5/01/2010


Listening to (and Saving) the World’s Languages

By SAM ROBERTS  April 28, 2010 
The chances of overhearing a conversation in Vlashki, a variant of Istro-Romanian, are greater in Queens than in the remote mountain villages in Croatia that immigrants now living in New York left years ago. At a Roman Catholic Church in the Morrisania section of the Bronx, Mass is said once a month in Garifuna, an Arawakan language that originated with descendants of African slaves shipwrecked near St. Vincent in the Caribbean and later exiled to Central America. Today, Garifuna is virtually as common in the Bronx and in Brooklyn as in Honduras and Belize. And Rego Park, Queens, is home to Husni Husain, who, as far he knows, is the only person in New York who speaks Mamuju, the Austronesian language he learned growing up in the Indonesian province of West Sulawesi. Mr. Husain, 67, has nobody to talk to, not even his wife or children. “My wife is from Java, and my children were born in Jakarta — they don’t associate with the Mamuju,” he said. “I don’t read books in Mamuju. They don’t publish any. I only speak Mamuju when I go back or when I talk to my brother on the telephone.”
These are not just some of the languages that make New York the most linguistically diverse city in the world. They are part of a remarkable trove of endangered tongues that have taken root in New York — languages born in every corner of the globe and now more commonly heard in various corners of New York than anywhere else. While there is no precise count, some experts believe New York is home to as many as 800 languages — far more than the 176 spoken by students in the city’s public schools or the 138 that residents of Queens, New York’s most diverse borough, listed on their 2000 census forms.
“It is the capital of language density in the world,” said Daniel Kaufman, an adjunct professor of linguistics at the Graduate Center of the City University of New York. In an effort to keep those voices alive, Professor Kaufman has helped start a project, the Endangered Language Alliance, to identify and record dying languages, many of which have no written alphabet, and encourage native speakers to teach them to compatriots.]…]
The Endangered Language Alliance will apply field techniques usually employed in exotic and remote foreign locales as it starts its research in the city’s vibrant ethnic enclaves. “Nobody had gone from area to area looking for endangered languages in New York City spoken by immigrant populations,” Professor Kaufman said. The United Nations keeps an atlas of languages facing extinction, and U.N. experts as well as linguists generally agree that a language will probably disappear in a generation or two when the population of native speakers is both too small and in decline. Language attrition has also been hastened by war, ethnic cleansing and compulsory schooling in a national tongue.   http://www.nytimes.com/2010/04/29/nyregion/29lost.html?src=me&ref=general
Ecouter (et préserver) les Langues du Monde – Sam Roberts – 28 avril 2010 
Les occasions de surprendre une conversation en Valaque (Vlashki), langue de souche Istro-Romuni, seront plus nombreuses dans le Queens que dans les villages de montagne en Croatie que les immigrants ont quittés il y a quelques années pour vivre à New York. Dans l’église de confession catholique du quartier Morrisania du Bronx on dit la messe une fois par mois en Garifuna, une langue Arawakan qui provient des descendants des esclaves africains naufragés près de St Vincent dans les Caraïbes qui s’exilaient plus tard en Amérique Centrale. De nos jours, le Garifuna est virtuellement aussi populaire dans le Bronx et à Brooklyn qu’au Honduras ou à Belize. Le Rego Park, dans le Queens, foyer de Husni Husain, qui ne connaît personne d’autre que lui à New York qui parle le Mamuju, une langue austronésiene apprise quand il grandissait dans la province de Sulawesi ouest. Monsieur Husain, 67 ans, n’a personne avec qui il peut le parler, pas même sa femme ni ses enfants. « Ma femme est originaire de Java, et mes enfants sont nés à Jakarta – ils n’ont aucun lien avec le Mamuju, » dit-il. « Je ne lis pas en  Mamuju. D’ailleurs cette langue n’est pas éditée. Je parle Mamuju uniquement quand j’y retourne ou au téléphone avec mon frère. »
Ces exemples ne sont pas uniques et New York abrite la plus grande diversité de langues  au monde. Elles représentent l’exceptionnel trésor des langues en voie de disparition qui se sont enracinées dans la ville – toutes issues des quatre coins du monde et de nos jours plus souvent employées dans certains recoins de New York plutôt qu’ailleurs. Il n’existe pas de statistiques fiables mais certains scientifiques pensent que New York abrite autour de 800 langues – beaucoup plus que les 176 apprises par les étudiants des écoles publiques de la ville ou que les 138 recensées parmi les 2000 formulaires remplis par les résidents du Queens, un des quartiers les plus colorés de New york.
« C’est la capitale de la densité linguistique », dit Daniel Kaufman professeur-assistant de linguistique au Graduate Center de la City University of New York. Dans le but de préserver ces langues vivantes, Prof. Kaufman a participé à l’élaboration d’un projet, the Endangered Langage Alliance – Union pour les Langues en Voie de Disparition , visant à identifier et répertorier les langues dont certaines ne possèdent pas d’alphabet, qui dépérissent, et encourager ceux dont c’est la langue maternelle pour la transmettre à leur compatriotes. ]…]
L’Endangered Langage Alliance utilisera les techniques de terrain couramment employées pour les régions exotiques et éloignées qui s’appliqueront aux recherches dans les enclaves pluriethniques de la ville. « Personne n’est allé de quartier en quartier à la recherche des Langues en Voie de Disparition parlées par les populations immigrées de New York, » dit le Prof. Kaufman. Les Nations Unies ont un atlas des langues en voie d’extinction et les scientifiques attachés ainsi que les linguistes sont d’accord pour statuer sur la disparition d’une langue au bout d’une ou deux générations quand le groupe de ceux dont c’est la langue maternelle est restreint et en voie de disparition. L’abandon d’une langue est favorisé par la guerre, la purification ethnique et l’obligation de  l’apprentissage de la langue nationale dans les écoles. Suite ici :  http://www.nytimes.com/2010/04/29/nyregion/29lost.html?src=me&ref=general

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