The rights of pastoralists - After stating
their commitment to organize themselves and defend their rights, they invited
states and international organizations, as well as their customary leaders, to
promote and protect their rights, including freedom of association, freedom of
movement (including cross-border mobility), the right to education (including
for children in mobile communities), human rights education and training,
cultural rights, tenure rights over land, territories and other natural resources.
Le droit des peuples
pastoraux - Aux alentours de deux cents populations nomades et éleveurs
transhumants qui représentent quelques 50 tribus des peuples d’Afrique,
d’Amérique, d’Asie et d’Europe ont exprimé leur préoccupation au sujet de
droits inégaux entre nomades d’accès à l’éducation, la santé et autre services
et installations essentiels, ils sont exclus d’un accès équitable aux marchés,
à l’information et à la connaissance dont ils ont besoin pour leur bienêtre et
leur développement.
a. Ensure that Mobile Indigenous Peoples
have secure and full rights to co-manage and self-manage their lands, that they
can derive equitable benefits from the use of natural resources, including
eco-tourism, and that their customary law is respected and recognized in
national law;
b. Recognize collective and customary
rights of mobile communities and respect the integrity of the Mobile Indigenous
Peoples’ resource management systems;
c. Recognize Mobile Indigenous Peoples’
community conserved areas as a protected area governance type, and build upon
their traditional and evolving institutions and customary norms;
d. Promote policies to facilitate
cross-border mobility and trade in transboundary protected areas by Mobile
Indigenous Peoples who have traditionally lived in and used those areas;
e. Adopt and promote adaptive management
approaches that recognize the dependence of Mobile Indigenous Peoples on common
property resources and build on their mobility and different lifestyles,
livelihoods, resource rights and tenure, customary laws, and dynamic scales of
land use;
f. Adapt protected area and community
conserved area management to the special needs of mobile communities, including
their use rights, resource management practices, seasonal and temporal rights, corridors
for movement and targeting mobile use to achieve conservation objectives;
g. Respect, promote and integrate the use
of traditional knowledge, institutions and customary laws and resource
management practices of Mobile Indigenous Peoples alongside mainstream science
on a complementary basis. Develop common conservation objectives. Ensure that
development of protected areas and related interventions are evaluated on the
basis of local knowledge and are implemented through Mobile Indigenous Peoples’
institutions;
h. Recognize and guarantee the rights of
Mobile Indigenous Peoples to the restitution of their lands, territories and
resources, conserved and traditionally occupied and used sustainably by them,
that have been incorporated within protected areas without their free, prior
and informed consent; mobility should be restored where appropriate; and
i. Promote cross-cultural dialogue and
conflict resolution within and between mobile and sedentary people around and
in protected areas (…)
Almost two hundred nomadic and transhumant
pastoralists, representing some 50 tribes and peoples of Africa, America, Asia
and Europe, expressed their concern that pastoralists do not enjoy equal rights
to education, health and other crucial services and facilities, are excluded
from fair access to and control of markets, information and knowledge they need
for their well-being and development. After stating their commitment to organize
themselves and defend their rights, they invited states and international
organizations, as well as their customary leaders, to promote and protect their
rights, including freedom of association, freedom of movement (including
cross-border mobility), the right to education (including for children in
mobile communities), human rights education and training, cultural rights,
tenure rights over land, territories and other natural resources.
