12/14/2010



Mardin turning back the clock 100 years 12 December 2010, Sunday / SUNDAY’S ZAMAN, İSTANBUL

As part of an urban renewal project that has been launched in Mardin -- a Turkish city where for centuries various religions and languages have coexisted in peace -- mosques, madrassahs, historic homes and now 1,500-year-old churches, including one of the most important places of worship for Süryanis -- the Deyrulzafaran Monastery -- are being restored]…]

Urban renewal project

 According to Mardin Governor Hasan Duruer, the city’s ambitious urban renewal project has been implemented step by step. The 7,000-year-old city has been put forward by the Ministry of Culture and Tourism as a candidate for the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization’s (UNESCO) World Heritage List. Governor Duruer noted that the ultimate goal of the urban renewal efforts, which are backed jointly by the Mardin Governor’s Office and the municipality, was to return the historic city of Mardin to the way it looked around a century ago. Duruer said unplanned and illegal structures that line the city’s main boulevard, which itself has been declared under state protection as a historic zone, have been identified. He went on: “We have begun razing structures ]..] that were previously built within the declared protected zone. The past two years of efforts on this front have seen the removal of more than 15 public buildings and more than 100 spots where concrete bulges out onto the street or boulevard. This project to demolish buildings will continue until the city achieves a physical appearance that is somewhat akin to what it was 100 years ago.]…] We are making an effort to be as sensitive as possible and to not cause any grievances among our citizens.” Duruer noted that reparation and restoration efforts are continuing without making any distinction between religion or language. He also said Mardin possessed an extraordinary cultural heritage, and as such, ancient churches belonging to the city’s Süryani community were pegged next for restoration. He noted: “The Deyrulzafaran monastery was picked for restoration efforts. Now we will restore the Kırklar Church and the Mor Efrem Church. We are doing what suits a city known for its tolerance. We are restoring both churches and mosques, with no distinguishing between religions or languages.” ]…] He also explained: “Our citizens are coming on their own to apply to have their concrete structures demolished. We pay whatever price will actually help them out and not put them in a difficult position. We are trying to enable all the beauty of our many stone structures to emerge.]…] For us, the repairs are just as important as the razing.  If we are able to find this money, Mardin will be returned to what it originally was, and we will be hosting around 300,000-500,000 tourists a month.”

http://www.todayszaman.com/news-229419-mardin-turning-back-the-clock-100-years.html

Artuqids of Mardin


La ville de Mardin remonte le temps - 12 décembre 2010 - , Sunday / SUNDAY’S ZAMAN, İSTANBUL

Une partie du projet d’urbanisation de la ville de Mardin a débuté – cette ville turque où pendant des centaines d’années différentes religions et langues ont coexisté en paix -,ainsi les mosquées, les madrasa, les habitations historiques et les églises anciennes de plus de 1500 ans dont un des sites les plus importants du culte de Süryanis – le monastère Deyrulzafaran, vont être restaurés.]…]

Le projet de rénovation urbaine

Selon Hasan Duruer gouverneur de Mardin, cet ambitieux projet de rénovation urbaine a été méthodiquement mis en œuvre. Le ministère de la Culture et du Tourisme a présenté la candidature de la ville vieille de 7000 ans  sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le maire souligne que le but ultime des efforts de ce projet de rénovation urbaine, supportés conjointement par les services du gouverneur de Mardin et ceux de la municipalité, était de rendre à la ville son apparence d’il y a une centaine d’années. Selon monsieur Duruer, les structures non-planifiées et illégalement construites le long du boulevard central de la ville, zone historique déclarée sous protection de l’Etat, ont été identifiées. « Nous avons débuté la démolition des édifices précédemment construits dans la zone protégée. Les efforts des deux dernières années sur ce front  ont vu la disparition de 15 édifices publics et d’une centaine de lieux où les antiques gravats encombraient les rues et le boulevard. Ce projet de démolition s’achèvera lorsque la ville reprendra son apparence d’il y a cent ans.  Nous faisons tous les efforts possibles afin d’éviter les dommages pour les citoyens de Mardin. »  Duruer dit aussi que les efforts de réparation et de restauration se poursuivront sans discrimination de langue ou de religion. Mardin possède un formidable héritage culturel et en tant que tel les anciennes églises appartenant à la communauté Süryani de la ville seront les prochaines désignées pour la restauration. « Le monastère Deyrulzafaran est sélectionné pour la restauration puis l’Eglise Kırklar et l’Eglise Mor Efrem. Nous faisons ce qui correspond à l’identité de la ville concernant sa tolérance. Nous restaurons aussi bien les mosquées que les églises sans distinction entre les langues et les religions. » Il nous explique aussi :  « Les habitants de la ville viennent d’eux-mêmes faire une demande de permis de démolition. Nous les rétribuons en fonction de leurs besoins. Nous essayons de faire apparaître la beauté des anciennes structures de pierre de la ville.]…] Pour nous la restauration est tout aussi importante que les démolitions. Si nous trouvons les fonds nécessaires, Mardin redeviendra ce qu’elle était à l’origine, et accueillera entre 300 000 et 500 000 touristes par mois. » 


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