l’éducation pour faire changer le pays. Malgré l’uniforme de rigueur de l’école et le voile qu’elle porte lorsqu’elle sort de la maison, ma mère est une des nombreuses femmes afghanes qui doit affronter le harcèlement incessant dans les rues de la ville. En avril 2011 un projet pilote faisant partie de recherches importantes s’achevant au mois de septembre débute , Young Women for Change interrogeait vingt professeurs et étudiantes femmes à propos du harcèlement dans les rues. Dix-huit d’entre elles répondait être confrontées à ce harcèlement verbal quotidiennement et les quatorze autres avoir subi du harcèlement physique, attouchement et coups.
Le harcèlement dans la rue est un acte de violence discriminant. Outre le fait qu’il provoque la crainte chez les femmes, le harcèlement les décourage également à sortir de chez elle et nourrit les motivations sadiques et discriminatoires des harceleurs en réduisant la femme à un objet qui devient facile de violer ou de harceler sexuellement. Le harcèlement fréquent des femmes dans les espaces publiques des villes afghanes est le miroir d’une société qui considère la femme comme soumise à un dictat quant à son travail et à sa place dans la société.
Alors que de nombreuses femmes afghanes doivent se battre contre les traditions misogynes et contre les valeurs encrées dans la famille qui leur ‘donnent ou pas la permission’ de participer à la vie sociale, économique et politique de leur communauté, toutes les femmes doivent lutter contre la violence, le harcèlement les abus et la discrimination auxquels elles font face quotidiennement lorsqu’elles quittent leur foyer.
Un proverbe afghan dit de manière plus que cavalière : « La place de la femme se situe soit à la maison soit dans la tombe » Cette croyance contribue au harcèlement des femmes dans la rue ainsi qu’à la violence et à de nombreux abus sur les femmes dans les familles, les écoles, les université et au travail.]…]
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