Le droit des peuples
pastoraux – Par rapport aux
autres travailleurs ruraux, les droits des peuples pastoraux sont relativement
moins bien protégés par la législation internationale. Il faudrait mentionner
les instruments internationaux adoptés par les peuples pastoraux, nomades et organisations
qui les soutiennent, même si ils ne sont pas présentés dans la langue convenue par
les Etats. Il a été noté précédemment que les nomades ont créé l’Alliance
Mondiale des Populations Nomades en 2003 au cours du Cinquième Congrès Mondial
sur les Parcs organisée par l’Union Internationale pour la Conservation de la
Nature (UICN). Au cours de la même réunion, es membres de l’UICN ont adopté la recommandation 5.27 sur les populations
autochtones consistant à recommander aux gouvernements des Etats, des ONG, les
communautés locales, la société civile, les organisations internationales et
les organes intergouvernementaux à reconnaître et soutenir les droits des peuples
nomades selon leurs capacités et leurs besoins, et par conséquent :
a. garantir que les Populations
Autochtones et Mobiles aient le plein exercice de leurs droits de cogérer et d’autogérer
leurs terres et faire en sorte qu’elles puissent tirer des avantages équitables
de l’utilisation des ressources naturelles, y compris l’éco-tourisme, et que
leurs droit coutumiers soient respectés et reconnus dans la législation
nationale ;
b. reconnaître les
droits collectifs et coutumiers des Peuples Autochtones et respecter l’intégrité
de leurs systèmes de gestion des terres et des ressources naturelles ;
c. reconnaître les
aires de conservation communautaire des populations autochtones et mobiles
comme des aires protégées dotées de gouvernance, conserver les traditions et
respecter l’évolution des institutions et des normes coutumières ;
d. promouvoir la
mobilité transfrontalière et le commerce dans les zones protégées transfrontalières
des populations autochtones nomades qui habitent et continuent à utiliser
traditionnellement ces aires ;
e. adopter et
promouvoir les approches de gestion adaptative qui reconnaissent la dépendance
par les populations autochtones envers l’utilisation des ressources naturelles
de propriété commune, et conserver leur mobilité et modes de vie, leurs droits
d’utilisation des ressources et droits fonciers, droits coutumiers et les
modèles dynamiques pour l’utilisation des terres ;
f. adapter la gestion
des aires protégées et des aires de conservation communautaire aux besoins spécifiques
des communautés mobiles, y compris leurs droits à l’exploitation, leurs
pratiques de gestion des ressources pastorales, les droits d’accès aux zones
saisonnières ou temporaires, aux routes migratoires et le ciblage des
nécessités de mobilité en vue d’atteindre les objectifs de conservation ;
g. respecter,
promouvoir et intégrer l’utilisation du savoir traditionnel, des institutions
et des droits coutumiers et des pratiques de gestion des ressources pastorales
des populations mobiles parallèlement à la science dominante qui deviendra une
base complémentaire. Développer des objectifs de conservation communs. Assurer
que le développement des aires protégées et les interventions inhérentes soient
évalués sur la base du savoir local et soient appliqués en vertu des
institutions des Peuples Autochtones mobiles ;
h. reconnaître et
garantir les droits de restitution de leurs terres, leurs territoires et leurs
ressources aux Peuples Autochtones. Des terres conservées, traditionnellement
occupées et durablement utilisées par eux, qui ont été intégrées dans les aires
protégées sans leur consentement préalable donné librement en connaissance de
cause ; leur mobilité devrait être restituée le cas échéant ;
i.
promouvoir le
dialogue interculturel et la résolution des conflits à l’intérieur et entre les
populations nomades et sédentaires dans les aires protégées (…)
Aux alentours de
deux cents populations nomades et éleveurs transhumants qui représentent
quelques 50 tribus des peuples d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe ont
exprimé leur préoccupation au sujet de droits inégaux entre nomades d’accès à l’éducation,
la santé et autre services et installations essentiels, ils sont exclus d’un
accès équitable aux marchés, à l’information et à la connaissance dont ils ont
besoin pour leur bienêtre et leur développement. Après avoir affirmé leur
engagement à s’organiser pour défendre leurs droits, ils ont invité les Etats
et les organisations internationales ainsi que leurs chefs coutumiers à
promouvoir et protéger leurs droits, dont la liberté d’association, la liberté
de mouvement (y compris la mobilité transfrontalière), le droit à l’éducation
(y compris pour les populations nomades), les droits de l’homme de l’éducation
et de la formation, les droits sur les terres, territoires et ressources
naturelles.